Pour cette 2ème journée, les candidats des Lettres ont eu rendez-vous avec la pensée islamique, pour la première fois programmée en deuxième journée à la place de l'épreuve d'arabe qui est reportée à plus tard. Le reste des sections ont affronté l'épreuve de la deuxième matière de base, à savoir, les mathématiques pour la section Math, les SVT pour les scientifiques, l'économie pour la section Economie-Gestion, la technologie pour les sciences techniques et l'algorithme pour la section informatique. Quant aux candidats de la section Sport, ils ont passé l'épreuve des sciences naturelles. Selon la section, la matière de base de cette 2ème journée avait duré soit 3 heures soit 4 heures.
Une petite virée devant quelques centres d'examen de la banlieue sud nous a révélé que le trac que nous avions remarqué la première journée chez certains candidats avait disparu et que la majorité des candidats envisageaient la suite du marathon avec optimisme. Les matières de base ont toujours fait l'objet d'une révision rigoureuse chez les candidats vu leur coefficient assez élevé, c'est pourquoi une bonne performance réalisée en ces matières pourrait garantir leur réussite.
Les littéraires, qui sont sortis vers 10h de l'épreuve de la pensée islamique, affichaient une certaine expression de satisfaction, ayant eu un sujet attendu qui traite d'une question d'actualité, à savoir la législation islamique « La Chari'a » et son adaptation à l'actualité et le recours aux exégèses des penseurs islamiques à part le Coran et la Sunna, bases de la législation en Islam. Aymen, un candidat en Lettres, ne cachait pas sa joie en nous déclarant : c'est un bon sujet d'actualité, depuis la Révolution, on ne parle que de ça ! Je crois que j'ai bien répondu aux différentes questions. D'ailleurs les deux textes-supports sont faciles à comprendre.
A la sortie des scientifiques et des économistes vers 11heures, nous les avons abordés pour leur demander leurs avis sur leurs épreuves respectives. On a pu constater, chez les uns et les autres, des avis mitigés. C'est ce qui a été confirmé par J.B., un candidat scientifique : « L'épreuve me semble un peu dur, notamment en première partie qui comporte un QCM très varié avec des questions sur l'homme, la génétique et les muscles, d'autant plus que chacune des huit questions peut avoir une ou deux réponses correctes, ce qui exige une attention particulière. » La deuxième question de cette première partie a porté sur la reproduction humaine. La deuxième partie notée sur 12 points a été consacrée à la neurophysiologie et à la génétique humaine. Bref, une épreuve trop longue pour être achevée à temps, nous ont avoué certains candidats.
Quant aux candidats d'Economie-Gestion qui venaient de passer l'épreuve d'économie, ils semblaient également satisfaits. Haifa, candidate en Economie-Gestion nous a donné une idée sur cette épreuve : « En général, il n'y a pas eu de surprise, toutes les questions étaient attendues. L'épreuve comporte deux parties, chacune est notée sur 10 points. Dans la première, il y a 3 questions dont la première porte sur les échanges commerciaux dans les pays en développement ; dans la deuxième question, il s'agit de démontrer les inégalités générées par la croissance économique devant l'emploi et la troisième question traite de l'évolution de la population active occupée selon le secteur d'activité en Tunisie. La deuxième partie consiste en deux documents à commenter (un texte et un tableau) portant sur les échanges extérieurs de biens et de services et leur contribution à la croissance d'un pays en développement. Grosso modo, ce n'est pas trop difficile ! »
Il fallait attendre midi pour pouvoir enfin contacter les candidats des sciences mathématiques Pour ces candidats, l'épreuve a dû être un peu rude, à en juger d'après leurs déclarations. D'après les quelques candidats interrogés, les choses ne semblaient pas aller à merveille, du moins pour un élève moyen ! Quoiqu'il en soit, la majorité des candidats ne semblaient pas lâcher prise et comptaient encore sur les jours à venir avec le reste des épreuves. Les candidats étaient pourtant assez contents d'avoir cinq questions au lieu de quatre seulement comme à l'épreuve de l'année dernière. Les questions portaient sur le contenu de plusieurs chapitres, ce qui permet au candidat de grignoter ça et là quelques points.
Les exercices sont variés et portent sur les complexes, la probabilité, les fonctions et les isoméries. Certains candidats nous ont affirmé qu'en grande partie l'épreuve était à la portée, à part quelques astuces ! Houda, qui était plutôt satisfaite de son rendement, nous déclara : « Le sujet comporte certaines difficultés, mais avec une bonne concentration et un sang froid on peut en sortir avec le minimum de dégâts ».