Mise en demeure adressée au secrétaire général du gouvernement pour dissoudre les ligues de protection de la révolution Une mise en demeure a été adressée par une cinquantaine d'avocats au secrétaire général du gouvernement l'appelant à engager les procédures de dissolution des ligues de protection de la révolution. «Ces avocats représentent une vingtaine d'associations et d'organisations de la société civile », a précisé, hier, à l'agence TAP, Me Majed Haj Ali, membre de ce collectif d'avocats. «Il s'agit d'une procédure légale sommant le gouvernement à appliquer la loi, à suspendre puis à geler et dissoudre définitivement les activités de ces ligues après les nombreux dépassements et actes de violence qu'elles ont commis alors qu'aucune procédure légale n'a été prise par le secrétaire général du gouvernement à leur encontre », a-t-il ajouté. Me Majed Haj Ali a averti que la mise en demeure est une première étape, précisant que « si aucune sanction n'est infligée à ces ligues, une plainte sera portée devant la justice en vertu de l'article 45 du décret-loi sur l'organisation des associations ». Plusieurs plaintes ont été déposées contre des membres de ces ligues, a-t-il encore ajouté. La présidence du gouvernement avait appelé, mercredi dans un communiqué, les associations et organisations non-gouvernementales créées légalement avant octobre 2011 à régulariser leurs situations conformément au décret-loi promulgué en septembre 2011 portant organisation des associations.
Arrêt total des activités de l'usine du GCT de Medhilla Les activités se sont arrêtées dans toutes les unités de production de l'usine du Groupe chimique tunisien (GCT) située dans la délégation de Medhilla (Gouvernorat de Gafsa), à la suite de l'épuisement du phosphate. Le directeur régional du GCT dans la localité, Menaouar Kadri, a indiqué à la correspondante de l'agence TAP à Gafsa que l'épuisement du phosphate est dû à la grève ouverte observée par les employés de la Société tunisienne de transport des produits miniers (STTPM),depuis le début du mois de décembre 2012, dans la zone du bassin minier dont fait partie Medhilla, ce qui a interrompu l'approvisionnement du GCT par des camions. D'autre part, le sit-in observé par des groupes d'employés des sociétés de l'environnement et des sans-emploi de Medhilla, au niveau de la ligne des chemins de fer reliant la gare des trains de Medhilla, à une distance de 6 km de la ville a empêché l'arrivée du phosphate par voie ferrée, depuis la fin du mois de novembre 2012. Selon le directeur régional du Groupe, l'usine de Medhilla a besoin de 550 tonnes de phosphate sec, 1800 tonnes de phosphate mouillé et 550 tonnes de souffre, pour la production d'environ 1400 tonnes de super-triphosphate destiné totalement à l'exportation. La production de cette usine en engrais chimiques a enregistré un recul important, à cause de l'instabilité sociale et sécuritaire dans la région. Pour le super triphosphate, elle n'a atteint que 274 mille tonnes, cette année, contre 460 mille tonnes, dans les situations de stabilité sociale. Pour sa part, l'employabilité des différentes unités de l'usine n'a pas dépassé, au cours de cette année, le taux de 65 pc de sa capacité maximale. Les pertes financières subies à la suite de l'arrêt des activités se situent au niveau de 130 mille dinars de dépenses fixes par jour.
Une dizaine de constituants protestent contre leur exclusion des débats sur la télévision tunisienne Une dizaine de constituants ont protesté, hier, contre leur exclusion des débats télévisés sur les chaînes de télévision nationale Al-Wataniya I et Al-Wataniya II et revendiqué « l'application du principe de l'égalité des chances dans ce domaine ». Dans une déclaration, ils estiment que l'Etablissement de la télévision tunisienne « adopte des pratiques antidémocratiques et exclusives » à leur égard, regrettant que les producteurs des émissions télévisées traitent avec les mêmes acteurs politiques et les mêmes personnalités. « La télévision tunisienne est une entreprise publique qui veille à la bonne marche d'un service public dont tout citoyen est en droit d'en bénéficier sur la base du principe de l'équité et au service de l'intérêt public », rappellent les constituants. Les constituants signataires de cette déclaration sont les suivants : - Mohamed Taher Ilahi, - Fayçal Jadlaoui, - Abderrazak Khallouli, - Mohamed Chafik Zarguine, - Ali Houiji, - Foued Thameur, - Wissem Yassine, - Anouar Marzouki, - Rim Thayri,