Comme annoncé samedi sur nos colonnes, l'international olympique Hammam-Lifois Amine Nefzi fut traduit vendredi soir devant le CD du club pour sa petite incartade en refusant de reprendre le collier le mercredi et de rallier Hammamet où ses coéquipiers étaient partis en stage. Son coup de gueule résultant faut-il le rappeler des assiduités très pressantes et multiquotidiennes de certains responsables clubistes tentant de se l'octroyer durant ce mercato à tous prix alors qu'il était sous contrat avec les Hammam-Lifois jusqu'à 2015. Il crut bon alors de s'éclipser du giron de son club histoire de mettre la pression sur ses responsables pour le libérer et lui permettre de changer d'air, de signer ailleurs en touchant le gros pactole au passage. Monumentale erreur de jeunesse d'une part et grotesque maladresse criarde d'autre part. Bref, Fadhel Ben Hamza décida de le traduire devant le CD pour répondre de ses manquements à ses obligations professionnelles envers ses employeurs « légaux ». Sadok Barketi, Ridha Baccar, deux juges : Wissem Ben Alij et Mohamed Amine Essid, un avocat Meher Somaï entendirent le joueur et lui expliquèrent qu'il avait fauté. Au vu de son jeune âge, de son passé immaculé et de son manque manifeste d'expérience, on se contenta donc de lui remonter les bretelles avec une petite remontrance assortie d'un blâme avec engagement du joueur de présenter ses excuses à ses coéquipiers avant de reprendre l'entrainement ce lundi. Tout est bien qui finit bien en somme car les échéances à venir pour les verts nécessitent la conjugaison des efforts de toutes les forces vives du club pour lui assurer une place parmi l'élite à la clôture de la seconde phase très courte ne comportant que sept rencontres avec une marge de manœuvre des plus réduites.