Taoufik Ayad, membre de la Ligue Nationale du Football Professionnel, fait partie de la commission chargée de convoquer et d'entendre Naceur Bédoui et Samir Yacoub après les « déraillements » qui ont marqué le match C.A. Bizertin – Club Sfaxien de dimanche dernier. Et de présenter un rapport aussi détaillé que possible pour permettre à ladite ligue de prendre les sanctions qu'elle juge idoines.
Or, grande fut notre surprise en entendant Taoufik Ayed dire qu'il s'agissait d'une réunion de conciliation entre deux responsables de clubs qui ont eu le tort de faire des déclarations à chaud. Et de poursuivre que les deux parties sont convenues de tourner la page.
Mais pardi pour qui Taoufik Ayad prend-il les Tunisiens ? Comment parle-t-il de déclarations faites à chaud alors que Naceur Bédoui s'est confié beaucoup plus tard à une chaîne de Télévision pour faire part des problèmes rencontrés par la partie sfaxienne avant le déroulement du match, pendant la pause et après le coup de sifflet final de l'arbitre.
Toujours est-il que le vrai problème réside dans la gravité des accusations portées envers un responsable cabiste en la personne de Samir Yacoub. Alors comment Taoufik Ayed ose-t-il présenter le problème avec autant de désinvolture en qualifiant la convocation des deux responsables en question d'une réunion de conciliation.
Loin de nous l'intention d'accuser telle partie d'avoir porté un grave préjudice à l'éthique sportive et à telle autre partie d'avoir nui à la crédibilité et à la réputation de la première. Notre intention est de savoir qui a raison et qui a menti. Il est temps d'en finir avec ces dossiers à classer pour manque de preuves, il est temps de sanctionner semblables dérives qui n'ont fait que nuire à la réputation d'une compétition que l'on continue à qualifier de « sale » pour un oui ou pour un non. Le Dépatement de Tutelle a, heureusement, pris les devants en saisissant les tribunaux qui auront à trancher.