Le gouvernement de la Zambie a en effet décidé de remettre une prime de 59 000 dollars à chaque joueur de la sélection nationale qui a remporté la Coupe d'Afrique des Nations. C'est le ministre du Sport, Chishimba Kambwili, qui a annoncé cette décision. Cette prime ira s'ajouter à celle déjà promise par la Fédération de football. Il s'agit là d'une somme particulièrement généreuse pour un pays où 70% de la population vit sous le seuil de pauvreté et où le salaire annuel moyen est de 1500 euros. Mais bon, l'exploit réalisé et la joie provoquée par une telle victoire, elle, n'a pas de prix. La CAN va faire du bien aux comptes en banque des joueurs zambiens. Le gouvernement de la Zambie a en effet décidé de remettre une prime de 59 000 dollars à chaque joueur de la sélection nationale qui a remporté la Coupe d'Afrique des Nations. C'est le ministre du Sport, Chishimba Kambwili, qui a annoncé cette décision. Cette prime ira s'ajouter à celle déjà promise par la Fédération de football. Il s'agit là d'une somme particulièrement généreuse pour un pays où 70% de la population vit sous le seuil de pauvreté et où le salaire annuel moyen est de 1500 euros. Mais bon, l'exploit réalisé et la joie provoquée par une telle victoire, elle, n'a pas de prix. La recette du succès zambien Depuis ce dimanche soir, la Zambie est championne d'Afrique des Nations. Chronofoot a donc décidé de faire un focus sur les clés de la réussite des Chipolopolos dans cette 28e CAN, qui s'est déroulée au Gabon et en Guinée Equatoriale. La cohésion collective Pour chacun des pays présents dans cette compétition, le degré de risque offensif était bien calculé. Pour la Zambie, la seule option de jeu était de déstabiliser l'adversaire en l'attaquant de tous les côtés. Les gabarits des Zambiens, assez fins, en ont fait une équipe endurante et vivace, très difficile à malmener. Aussi, les Zambiens étaient très bien préparés pour le tournoi. Dès la fin décembre, les 23 joueurs étaient réunis pour se lancer à l'assaut de l'épreuve, afin d'avoir plus de cohérence que les grandes nations, réunies deux ou trois semaines plus tard. Avec 4 joueurs titulaires qui comptent plus de 50 sélections, c'est un groupe bien encadré qui s'est présenté à la CAN. Une vraie grosse nation africaine Contrairement à ce qui peut être pensé, ce pays d'Afrique australe est l'une des nations historiques du continent. Avec un bilan de 15 participations depuis son indépendance en 1964, la Zambie compte le 5e meilleur bilan en terme de points obtenus en Coupe d'Afrique. Ce n'est donc pas une découverte mais plutôt la renaissance d'un monument qu'a proposé cette édition 2012. Il ne manque plus à la Zambie qu'une participation en Coupe du Monde pour augmenter sa notoriété. Mais les Zambiens comptent trois finale de la CAN et un Ballon d'or africain en 1988, alors attribué à Kalusha Bwalya. Un entraîneur ambitieux et réaliste Dès le début du tournoi, Hervé Renard disait viser le dernier carré, pour faire mieux qu'en 2010. Force est de constater que son idée s'est révélée exacte sur le terrain, avec à son actif les scalps d'épouvantails comme le Sénégal, le Ghana et la Côte d'Ivoire. D'un point de vue tactique, la Zambie fut l'une des rares équipes à évoluer avec deux attaquants. Le technicien français a donc pris des risques, mais l'épreuve des faits lui a finalement donné raison. En demi-finale, Renard s'est distingué par un coaching parfait. Après 4 matches éreintants, il a en effet reposé son avant-centre Emmanuel Mayuka pendant la première période. Puis en seconde, c'est lui qui a marqué le seul but de la rencontre grâce à sa fraicheur. Constater que le panache et la vista d'un entraîneur motivé peuvent mener sa formation à la victoire finale est plus que réjouissant pour un amateur de beau jeu qui se respecte. Hervé Renard a apporté une cure de jouvence au football africain. Des joueurs en pleine éclosion La Zambie peut également être optimiste pour l'avenir car plusieurs joueurs phares sont encore très jeunes. Derrière, Stoppila Sunzu (22 ans) compte déjà une belle expérience dans la charnière centrale. Il évolue au TP Mazembe, un club de premier rang en Afrique. Devant, c'est Emmanuel Mayuka qui incarne la révélation du tournoi, avec ses 3 buts. A seulement 21 ans, le joueur des Young Boys Berne est devenu le buteur titulaire des Chipolopolos. Troisième grand espoir, Nathan Sinkala, milieu de 20 ans, qui évolue encore aux Green Buffaloes en Zambie. Son apport dans l'entrejeu a été important, avec des percussions offensives en nombre. Bref, l'avenir est radieux pour la Zambie, qui peut désormais se permettre de rêver sans rougir à une phase finale de Coupe du Monde.
L'attaquant gabonais,Daniel Cousin: «Si Rohr continue, je pars» Alors qu'il vient de s'engager avec les Glasgow Rangers, Daniel Cousin, l'attaquant des Panthères du Gabon, juge que son sélectionneur Gernot Rohr lui a manqué de respect pendant la CAN. Il conditionne son avenir international au départ du coach, dont le contrat s'achève à la fin du mois. Daniel, sur votre page Facebook vous tenez les propos suivants : « Si Rohr prolonge son contrat qui se termine le 1er mars, je ne reviendrais plus en sélection. Il m'a manqué de respect pendant toute cette CAN me faisant passer pour un vieux joueur fini qui ne méritait pas le brassard ». Est-ce que vous confirmez ses propos ? Oui je confirme mes propos. Il m'a manqué de respect pendant toute la compétition. Dès le début, il n'a pas eu une attitude claire. Il me fait rentrer 7 minutes face au Niger. Il a tout fait pour que je ne garde pas mon brassard et que ce soit Ovono qu'il le récupère. Comment vous l'a-t-il expliqué ? Il venait me voir de temps à autre pour me dire que je ne pourrai pas tenir physiquement pendant tout un match. Et il a tout fait pour me fragiliser pendant la compétition. Il me disait que c'était la Fédération qui ne voulait pas que je joue. J'ai pris des renseignements au sein du staff et cela n'était pas vrai. Pourquoi n'avoir rien dit de votre mal-être ?Tant que l'équipe gagnait, je ne disais rien. A la mi-temps de la rencontre face au Maroc, on est menés 1-0, les joueurs me réclament. Je rentre, j'ai la chance de marquer ce but. Il est clair que Gernot Rohr ne fait pas l'unanimité au sein de l'effectif. Après notre élimination, je l'ai dit aux gens de la Fédération. Tout le monde est au courant. Je n'ai rien à cacher. Et j'ai pris le soin de gérer mes états d'âme pendant la compétition. Pour sa défense, Gernot Rohr pourrait dire tout simplement que c'était ses choix de sélectionneur... Ses choix, je les respecte et je les respectais. C'est son comportement que je n'ai pas apprécié. C'est différent..
Rabah Madjer revient sur la participation des Marocains : «Ils sont sortis par la petite porte» Madjer est l'une des icônes vivantes du football algérien. Il avait été l'un des spectateurs malheureux de la défaite des Algériens (4-0) face au Maroc le 4 juin 2011. D'où la surprise de l'ancien joueur du FC Porto en constatant l'élimination précoce des Lions de l'Atlas lors de la CAN 2012. «Je pense que quand ils ont gagné contre l'Algérie par 4 buts à 0, on a toute suite dit que c'était la meilleure équipe d'Afrique. Et voilà, dès le premier tour de la Coupe d'Afrique, ils sont éliminés. Cela prouve qu'il y a encore beaucoup de travail à faire », a notamment confié Rabah Madjer dans les colonnes du site footafrica365.fr. Il est vrai que le joueur algérien avait été impressionné par le niveau des Lions de l'Atlas face aux Fennecs et ne s'était pas empêché de faire du Maroc l'un des favoris pour remporter la CAN 2012. Plus dure fut le retour à la triste réalité pour les hommes d'Eric Gerets, incapables de franchir le second tour d'une compétition où ils faisaient des grands favoris. Madjer est le second technicien algérien à s'exprimer sur le cas marocain après Abdelhak Benchikha, qui n'avait pas mâché ses mots vis-à-vis de l'équipe marocaine. Mais le ton empreint de pondéré de Rabah Madjer n'a d'égal que la virulence des critiques proférées par une longue liste d'anciens joueurs internationaux marocains, à commencer par Aziz Bouderbala et Salaheddine Bassir. En l'espace de quelques jours, Eric Gerets est en effet passé du statut d'icône nationale à celui de paria pour certains anciens joueurs mais également pour la majorité des journalistes marocains. A ce sujet, la prochaine rencontre amicale du Maroc face au Burkina Faso, prévue le 29 février prochain, pourrait avoir lieu au complexe Moulay Abdallah afin de minorer le nombre prévisible de spectateurs et éviter ainsi tout risque de grabuge.
Les Eléphants accueillis en héros De retour en Côte d'Ivoire après leur défaite en finale de la Coupe d'Afrique des Nations face à la Zambie, les Eléphants ont été acclamés lundi par des milliers d'Ivoiriens à leur descente d'avion. Ils étaient des milliers à attendre l'arrivée des Eléphants lundi. De retour en Côte d'Ivoire après leur défaite en finale de la Coupe d'Afrique des Nations face à la Zambie, Didier Drogba et ses coéquipiers ont été accueillis par de nombreux supporters lundi à leur descente d'avion. Tous vêtus du maillot orange, la foule de fans ivoiriens chantaient et dansaient. Certains étaient même hissés sur des arbres ou des monuments en ce jour, décrété férié par les autorités. L'ambiance était à la fête et les fanfares étaient au rendez-vous. Et ce, malgré la défaite. « On n'a pas gagné, on s'en fout » scandaient même certains supporters tandis que d'autres brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « découragement n'est pas ivoirien ». Le président Alassane Ouattara et son épouse Dominique étaient également présents. L'occasion pour le président d'exprimer toute sa fierté pour « notre grande équipe nationale après son parcours sans faute. Nos compatriotes sont fiers de vous, bravo à vous. Nous n'avons pas eu de chance et de ce fait la coupe nous a échappé mais ce n'est que partie remise » a-t-il assuré. Touché par une crise politico-militaire entre décembre 2010 et avril 2011, le pouvoir comptait sur une victoire pour accélérer la réconciliation au sein du pays. Ouattara compte désormais sur une victoire de la Côte d'Ivoire lors de la prochaine CAN.