Avant même de commencer (25 septembre, première date annoncée), la saison footballistique a été reportée au 5 novembre pour permettre au calme (après les élections) de se réinstaller. Or, à ce jour, le prochain 5 novembre est, déjà ; lourdement menacé et une reprise à huis-clos est plus que jamais discutée. C'est que les tristes spectacles du week-end « africain » ont provoqué un séisme certain d'autant plus qu'il n'y avait de « public adversaire » et que les incidents étaient entre « partenaires » Il n'y a pas photo : quand on dit huis-clos, cela veut dire coulée du bateau et nos clubs, déjà en mal de finances, vont sombrer dans la souffrance et ne supporteront pas, des mois de plus, sans recette, un scénario synonyme de tempête… Il ne faut pas jouer avec les mots : c'est une question de survie, et le football pris en otage par des bandes organisées, doit être apuré des hordes déchaînées qui sont connues, mais qui bénéficient, étrangement, du silence et de l'immunité. Les clubs doivent se porter partie civile, déclencher et suivre l'enquête judiciaire et la justice doit se rendre à cette évidence que « ce n'est pas un simple match de football », mais d'un complot au nom (et au détriment) du football…