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Légitimité électorale et légitimité consensuelle peuvent aller de pair...
Congrès national du dialogue, à l'initiative de l'UGTT
Publié dans Le Temps le 17 - 10 - 2012

«Le 23 octobre doit être un jour de fête», déclare Moncef Marzouki

Une bonne cinquantaine de partis et quelque 22 organisations se sont réunis, hier au Palais des congrès de Tunis, pour négocier un consensus sur le contenu de la Constitution et le calendrier électoral, en présence du président Moncef Marzouki et le Premier ministre Hamadi Jebali malgré le boycott de la réunion par leurs partis.
Le mouvement islamiste Ennahdha et le Congrès pour la République, membres de la troïka au pouvoir aux côtés du Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL ou Ettakatol), ont annoncé, dès lundi, qu'ils ne participeront pas au dialogue national lancé à l'initiative de l'Union générale Tunisienne du Travail (UGTT), en raison de la présence d'un parti d'opposition honni, Nida Tounès (l'Appel de la Tunisie) de l'ancien Premier ministre de transition Béji Caïd Essebsi. Ce parti fondé en juillet dernier est accusé de rassembler les tenants du régime déchu et de remettre en cause la légitimité du gouvernement dirigé par Ennahda. Nidaa considère, en effet, que le gouvernement perdra sa légitimité le 23 octobre, un an jour pour jour après l'élection de l'Assemblée constituante, les principaux partis s'étant engagés avant les dernières élections à rédiger la loi fondamentale en l'espace d'une année.

Dans son allocution d'ouverture du congrès, le secrétaire général de l'UGTT Houcine Abbassi déclare que l'initiative du dialogue national lancée par son organisation vise à faire sortir le pays des tiraillements qui retardent la rédaction de la Constiution de la Tunisie post-révolutionnaire par l'Assemblée nationale constituante. “Notre pays traverse aujourd'hui une étape très délicate de son histoire qui se caréctréise par de grandes tensions politiques, une régression des indicateurs économiques et des animosités entre les acteurs politiques, une situation qui menace le processus de transition démocratique a -t-il déclaré. Il a également fait savoir que l'initaitive du dilaogue national ne peut en aucun cas remplacer les autorités en place qui restent le centre de la décsioon et l'unique source de légitmité en cette étape transitoire".

“Un consensus qui renforce la légitmité électorale"

M. Abbassi a , d'autre part, déploré l'absence d'Ennahdha et du CPR, tout en indiquant qu'il aurait préféré que la coalition tripartite au pouvoir annonce son compromis sur la Constitution et le calendrier électoral lors du congrès du dialogue national afin de forger un consensus aussi large que possible. La réunion intervient après l' annonce par la troïka d'un compromis sur la nature du futur régime politique et sur l'organisation de législatives et d'une présidentielle le 23 juin.

Le Président de la République Moncef Marzouki a indiqué dans un bref discours soutenir cette initiative afin de garantir les droits et libertés des Tunisiens, et empêcher le retour de la tyrannie. Il a a appelé à fêter le premier anniversaire des élections de l'Assemblée nationale constituante, le 23 octobre. “Cette journée doit être une fête, et non pas une journée qui marque une crise politique", a-t-il lancé, estimant que le dialogue initié depuis pluseiurs semaines entre les diverses forces politiques “ dénote la maturité de la classe politique tunisienne".

Le président de la République a, par ailleurs, estimé que les signes d'un consensus qui renforce la légitmité électorale sont visibles à l'horizon, faisant ainsi référence à l'accord conclu au sein de la troika sur la nature du régime politique, l'Instance supérieure indépendante pour les Elections et l'instance des médias

Pour sa part, le Premier ministre, Hamadi Jebali, a souligné dans son discours que les élites politiques du pays doivent parvenir à un consensus sur la nouvelle Constitution du pays , la date définitive des prochaines élections, l'instance des élections et le mode de scrutin.

Le Président de l'Assemblée constituante et secrétaire général d'Ettakatol, Mustapha Ben Jaâfar, a , quant à lui, a précisé que son parti souhaitait la participation de tous les acteurs politiques nationaux d'autant plus que “le conensus nécessite des concessions réciproques". Il a , toutefois, refusé toute remise en questionn de la légitmité du gouvernement et de l'Assemblée constituante après le 23 octobre.

Complémentarité entre légitimité électorale et légitimité consensuelle

Les représenants de la société civile ont insisté sur la nécessité de la complementarité entre légitimité électorale et légitimité consensuelle. “ La légitimité électorale est importante. Elle doit cependant être agrémentée d'une dose consensuelle surtout en ces temps difficiles", a plaidé Abdessattar Ben Moussa, président de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l'Homme (LTDH). Il a aussi suggéré la détermination de la date des prochaines élections par l'Instance supérieure qui sera chargée de piloter le scrutin.

Le bâtonnier, Me Chawki Tabib, a estimé que le dialogue national intervient un peu tard , rappelant que 80% des expériences de transition démocratique ont échoué durant le dernier siècle.

La présidente de l'UTICA (organisation patronale) a , quant à elle, fait savoir que les chefs d'entreprises et les acteurs économiques attendent impatiemment un consensus pour avoir plus de visibilité .

L'ancien ministre de Bourguiba et grand militant pour l'instauration de la démocratie en Tunisie, Ahmed Mestiri, a , par ailleurs, lancé un avertissement contre la menace de l'extrémisme religieux. «Ce n'est pas la révolution et l'Etat qui sont en danger en Tunisie, c'est la société elle-même qui est menacée dans sa structure, ses comportements quotidiens, ses habits...», a -t-il préven. Et d'ajouter : “en Tunisie, c'est l'islam du juste milieu qui a toujours régné, celui du cadi Sahnoun, d'Ibnou Aghlab... Pendant des siècles, la Tunisie exportait les conceptions de l'islam modéré".


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