Pour son quatrième match d'affilée en championnat, l'Espérance n'a pu obtenir la moindre victoire, ce qui a permis au CAB de lui mettre la pression, en attendant leur rendez-vous, dimanche prochain, à Radès, dans un match en retard, comptant pour la 18ème journée. Il faut dire que depuis l'aventure « mondialiste » au Japon, et notamment le départ de Nabil Maâloul, l'Espérance trouve encore du mal à donner son véritable profil sur le rectangle vert.
Il est vrai que la succession de Maâloul se passe dans la douleur. Il est vrai aussi, qu'il n'est guère aisé de pallier si facilement à l'absence d'un joueur de la trempe de Darragi, capable de changer la physionomie d'une rencontre, par ses prouesses techniques.
Decastel donne l'impression qu'il demeure encore à la découverte de son effectif.
La période d'essai est en train de perdurer. Tout comme l'on comprend mal, certains choix du technicien suisse, à l'instar de laisser moisir sur le banc des joueurs de la qualité de Korbi, M'hirsi, auxquels il leur préférait des néophytes, qui ont pour noms Hadda et autre Boughanmi.
Un autre élément qui constitue un grand point d'interrogation : il s'agit de la « nouvelle » recrue, Iheb Msakni. Voilà un joueur qui a coûté les yeux de la tête (des centaines de milliers de dinars) sans qu'il puisse légitimer les sacrifices consentis pour son recrutement qui pourrait être dicté par des considérations subjectives.
Fait rarissime dans les annales du club : le manque de discipline - ou, alors, comment expliquer ce flot de cartons jaunes et rouges presque chaque week-end.
Ceci dénote d'un manque de professionnalisme constaté chez des joueurs blasés qui ont remporté la Ligue africaine et qui donnent l'impression de perdre la flamme ou plutôt l'envie de mouiller le maillot : C'est la mentalité du joueur tunisien et on n'y peut rien.