Le Printemps Arabe, semble avoir dépassé ses limites géographiques en atteignant les capitales du monde entier. Mais il semble aussi que les limites financières de ce Printemps Arabe, sur les pays de la région, ont été à leur tour dépassées, et de loin. Il s'agit de coûts qui se sont élevées à 56 milliards de dollars, selon le bureau de consultations sur les risques politiques Geopolicity qui a conduit une étude sur les impacts fiscales des révolutions en Tunisie, en Libye, en Egypte, en Syrie au Yémen et au Bahreïn. « Le Printemps Arabe a jusqu'à maintenant beaucoup coûté aux pays qui ont connu des révolutions. Il s'agit d'une somme qui avoisine les 55,84 milliards de dollars en 2011 seulement. Ceci sans compter les pertes en vies humaines, les destructions de l'infrastructure, les pertes en matière d'affaires et en matière d'investissements directes étrangers », indique le bureau d'étude dans son rapport. Les chiffres avancés, combinés avec les coûts supportés par le PNB et aux finances publiques, ont montré que la Syrie, et à elle seule, a accusé une perte de 27.3 milliards de dollars. La Tunisie a totalisé des pertes de 2.5 milliards de dollars (prés de 4 milliards de dinars). L'Egypte qui avait suivi a accusé des pertes de 9,8 milliards de dollars, alors que les pertes de la Libye s'élèvent à 14,2 milliards de dollars. « La Libye, l'Egypte et la Syrie ont jusqu'à maintenant payé chère la facture, que ce soit sur le plan humain que sur le plan financier », lit-on aussi dans le rapport. Le nombre des personnes ayant perdu la vie en Syrie s'élève à 3000 personnes, selon les statistiques des Nations Unies. Le nombre de personnes ayant perdu la vie en Libye n'a pas jusqu'à maintenant été délimité, mais selon beaucoup d'experts, il est attendu qu'il dépasse le nombre de morts en Syrie.