On a beaucoup parlé ces derniers jours d'une résiliation à l'amiable, du contrat de travail qui lie Patrick Liewig, avec, le Stade Tunisien. Vérification faite auprès de l'intéressé, il s'est avéré que la nouvelle relayée par certains médias (d'habitude plus sérieux) aussi, était sans aucun fondement. Il n'est pas sorcier de deviner à qui profite cette rumeur. Si, d'abord, le Stade Tunisien végète depuis des lustres dans une apathie illimitée, la faute incombe toujours à cette inlassable catégorie de gens, de véritables sangsues, qui prétendent être des enfants du club. Si, aussi, on pense qu'il suffit que coach français, s'en aille, pour que tout rentre dans l'ordre, on se trompe lourdement. S'est-on demandé une seule fois, qu'a-t-on fait pour lui, pour qu'il réussisse? Il faut que le prochain bureau directeur soit fort, et, démonte, sans délai, tous ces mécanismes complexes bien huilés, et, bien ancrés dans les rouages du club, pour rétablir le bon sens dans la gestion générale du club. Au fait, Patrick Liewig est toujours bien estimé par la majorité silencieuse des stadistes. Il n'est plus un secret pour personne que ses ennemis, sont une poignée d'ex-responsables, certains opportunistes, d'ignares assoiffés, certains parents qui ont tout fait pour chercher à imposer leurs rejetons, et, bien entendu certains suiveurs qu'on manipule, qu'on soudoie, qu'on enivre (des fois jusqu'au coma éthylique), aux fins de créer des tintamarres… l'ère de l'effondrement des valeurs ? Est-ce que ces décérébrés pensent un seul instant, que le Français va être conciliant ? La manière dont il a été traité ces derniers temps, ne l'incitera pas, en toute logique (et, c'est humain), à faire la moindre concession, à ceux qui veulent le chasser de cette manière. Nous savons tous qu'il n'a aucune acrimonie, aucune animosité, aucune haine envers qui que ce soit, mais, tel qu'il nous l'a dit, il ne fera aucun cadeau. Il détient bien sûr des moyens pour faire valoir ses droits, et, surtout ne pas être la victime expiatoire d'une crise collective qui s'est emparée du Stade Tunisien depuis le mois de novembre 2010. Est-ce que ces sans foi ni loi, savent que si le Français s'en va abusivement, le club doit lui verser la totalité des salaires de l'année de contrat qui lui reste ? Est-ce qu'on a prévu un fonds pour cela ? Ce risque, est-il prévu dans son budget, et, peut-il être supporté par celui-ci? En tous les cas, le technicien qui a passé six ans à l'ASEC Mimosas d'Abidjan, ponctués par quelques récompenses relatées ici même, ne peut pas être quelconque. Au fait, au fond, il est plus grand que le Stade Tunisien, un club qui ne veut pas, et, ne peut pas, pour les raisons relatées, revenir à la hauteur de ses semblables historiques. MAE NB : au moins deux des quatre grands clubs du pays, cherchent à s'approprier le technicien français.