Ça passe ou ça casse. Cette expression s'applique parfaitement à notre onze représentatif quand il affrontera en début d'après-midi son homologue malawite pour le gain du deuxième billet qualificatif en phase finale de la CAN 2012. Ce droit de passage sera complètement acquis en cas de victoire à Blantyre ; mais un match nul ne nous élimine pas pour autant et mieux encore il préserve intactes nos chances de qualifications intactes s'il est réalisé sur le score de trois buts partout et plus. La Tunisie aura ainsi en plus du meilleur goal différence (+6 contre +5 au Malawi) un autre avantage : l'ascendant dans les deux confrontations directes (à l'aller les deux équipes ont fait match nul (2-2). Mais pour Sami Trabelsi et ses protégés ce genre de calcul est exclu. Seule la victoire, en effet, figure dans leur viseur, leur valant de se mettre à l'abri d'une éventuelle mauvaise surprise au cours de la prochaine et dernière journée de ces éliminatoires. Mission difficile mais point impossible Bien sûr que la tache de nos joueurs s'annonce ardue pour plusieurs considérations. On en citera entre autres l'épreuve du déplacement, la valeur confirmée de l'adversaire, les absences de quatre éléments qui ont leur importance dans le groupe à savoir : Darragi, Y. Msakni, Korbi (suspendus) et Abdennour (blessé) sans compter les retombées d'un déplacement harassant , conséquent des impondérables et autres aléas propres aux safaris africains. Mais en dépit de tous ces facteurs réunis les Mathlouuthi et consorts sont en mesure de battre le Malawites chez eux, s'ils parviennent à exploiter convenablement leurs nombreux atouts. Privilégier le jeu collectif Bien que techniquement nos joueurs sont supérieurs à ceux du Malawi qui tirent l'essentiel de leur force de leur jeu collectif, ils auront intérêt à rivaliser à ce niveau avec leur adversaire. La nature synthétique de la pelouse qui rend difficile le contrôle du ballon, transformant de ce fait, les gestes techniques en un exercice fort aléatoire, doit pousser la Tunisie à opter pour un football collectif fait d'une seule touche, caractérisé par une circulation rapide de la balle. Pour espérer s'y prendre avec la réussite escomptée, nos joueurs doivent faire preuve à la fois d'une constante présence mentale et d'une application tactique sans faille. Réussir une probante disposition sur le terrain avec notamment une occupation rationnelle de l'aire du jeu et application méthodique du démarquage pour offrir ainsi au porteur du ballon plusieurs opportunités de jeu, constituent des facteurs de réussite importants Bien exploiter les balles arrêtées Autre atout de taille : les balles arrêtée lesquelles, bien exploitées, pourraient s'avérer déterminantes. Nos joueurs beaucoup plus habiles dans ce genre d'exercice que leur adversaire seront avantagés par leurs plus grandes, leur conferant une évidente supériorité dans les duels aériens Une formation sans surprises Sami Trabelsi a fait preuve de conservatisme dans le choix de sa formation qui est, à un élément près, celle qu'il a alignée face au Mali. Performante sur le plan offensif, elle a, ce jour là, laissé entrevoir d'inquiétantes carences défensives qu'elle déplora quelques jours plus tard lors du deuxième test livré contre la Jordanie. Ce compartiment doit soigner impérativement son rendement contre un adversaire qui dispose de solides arguments en attaque pour que nos représentants puissent obtenir gain de cause. Formation probable : Mathlouthi, Boussaidi, Chammam, Hichri, Jmel, Ragued, Traoui, Chedly, Allagui, Dhaouadi, Jomaâ