A chacun sa liste. C'est bien beau : mais peut-on être optimiste ? A leur lecture, c'est un peu triste. On s'exprimera de manière réaliste. En effet, ce sont quasiment tous des «ex-futurs», c'est-à-dire, ceux qui ont la peau dure, ceux qui, depuis longtemps, durent et perdurent. Quasiment les mêmes noms qui vont et reviennent, et ça nous fait un peu de la peine. Attention : il peuvent être compétents, honnêtes, passionnés et… même charmants, mais là n'est pas la question. Dans notre sport, dans notre Tunisie, il n'y a pas d'autres gens compétents ? Il n'y a pas d'autres générations ? Sommes-nous, à ce point, incapables d'enfanter une autre race de dirigeants ? En effet, chacun doit faire son temps, chacun doit savoir céder sa place à temps, pour d'autres idées, d'autres conceptions. Mais la route semble barrée, car les « anciens » ont des racines bien implantées, des réseaux, dans les clubs, très futés, et les « nouveaux » n'auront pas les voix, car les voies sont bloquées ! C'est un cercle vicieux. Et le vice est «vieux» et les jeunes n'auront qu'à faire des vœux… pieux ! Fathi EL MOULDI NEIL