Hubert Vélud, n'a finalement pu tenir que trois mois sur le banc du Stade Tunisien. Le divorce était dans l'air, et, se murmurait dans les milieux stadistes. Son remplaçant n'a pas encore été désigné, mais des noms circulent déjà. Pour les solutions de rechange en interne, le nom de Mohamed Jouirou est cité, pour celles externes, Chiheb Ellili est invoqué.Cela importe peu, mais, ce qu'il faut dire sans fard, c'est que le Stade Tunisien, un club de renom, un de nos clubs phares, un des clubs les plus titrés du pays, est en train de couler, et, avec les problèmes qu'il vit, il ne semble pas en mesure de pouvoir se sauver. Cette descente aux enfers est la conséquence logique de cette gestion au pifomètre entamée depuis l'été 2011. Recrutements de joueurs qui font rigoler, engagement d'un coach qui a peur des difficultés, lequel, a été très vite remplacé par un autre qui n'a jamais su imposer ses idées. La section des jeunes, et, les faits divers générés, il vaut mieux ne pas en parler… Bref, tout ceci nous amène à une conclusion, une seule : certains responsables cherchent par tous les moyens à faire payer le coach Hubert Vélud, tous les pots cassés. Franchement, cela est malhonnête, car, son départ ou son maintien (parce que, au fond, aucune décision n'a été prise, et, la réunion ad hoc de dimanche soir, n'a accouché de rien) n'est pas le véritable problème. Moyens très restreints, valeur technique très moyenne de l'effectif, une équipe qui n'attire plus faute de résultats… Ajouter à cela l'insouciance, et, l'inexpérience du bureau directeur, ou, plutôt des principaux décideurs qui n'ont aucune idée sur la gestion juste, et, rationnelle d'une association sportive, vous finirez par conclure que la situation actuelle ne surprend pas outre mesure. Tout est une question d'hommes. Les dirigeants valables font un bon club, font de bons joueurs. Ceux qui ne le sont pas, ou ceux qui se sont accaparés illégalement, et, honteusement les commandes, et, qui privilégient l'intérêt personnel, avant toute autre chose (ceux là mêmes qui jouent à la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf) ne pourront jamais redorer le blason du Stade Tunisien. Les stadistes ont besoin de responsables qui puissent les faire rêver. Des personnes qui ont un véritable projet, et, non pas de petits valets.