A méditer « L'anarchie est partout quand la responsabilité n'est nulle part ».
G.Le Bon -*- « L'humanité serait depuis longtemps heureuse si tout le génie que les hommes mettent à réparer leurs bêtises, ils les employaient à ne pas les commettre ».
G.B.Shaw -*-
« Un jour tout sera bien, voilà notre espérance : tout est bien aujourd'hui, voilà l'illusion ». Voltaire -*-
« On peut guérir d'un coup d'épée, mais guère d'un coup de langue ».
Proverbe chinois
Double sanction ou logique unique ? Nombreux sont les magistrats « exclus » de la profession dans la fameuse « liste » qui ont présenté un dossier d'entrée dans le barreau.
Lors de sa dernière réunion, le Conseil de l'Ordre a décidé de saisir le ministère de la Justice afin d'obtenir le dossier des ex-magistrats candidats, une manière de vérifier la probité et l'exemplarité de ceux qui ont été mis à la porte de la magistrature et, si le dossier est vraiment noir, ne pas revenir par la fenêtre du barreau.
Or, de multiples questions se posent : que faire si le ministère ne communique pas le dossier ? Le ministère, a-t-il le droit de donner un dossier personnel ? Et si l'ex-magistrat a été victime, vraiment, d'une décision abusive du ministère : va-t-il être doublement sanctionné ? Se contentera-t-on de l'image et des « oui-dire » » concernant tel ex-magistrat ?
La responsabilité historique du Conseil de l'ordre est engagée et il est clair qu'il veut prendre tout son temps avant d'ouvrir une porte qui risque d'être, par la suite, défoncée !
Du vendredi après-midi !
Avec la semaine des cinq jours, les tribunaux ont le long week-end et, administrativement, le vendredi après-midi est « travaillé ».
Or, le constat est troublant : à partir de midi, les bureaux sont vides et l'après-midi, la séance devient simple et seul le regard troublé des justiciables et des avocats est « doublé » !
Il faut revenir lundi !
Des instructions fermes doivent être données pour que le vendredi après-midi ne deviennet plus chômé de fait !
Appel au calme !
De nombreux avocats font partie, aujourd'hui, de l'élite politique du pays et ont un côté très médiatique.
Et démocratie oblige, ils ne sont pas tous du même camp ; mieux ils sont de farouches adversaires et ils ne manquent pas de l'annoncer dans les avis, ouvrant la voie à des dérapages très vifs, fort regrettables.
Le bâtonnier, Maître Chawki Tebib, est intervenu demandant à certains de « calmer le jeu et les esprits », car ils sont avocats avant d'être des politiques. Dans l'intérêt de la confrérie !
Manifestation ou pression ?
Il n'y a pas un seul tribunal qui n'a pas connu de sit-in ! Les « Dégage » ont fusé de partout (et fusent encore), à l'égard de certains magistrats accusés d'être mouillés dans des dossiers des années noires.
Parfois, à l'occasion de certains procès, les murs des enceintes des tribunaux vibrent devant les cris de colère venant du dehors !
Quelle sérénité pour les magistrats appelés à statuer sur le dossier ?? Et si la manifestation est libre, la pression, elle, devient dangereuse !
Non, ce n'est pas normal !
« Les jugements de mars, avril, mai, juin derniers sont, encore, en cours de préparation », entend-on dire dans les greffes !
Alors, qu'une nouvelle année judiciaire est ouverte, on n'a pas, encore, liquidé les grosses des jugements anciens !
Pis : dans certains tribunaux, on vous dit que les jugements ne sont même pas encore rédigés (entendre résumés !).
Quoi ? Des verdicts sont rendus et les « attendus » ne sont pas encore rédigés !!! Une campagne d'épuration est urgente.