En dépit de la réconciliation récente ayant eu lieu entre les deux BD des gafsiens et des Hammam-Lifois suite aux dérapages indécents de Khaled Bennour à l'endroit de Adel Daâdaâ, la situation des centristes est pratiquement au point mort. Rappelons que Bennour sans en référer au président légitime d'EGSG, Nabil Baïr, a décrété de son propre chef le retrait du club de la compétition. Résolution qui ne suscita aucune réaction de la part de la FTF voire de la tutelle contrairement à ce qui s'est passé avec la décision similaire prise par les béjaois. Devant ce mutisme, Bennour se trouve donc dans l'embarras, dans de sales draps. L'opinion sportive à Gafsa lui reprochant sa désinvolture et l'accablant d'être à l'origine de tous les maux du club notamment après avoir tout fait pour pousser le président élu vers la sortie. Quelle sortie pour le club ? La reprise de la compétition est pratiquement pour demain. Les gafsiens bons derniers n'ont plus leur destin entre leurs mains. Ils doivent non seulement vaincre le leader sfaxien au Taïeb Mhiri et l'ESHS à Gafsa, mais espérer une manne du ciel offerte par les concurrents directs pour le maintien. Mais en attendant, Bennour doit reconnaître publiquement s'être emmêlé les pinceaux et déclarer renoncer à cette mesure de retrait qui perturbe grandement le groupe.Faire machine arrière serait alors un moindre mal plutôt que de s'entêter à espérer une porte de sortie « honorable », une perche tendue par les instances et qui, selon toute vraisemblance, ne se présenteront jamais !