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Des fourberies de Samir El Wafi, à la force tranquille de Cheikh Rached !
Mémoire du temps présent
Publié dans Le Temps le 01 - 11 - 2011

Ce « cabotin » de Samir El Wafi est en train de frapper de grands coups dans le paysage médiatique avec son émission « Assaraha Raha » (la franchise… repose) sur Hannibal TV.
En effet, cette « heure de vérité » manière tunisienne a permis de sonder l'opinion sur l'acceptabilité de « l'interdit » sur nos écrans cathodiques dans la mesure où l'audace du journaliste est allée jusqu'à donner la parole à un certain Borhane Bessaïess polémiste contesté de toute part par sa défense du Dictateur et sa « Régente » à Al Jazira.
Qui oserait le faire, à part le Canard enchaîné de France ou les « Guignols » de Canal Plus. Et pourtant, il l'a fait !
Alors que le « Ron-Ron » des débats stéréotypés continue chez les concurrents et pour s'en convaincre, revoyez le dernier du samedi 29 octobre 2011, de la « Nationale Une » où M. Mansour Moâlla, le plus grand argentier du pays après feu Hédi Nouira et ancien ministre de Bourguiba, s'est contenté de jouer les figurants sur un plateau « assommant », Samir El Wafi joue les perturbateurs des idées reçues et se permet de s'attaquer aux « citadelles » les plus en vue et les plus inaccessibles.
La dernière était consacrée au Cheikh Rached El Ghannouchi, leader du mouvement Ennahdha et vainqueur des premières élections post-révolutionnaires.
Il est inutile de consulter l'audimat, mais je présume que ça était un tabac !
Je veux tout de même faire quelques réserves sur la forme parce qu'à force de « harcèlement » l'intervieweur ne laisse même pas le temps à l'invité de répondre à son aise. Par ailleurs, à force d'être accusateur à la limite d'une certaine agressivité verbale, on se demande comment le Cheikh Rached n'est pas allé, à la limite, jusqu'à « s'excuser » d'avoir remporté ces élections … ! Il faut reconnaître que certains passages étaient non seulement provocateurs, ce qui est apparemment le but de l'émission, mais excessifs !
Revenons au contenu et là, face aux « fourberies » de Samir, le Cheikh a joué la « force tranquille » imperturbable, même sur des questions aussi pertinentes que les libertés… toutes les libertés, les acquis de la femme, l'ouverture de notre pays sur l'Occident nos alliances avec l'Europe et les Etats-Unis d'Amérique qui sont nos bons amis depuis des siècles.
Le patron d'Ennahdha reconnaît la spécificité tunisienne même dans l'islamité et promet de protéger les libertés personnelles et individuelles des Tunisiennes et des Tunisiens ce qui implique le respect de l'identité et cette manière d'être « tunisien ».
Il va jusqu'à affirmer que l'Islam est lui-même dans la modernité et qu'il n'y a rien dans les textes sacrés qui s'y oppose, bien au contraire.
A propos de l'alcool, du tourisme et de l'intérêt bancaire, le Cheikh assure que rien ne bougera, mais il reste ouvert à d'autres produits touristiques et financiers en conformité avec l'orthodoxie islamiste, mais ceci en plus.
Voilà qui est rassurant et stabilisateur ?
Nous l'avons dit dans une chronique précédente, qu'une majorité, « non absolue », mais confortable ne peut qu'être bénéfique pour la stabilité du pays en ce moment. L'éparpillement des courants de la gauche démocratique et l'ambition éphémère et démesurée de certains « indépendants » et micro-partis, véritables poupées russes, sans consistance ont fait que Ennahdha a réalisé ce score tant envié de 41% des voix.
Ceci ne diminue en rien le mérite de ce mouvement aguerri par les répressions de l'ancien régime et qui a su mobiliser les électeurs de toutes les catégories sociales en étant proche des citoyens et de leurs aspirations profondes.
Un grand regret tout de même et nous savons qu'il est parfois bien difficile de pardonner, surtout en politique : l'attitude du Cheikh Rached, vis-à-vis de Bourguiba.
Le journaliste, bien éveillé et usant de ruse, lui tend le « piège » Bourguiba en lui rappelant que le Premier ministre turc, Erdogan, « son ami », garde dans son bureau officiel le portrait d'Attaturk, symbole de la Turquie moderne, et le Cheikh Rached réagit en démontrant son incapacité actuelle, peut-être, à tourner la page ! Dommage !
Bourguiba, le libérateur de la Tunisie, le fondateur de l'Etat national moderne, a connu plus de prisons que le Cheikh Rached lui-même. Il a failli être condamné à mort, comme lui, par la justice du protectorat colonial français, après les émeutes de 1938, réclamant, justement, « un Parlement tunisien » !
Bourguiba a, certainement, été incapable, lui aussi, à partir de 1970, de vision et de projection vers le futur. C'est vrai qu'il aurait pu préparer beaucoup plus le pays à la démocratie, au pluralisme et à l'alternance politique, mais attention, Bourguiba n'est pas rien, bien au contraire ! Consultez l'internet et vous verrez le nombre de thèses, de doctorat et de PHD en Europe, en Amérique et dans le Monde arabe qui ont été consacrées à son œuvre colossale !
Bourguiba est le père de la nation et son souvenir est immortel !
Bravo Samir… Tu as réussi à m'enflammer ce jour… sacré malin !
jerbietbnin
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