A Béja, l'espoir mitigé, l'incertitude voire la désillusion sont les sentiments majeurs taraudant les esprits. Pour les plus optimistes côté jardin, les assurances avancées par Wadï El Jery à la délégation des cigognes sont des gages irréfutables que l'homme fera tout son possible pour venir en aide à leurs couleurs en remédiant aux injustices criardes dont elles furent victimes. Côté cours, l'affaire ne parait pas aussi aisée à régler d'autant que selon les échos parvenant du siège de la FTF, cette entrevue avait un caractère amical, juste un lénifiant de la par du président pour calmer les ardeurs et faire passer la tempête le temps que les trois semaines de cette trêve s'écoulent sans plus. Car sanctionner des arbitres fautifs, réhabiliter Mokhtar Arfaoui éventuellement dans ses droits en allégeant voire en annulant sa suspension, ne pèseraient pas d'un iota dans la balance lors du décompte final. Les textes en vigueur ne s'appuyant que sur les rapports et les résultats acquis sur le terrain. Impensable donc de faire rejouer les matches où les cigognes avaient été “sciemment" lésés au vu et au su de tout un chacun. Que d'absences aux entrainements ! Le travail a repris ses droits au Boujomaâ Kmiti sous la houlette de Mokhtar Arfaoui en prévision d'une bonne préparation pour les deux échéances à venir : ASM et ESZ à la maison. Deux matches à gagner absolument pour commencer tout en attendant « des cadeaux » providentiels émanant de la part des autres concurrents directs au maintien. De nombreuses absences non autorisées ont été enregistrées parmi les troupes : Mohamed Selliti, Bilel Yeken, Hamza jelassi, Atef Mezni, Ala Abbès, Amor Aouini. Soit plus de la moitié du onze titulaire en puissance. Ce qui fit entrer Arfaoui dans une colère noire avec menace de sanctions financières très lourdes à l'endroit des défaillants. Ce n'est sûrement pas de la sorte qu'on doit préparer deux duels aussi vitaux pour l'avenir du club parmi l'élite !