Dans les grands championnats européens, les formations de pointe se sont livrées à une démonstration de force ce week-end. Manchester United a ainsi dominé Chelsea, tandis que le Bayern Munich s'est imposé devant Schalke 04, tenant de la Coupe d'Allemagne. En Italie, Naples a conforté ses ambitions en remportant une victoire de prestige face à l'AC Milan grâce à un triplet de Cavani. Après trois journées en Liga, le FC Valence poursuit son sans faute. Enfin, l'Olympique lyonnais a repris les commandes en Ligue 1. Ligue 1 : Lyon enfonce MarseilleAu soir de la sixième journée de Ligue 1, l'Olympique lyonnais s'installe à nouveau dans le fauteuil de leader. Grâce à leur victoire sur Marseille (2:0), les Gones remontent sur la plus haute marche du podium. Catastrophe pour le vaincu, vie-champion la saison dernière et champion l'année précédente : les Phocéens occupent la dernière place du classement. Tenu en échec (2:2) à Brest après avoir mené 2:0, Montpellier reste aux avant-postes. Toulouse, qui est venu à bout de Bordeaux au terme d'un match spectaculaire (3:2), complète ce trio de tête. Lille a abandonné deux points importants à domicile contre Sochaux (2:2) mais se maintient néanmoins à trois longueurs de l'OL. De son côté, Valenciennes a fêté de fort belle manière sa première victoire de la saison, conquise aux dépens de Dijon (4:0). Pour finir, le promu Evian-Thonon-Gaillard continue de déjouer les pronostics, comme en témoigne son match nul contre le Paris Saint-Germain (2:2). En haut : Olympique lyonnais (14 points), Montpellier, Toulouse (13)En bas : Valenciennes (4), Nancy, Olympique de Marseille (3)Buteurs : Alain Traoré (5 buts), Bafetimbi Gomis, Olivier Giroud, Frédéric Sammaritano (4) La stat : 37 - Mené 0:2 à la pause, Toulouse a complètement inversé la tendance en l'espace de 37 minutes, par l'intermédiaire de Franck Tabanou (53ème), Etienne Capoue (59ème) et Emmanuel Rivière (90ème). Premier League : Sale temps sur Londres La saison commence sous de mauvais auspices pour Arsenal et Fulham. Lors de la cinquième journée, les Gunners ont concédé une inquiétante défaite (3:4) à Blackburn. Quant aux Cottagers, ils ont arraché le nul à Manchester City. Malgré ce résultat encourageant, les hommes de Martin Jol sont aujourd'hui relégables. Toutefois, les Citizens ont sans doute perdu deux points précieux dans la course au titre. Cette contre-performance fait évidemment les affaires de Manchester United, vainqueur de Chelsea 3:1 à domicile. Pour l'heure, les Red Devils continuent donc leur cavalier seul en tête du classement. Dimanche, Tottenham a fait son grand retour dans le haut du tableau, à la faveur de son succès 4:0 sur Liverpool. Sunderland s'est imposé sur le même score devant Stoke, signant du même coup sa première victoire de la saison. En haut : Manchester United (15 points), Manchester City (13), Chelsea (10) En bas : Fulham, Bolton Wanderers, West Bromwich Albion (3)Buteurs : Wayne Rooney (9 buts), Sergio Agüero (8), Edin Dzeko (6) La stat : 3 - Les trois promus Norwich, Swansea et les Queens Park Rangers ont tous gagné ce week-end. Les deux premiers ont enregistré leur premier succès, les seconds l'ont emporté pour la deuxième fois. Serie A : Un quatuor en têteDeuxième du dernier championnat, l'Inter Milan peine à trouver ses marques en ce début de saison. Battus 0:1 par Trabzonspor en Ligue des champions de l'UEFA, les Nerazzurri ont enchaîné sur un triste match nul (0:0) avec l'AS Rome. Après deux journées, les Milanais courent toujours après leur première victoire en Serie A. L'AC Milan a lui aussi connu un week-end difficile. Le champion d'Italie en titre a lourdement chuté (3:1) à Naples. Fort de ce succès, les Azzurri ont repris les commandes du Calcio. La Juventus a, quant à elle, fêté son deuxième succès consécutif et reste sur les talons des Napolitains. Cette fois, c'est Sienne qui a subi les foudres de la Vecchia Signora (1:0). Vainqueur à Florence (2:0), l'Udinese affiche également six points au compteur après deux levées. Cagliari complète le groupe de tête, grâce à sa victoire 2:1 sur le promu Novara. En haut : Naples, Juventus, Udinese, Cagliari (6 points) En bas : Cesena, Bologne (0), Atalanta Bergame (-2)Buteurs : Edinson Cavani, Sebastian Giovinco (3 buts), Antonio di Natale, Fabrizio Miccoli, Diego Milito, Maximiliano Moralez (2) La stat : 0 - Si Catane n'a toujours pas encaissé le moindre but après deux journées, les deux autres promus Sienne et Bologne n'ont pas encore réussi à trouver le chemin des filets. La Liga : Un promu ambitieuxNouveau venu parmi l'élite, le Betis Séville a bien failli s'emparer des commandes de La Liga. Le promu s'est imposé 3:2 devant l'Athletic Bilbao mais concède la première place en raison d'une différence de buts inférieure. Dans le même temps, le FC Valence a lui aussi signé son troisième succès en autant de sorties. Ce week-end, le leader s'est imposé sur le terrain de la lanterne rouge, le Sporting Gijon (1:0). De son côté, le FC Barcelone s'est livré à un véritable festival offensif aux dépens d'Osasuna. La club basque a été battu 8:0, alors qu'il n'avait concédé qu'un but lors des deux premières journées. À la surprise générale, le Real Madrid s'est incliné 0:1 sur le terrain de Levante. À l'inverse, le Rayo Vallecano est allé gagner sur le terrain de Getafe et se replace dans le haut du tableau. Enfin, l'Atlético de Madrid a signé son premier succès de la saison en battant aisémen le Racing Santander (4:0). En haut : FC Valence, Betis Séville (9 points), FC Barcelone, FC Séville (7) En bas : Racing Santander, Villarreal (1), Sporting Gijon (0)Buteurs : Lionel Messi, Roberto Soldado (5 buts), Cristiano Ronaldo (4) La stat : 6 - Comme le nombre de 1:0 recensés ce week-end en première division espagnole. L'exploit de cette troisième journée est à mettre au crédit de Levante, tombeur du Real Madrid. Bundesliga : Avantage aux outsiders Le FC Cologne et Kaiserslautern ont remporté des succès inattendus face à leurs grands rivaux sur le plan local. Les Geißböcke ont créé la surprise en battant le Bayer Leverkusen 4:1 sur sa pelouse. De leur côté, les Roten Teufel ont signé leur première victoire de la saison, contre Mayence (3:1). En revanche, Hambourg ne parvient toujours pas à décoller. Battu à domicile par le Borussia Mönchengladbach (0:1), le HSV reste vissé à la dernière place. À l'autre bout du classement, le Bayern Munich est revenu avec les trois points de son déplacement à Gelsenkirchen face à Schalke 04 (2:0). En infériorité numérique pendant 73 minutes, le Werder Brême a démontré de belles qualités morales pour ramener le point du nul de Nuremberg (1:1). Après avoir mené au score à Hanovre, le Borussia Dortmund a craqué lors des deux dernières minutes du match et laissé filer une victoire qui lui tendait les bras (1:2). En haut : Bayern Munich (15 points), Werder Brême, Mönchengladbach (13) En bas : Fribourg (4), Augsbourg (3), Hambourg (1) Buteurs : Mario Gomez (8 buts), Papiss Cissé (5), Klaas-Jan Huntelaar, Ryan Babel, Roberto Firmino (4) La stat : 13 - Hambourg reste sur une terrible série de 13 matches sans victoire. La situation devient critique pour le doyen de la Bundesliga, qui n'a jamais été relégué de toute son histoire.
Les 10 différences entre Lionel Messi et Cristiano Ronaldo “On me siffle parce que je suis beau, riche et un footballeur fantastique.” Depuis le début de saison, Cristiano Ronaldo avait été plutôt discret, même après les clasicos honteux du mois d'août. Mais la vedette lusitanienne du Real Madrid, la cheville ensanglantée à Zagreb, est sortie de sa boîte. Et pour El Mundo Deportivo, tout (ou presque) le sépare de Lionel Messi. 1 L'un est humble, l'autre narcissique Pas besoin de vous faire un dessin avec Cristiano Ronaldo. Lionel Messi ne se vante jamais de son physique et trouve même que Piqué est le plus beau joueur du Barça (NDLR: dans une interview accordée à Fox). 2 L'un est dédaigneux, l'autre respectueux Les Catalans avaient remarqué ce défaut chez CR40 lors de la demi-finale de la Ligue des Champions en 2007-2008 lorsqu'il évoluait à Manchester United. Il n'a pas changé, d'après El Mundo Deportivo. Quant à Leo, c'est tout le contraire. Jamais de gestes inutiles ou de paroles inadéquates pour humilier l'adversaire. 3 L'un est sportif, l'autre pas Il pose pour la caméra, il gesticule, il bombe le torse, il discute des décisions arbitrales, il se plaint de l'adversaire... Ca, c'est pour Cristiano Ronaldo. Le Ballon d'Or 2010 ne perd pas son temps et il se relève immédiatement après une faute pour faire jouer ses partenaires et surprendre l'adversaire. 4 L'un est égocentrique, l'autre solidaire Le natif de Rosario (Argentine) ne parle jamais de lui à la première personne. Il a toujours répété qu'il devait ses récompenses individuelles à son équipe. “Sans moi, vous seriez à 20 points du Barça”, aurait dit le numéro 7 du Real Madrid. Il se dit que le vestiaire madrilène ne supporte pas toujours les frasques de Cristiano Ronaldo. 5 L'un est individualiste, l'autre généreux C'est probablement le plus grand défaut de l'ancien joueur du Sporting Portugal et de Manchester United. Surtout dans les grands rendez-vous. La Pulga, l'an passé, n'a pas simplement marqué 53 buts. Elle a aussi donné 25 passes décisives. 6 L'un est mannequin, l'autre exemplaire Tout comme David Beckham, Cristiano a également posé comme mannequin en petite tenue pour Armani. Il n'y a pas que Manchester United qui unit les deux hommes. Lionel Messi a également pris la pose devant les objectifs. En précisant juste avant à son entourage que le football serait toujours sa priorité. 7 L'un est égoïste, l'autre altruiste C'est Sara Carbonero, la compagne d'Iker Casillas (Real Madrid), qui a défini le natif de Funchal comme quelqu'un d'individualiste. Au Barça, ses coéquipiers sont unanimes: Leo est le premier à déclencher le pressing dans le camp rival. C'est l'une des clés de la réussite des Blaugranas. 8 L'un est un vantard, l'autre raisonnable L'Argentin ne critique jamais les arbitres. Jamais un commentaire déplacé. Ni de provocations. Il est tellement prudent que ses déclarations sont même parfois ennuyeuses. Tout le contraire de CR40, d'après El Mundo Deportivo. 9 L'un est jaloux, l'autre indifférent Lionel Messi aime évidemment gagner des titres collectifs et individuels. Mais il ne frime jamais. Cristiano Ronaldo aime rabaisser ses adversaires en leur demandant: Combien tu gagnes, toi? (NDLR: comme son altercation avec Pandiani la saison dernière) 10 L'un est détesté, l'autre admiré Malgré ses qualités, l'international portugais est sifflé partout (hors Madrid bien sûr). Tout ça, à cause des neufs points relevés ci-dessus. Il récolte ce qu'il a semé. Lionel Messi, en revanche, est respecté aux quatre coins du monde. Parce que son football n'est pas arrogant.