Il s'avère de plus en plus que dans l'avion stadiste il n'y a pas de pilote, et, l'atterrissage forcé, a de fortes chances de générer des dégâts considérables. Il était écrit que contre le CSS, le club du Bardo allait laisser des plumes, et ce, pour les maintes raisons que tout le monde connait depuis belle lurette. Après le match, les cadors du club, excepté Adel Chamakh, se sont évaporés, abandonnant le staff technique, et, les joueurs. Phénomène étrange, parce qu'ils avaient besoin de sentir protégés, soutenus, ou assistés. Soit on qualifie leur dérobade d'erreur de jeunesse, soit on la signifie d'incapacité à gérer une crise. Nous n'avons pas à nous attarder sur ces détails, nous n'avons pas à fouiner dans les consciences personnelles, mais, il est de notre devoir de mettre en exergue une déclaration du coach principal, le Français Patrick Liewig. Le technicien émérite avait tenu à rappeler à tous, en particulier aux stadistes, que s'il avait envie de partir, il l'aurait fait depuis belle lurette. Mais, il tient à honorer son contrat avec le club du Bardo, et, il rappelle, qu'il a combattu pour que le club se maintienne debout, au propre comme au figuré, et, qu'il n'arrêtera pas de lutter contre la médiocrité qui s'est emparée du club, le mauvais sort qui le harcèle, et, les difficultés qui freinent la marche de celui-ci. Une belle leçon pour beaucoup de présumés responsables stadistes, dont le comportement, et, les agissements sont perçus par la majorité silencieuse, comme étant les derniers galops de la fin. Nous ne pouvons pas non plus parler des réunions officieuses qui se tiennent dans les coulisses, mais, les sages du club, aux dernières nouvelles, vont bientôt passer à l'action, en vue de préparer dès aujourd'hui, la saison prochaine. Ces derniers sont choqués, que certains dont le passé est noir cherchent à rebondir par le biais du Stade Tunisien, et, jurent qu'ils feront tout pour garder Patrick Liewig, aux fins d'une mise en place d'une vraie politique de jeunes. NB : arrivé au 30 juin courant, le coach français bouclera son quatrième mois sans le moindre salaire. On commence à croire que les décideurs provisoires font exprès de ne pas le payer. Pas sorcier de deviner pourquoi.