Les choses ne semblent pas vouloir se tasser de sitôt et prendre une bonne tournure du côté du fief de la Zliza et pour cause. Le vice-président sortant Mahmoud Azouzi renie catégoriquement la légitimité de la nouvelle commission créée pour gérer le quotidien et préparer l'AG élective du 20 mars. Assuré du soutien de son président Fethi Yahmed tenant absolument à continuer à présider de Suisse le club car élu démocratiquement par la base selon lui, Azouzi ne veut point céder les commandes qui lui sont déléguées par Yahmed et empêche donc par tous les moyens les nouveaux membres à travailler s'appuyant sur les articles 35 et 47 du statut du club. Curieusement, ces mêmes articles sont pris en considération par la commission ad-hoc pour gérer les affaires courantes en attendant ce 20 mars du fait de la démission de trois membres de l'ex-BD. Des surenchères juridiques avec argumentations des uns et contre-attaques des autres ne jouant nullement en faveur d'un groupe pratiquement livré à lui-même et appelé dans les heures à livrer une ride bataille « footballistique » ce coup-ci à Beni Khalled. Mais dans cette ambiance délétère voire explosive, l'issue de cette rencontre parait cousue de fil blanc à moins d'un sursaut d'orgueil des joueurs sudistes de dernière minute. C'est tout le mal qu'on leur souhaite du reste car autrement et avec la succession infernale des rencontres d'ici le 20 mars, leur passif risque d'être définitivement irrécupérable.