Deux dames, la mère et la fille, ont comparu en liberté devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis, accusées d'avoir agressé une propriétaire d'un commerce de produits de beauté. Au cours de la journée du 20 Janvier 2011, la commerçante s'est dirigée au poste de police de la Marsa Ouest et a déposé plainte contre une jeune dame et sa mère, les accusant d'avoir cambriolé sa boutique après avoir brisé la vitrine donnant sur la rue, et d'avoir fracturé la serrure de la porte. Convoquées, les deux impliquées ont nié les faits. La fille a déclaré que la boutique est la propriété de son père, ce dernier a mis fin au contrat de location qui le liait à la plaignante, mais qu'il s'est trouvé devant le refus catégorique de cette dernière de quitter les lieux. Ce qui l'a poussé à s'adresser à la justice. Un jugement a été prononcé en faveur du père obligeant la locataire de remettre les clés, mais le jugement n'a pas été exécuté. De passage devant la boutique, les deux impliquées se sont adressées à la plaignante pour lui demander de se soumettre au jugement prononcé et de quitter les lieux. Ceci bien entendu a déplu à la plaignante. Une altercation verbale a dégénéré et les antagonistes sont arrivées aux mains. La jeune fille a déclaré que la propriétaire l'a tirée par les cheveux et l'a poussée énergiquement sur la façade de la vitrine d'exposition en verre et que celle-ci s'est brisée par le choc. La mère de la jeune fille a déclaré qu'elle n'était pas présente lors de cette altercation et qu'elle a été informée par oui dire. Elle a déclaré que les personnes ayant témoigné en faveur de la plaignante étaient les amies de cette dernière. Le juge a décidé de reporter l'affaire à une date ultérieure pour le prononcé du verdict. Il a laissé les deux dames impliquées en liberté provisoire.