«Mon14» est un film documentaire tunisien, (d'après une idée d'Amira Mimouni ) qui a pour objectif de relater la réalité de ce qui s'est passé en Tunisie lors de la fameuse journée du 14 janvier 2011. Ce récit est basé sur des histoires vraies, des faits réels, des témoignages de citoyens tunisiens qui ont vécu cette journée historique qui s'est achevée par la fuite de Ben Ali. A travers ces témoignages enregistrés dans les 24 gouvernorats du pays, le film essaie de retracer la réalité de ce qui s'est passé, tout en montrant la richesse des paysages en Tunisie, ainsi que celle de son patrimoine historique. Sans intervenir dans son déroulement, Ismahane Lahmar,la réalisatrice nous présente cette révolution qui n'a jamais été planifiée par le peuple, qui n'a fait que se soulever et agir de façon inattendue pour dire NON à la dictature, NON à l'injustice, NON à l'oppression. Les spectateurs auront ainsi l'occasion de savourer de nombreuses scènes légendaires et témoignages de faits réels qui démontrent le courage des Tunisiens, particulièrement des jeunes, face à ces événements. Ils découvriront une représentation chronologique de la façon dont les citoyens tunisiens ont vécu ces moments uniques de leur histoire. Véritable hymne à la liberté, «Mon 14» pose son regard là où on ne l'attend pas forcément. Il appuie là où ça fait mal et nous montre le vrai visage de la Tunisie et des Tunisiens ordinaires. Pertinente et sincère, l'œuvre porte tout haut la voix des Tunisiens qu'on n'a pas entendue durant de nombreuses décennies et propose une vision profonde, touchante mais subjective que les Tunisiens portent sur eux-mêmes. C'est riche de deux cultures (tuniso-française), que la jeune réalisatrice Ismahane Lahmar a évolué dans la vie, et c'est en puisant dans sa propre vie qu'elle pond en 2008 le scénario de son film «Al Yasmine» qui a été primé par l'atelier des projets aux Journées Cinématographiques de Carthage. Son choix de consacrer sa vie au cinéma et de devenir réalisatrice a été, selon elle, guidé non seulement par la passion, mais aussi par une profonde force émotive et un grand besoin de communiquer. Le 14 ? C‘est au cœur de l'avenue Habib Bourguiba que cette battante de 29 ans se trouvait parmi les manifestants. Comme tout le monde, elle était là, la rage au ventre, en train de vivre ce nouveau souffle de liberté qui balayait toute la Tunisie. Pur produit des deux rives de la Méditerranée, la jeune Amira Mimouni, consultante en stratégies de marque, est diplômée de la prestigieuse institution : Sciences PO. En 2001, elle est élue conseillère municipale en Ile-de-France à l'âge de 20 ans, elle géra le portefeuille de l'urbanisme, la jeunesse et la communication pendant 6 ans tout en s'activant dans le milieu associatif. Passionnée d'art et convaincue que le cinéma est l'un des meilleurs moyens pour communiquer, elle n'a pas hésité à entrer dans ce monde à travers la production de « Mon 14 ». Initiatrice du projet, elle a voulu rendre hommage « aux héros de l'ombre ». Son 14 ? Amira l'a aussi passé à l'avenue Habib Bourguiba accrochée à son téléphone pour faire vivre en live ce jour historique à sa famille restée à Paris Après sa projection à Gafsa (le 20 avril) et à Tozeur ( le 21) « Mon 14 » sera présenté à Kebelli et Douz ( 22) ; Béja (27); Jendouba (28); Siliana (29 vril); Zaghouan (04 mai); Nabeul (5); Kelibia (6); Monastir (11); Mahdia (12) et Kerkennah (13).