Il a réussi à trouver un local pour exercer son métier de réparateur des pannes mécaniques des voitures. Il a commencé à travailler après avoir recruté un jeune homme pour l'aider dans les petites interventions. De semaine en semaine, le nombre de clients augmentait d'autant plus que la majorité d'entre eux étaient satisfaits du résultat de son travail. Mais par la suite, piqué par on ne sait quelle mouche, il a été tenté par le gain illicite. Il voulait gagner plus de ce qu'il espérait.
A chaque fois où un client lui confiait sa voiture, il chargeait son assistant de courir vers le premier serrurier pour lui faire un double de clé. Après cela et une fois que le client revienne pour prendre sa voiture, le jeune homme à bord d'une mobylette le suivait pour connaitre son domicile.
Ayant le double des clés et l'adresse, ils s'y rendaient et sans forcer les serrures ils ouvraient la portière et mettent la main sur tout ce qu'ils pouvaient trouver, et particulièrement les radios- cassette.
Tout de suite après, ils quittaient les lieux pour aller vendre tout ce qu'ils avaient pris.
Continuer à agir de la sorte ne pouvait réussir éternellement. Un jour alors qu'ils essayaient de démonter une radio d'une voiture garée devant le domicile de son propriétaire, ce dernier était par hasard à sa fenêtre. Il regardait la scène et a reconnu le voleur qui n'est, bien sur, autre que le mécanicien chez qui il a réparé sa voiture.
Sans perdre de temps, il est allé illico au poste de police où il a déposé plainte contre le mécanicien et son assistant en donnant l'adresse du garage.
Arrêté, il est vite passé aux aveux. Il a ainsi déclaré aux enquêteurs le nombre de vols qu'il avait commis avec l'aide de son assistant.
Ils ont été traduits en état d'arrestation devant une chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Tunis. Ils ont réitéré devant le juge leurs déclarations données lors de l'enquête préliminaire.
Après les délibérations, l'auteur principal a été condamné à une peine de trois ans de prison ferme, son complice a été condamné à la moitié de la peine soit un an et six mois.