Rayonnant comme d' habitude, le chanteur Noureddine Béji toujours égal à lui-même, a été l'hôte du festival de la Médina de Nabeul à l'espace Sidi Ali Azouz . Ce soir là, il a présenté son show coutumier composé de ses meilleures chansons et de quelques unes des immortelles des grands disparus de la chanson arabe. Noureddine a entamé la soirée avec des morceaux de malouf et de mouachahats exécutés avec aisance, emportant l'enthousiasme du public. Son nom suffit pour remplir de joie le cœur de ses admirateurs et les motiver à venir en grand nombre assister à son concert alliant le chant lyrique et la musique arabe classique. Il a su capter l'attention de ses fans en interprétant une série des succès d'Ali Riahi : « Mahabitch », « Tikwit » et « Bit Echaar » . Pratiquement à chaque chanson, il fait participer le public en lui donnant les premiers mots des refrains. En effet, il y a quelque chose d'original chez ce chanteur avec ses nouveaux airs plus rythmés et gais, ses improvisations sur scène. Les applaudissements, cris de joie et de liesse fusaient de partout parmi l'assistance pour exprimer le plaisir et le privilège d'assister à un tel spectacle, animé par un artiste qui, une fois sur scène, a préféré avancer plus vers la foule qu'il dominait allégrement, en lui servant des chansons enivrantes . La fête a battu son plein et pris de l'ampleur avec l'interprétation des succès de Abdelawaheb et Sabah Fakri . Jeunes et adultes assoiffés de bonne musique n'ont pas tardé à se laisser prendre par le rythme des mots et de la musique ! Une véritable symbiose et une parfaite harmonie se sont créées tout naturellement entre Noureddine et le public surtout lorsqu'il se mit à chanter « Lil Zahi » et plusieurs morceaux d'El Hadhra. Ivresse des mots, des poèmes, des chants et des rythmes. Le public ravi essaie de vivre cette atmosphère et par la même, découvrir ces chants soufis qui de nos jours demandent à être plus connus dans nos cultures.