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Obsédés du monde arabe, unissez-vous !
Printemps, sexe et révolutions
Publié dans Le Temps le 03 - 04 - 2013

Le « Printemps arabe » s'est accompagné en Tunisie de plusieurs polémiques autour de la femme, de son corps et de sa sexualité. D'autre part, et en même temps que la plupart de nos compatriotes soulèvent des questions d'ordre politique et économique, d'autres intervenants sur la scène nationale (il peut s'agir de prédicateurs arabes, venus de toutes parts) abordent des problèmes étroitement liés à la vie conjugale et d'une manière générale au sexe.
Si au moins, il s'agissait de concéder plus d'ouverture dans notre vision de la sexualité, ç'aurait été bien logique et salutaire dans un contexte de révolution politique et sociale. Mais non ! Les Tunisiens se virent poussés à engager des débats de conservateurs intolérants et à raffermir les tabous sur cette question délicate et très controversée qu'est la sexualité dans nos sociétés arabes et musulmanes. En tout cas, la révolution tunisienne n'a rien résolu à ce niveau, bien au contraire, elle a multiplié et aggravé les problèmes relatifs à la vie sexuelle des hommes et des femmes.
Causes anachroniques
Dès la campagne électorale qui précéda le vote d'octobre 2011, certains candidats défendirent des causes anachroniques, comme la polygamie, le port du niqab et les mariages conventionnels (« orfi »). Aujourd'hui, non seulement, on maintient ces mêmes revendications, mais on plaide pour d'autres encore plus inédites dans notre société : par exemple, on loua l'excision ; et en rapport avec la crise syrienne, certains salafistes appellèrent au jihad sexuel (« el monakaha ») que Dieu récompense systématiquement, paraît-il, d'un coin de paradis. Selon les mêmes fondamentalistes, il est même permis d'offrir sa propre femme aux combattants islamistes. D'autres thèses extrémistes ne voient de solution au célibat tardif des jeunes tunisiennes que celle de les marier dès leur puberté. On s'éleva par ailleurs contre la mixité dans les établissements scolaires et universitaires. Certains préconisèrent même de séparer les garçons et les filles dans les moyens de transport. Des métros pour femmes et d'autres pour les hommes, c'était effectivement une proposition sérieuse soutenue par un méprisable candidat politique. Pour un peu, celui-ci demanderait la séparation, dans le ventre de leur mère, de deux jumeaux de sexe différent ! Dans un tout autre domaine, un universitaire nahdhaoui connu jeta l'anathème sur le tourisme, estimant que c'est un circuit indécent et propice à la prostitution.
Bras de fer sexuel !
Pour contrecarrer ces menées rétrogrades, les plus émancipés des Tunisiens se mobilisèrent pour proposer des modèles sexuels bien plus libéraux. C'est ainsi que, lorsqu'un jeune couple accusé d'accolade indécente sur la voie publique écopa de quelques mois de prison, certains facebookers tunisiens appelèrent à une journée du baiser sur l'Avenue Bourguiba. Pour contrarier la mode du hijab parmi les animatrices de télévision, beaucoup de Tunisiennes arborèrent un décolleté plus ou moins choquant sur les plateaux qui les invitaient. Contre l'intolérance salafiste, les lycéens et les étudiants des universités organisèrent des galas de Harlem Shake assez provocants. Dernièrement, l'association Femen lança la mode des seins nus pour défendre la liberté physique de la gent féminine. Le mouvement connut un relatif succès et servit d'argument de taille dans l'opposition au conservatisme excessif des mouvements salafistes. En Egypte, nous avons constaté un bras de fer similaire entre des chaînes de télévision assagies et désormais pudibondes et les chaînes restées libérales après l'accession des Frères Musulmans au pouvoir. Sur les écrans des premières, les baisers et les scènes chaudes sont systématiquement censurés dans les films ; tandis que les autres chaînes gardent toutes les séquences plus ou moins osées des longs-métrages. En ce qui concerne nos films de l'ère post-révolutionnaire, notamment ceux qui ont été projetés pendant les JCC de novembre dernier, ils donnent parfois lieu à des scènes licencieuses. Mais il faut attendre leur sortie dans les salles pour vérifier s'ils conservent encore ces séquences « taboues ».
Tous surexcités
Après la Révolution, on toléra puis on autorisa l'entrée des pilules aphrodisiaques. Le Viagra, le Viatek et le Zoltane inondèrent le marché local. D'après les statistiques de notre Pharmacie Centrale, près de 2 millions de pilules sont disponibles dans le circuit de vente légal. Et tous les mois, on vend plus de 40.000 pilules de Viagra et 100.000 pilules de Viatek et de Zoltane. Tout cela en moins d'un semestre, puisque le Viagra fut introduit dans le pays en septembre 2012, tandis que le Viatek l'a été en janvier 2013 ! Le Tunisien doute-t-il à ce point de sa vigueur sexuelle ? Quoi qu'il en soit, il a intérêt à modérer considérablement sa prise de dopants érotiques ; l'overdose tue, là aussi ! A ce sujet, certains plaisantins expliquent la recrudescence des agressions sexuelles par l'importation et la consommation chaotiques des aphrodisiaques cités. Cependant, blague à part, il y a de quoi leur donner raison en apprenant les chiffres terrifiants sur les crimes sexuels en Tunisie : il paraît en effet que le nombre de viols de femmes et de mineures a doublé après le 14 janvier en raison du relâchement sécuritaire. On estime, d'autre part, à 1050 le nombre de viols par an, sans compter les cas d'agressions non signalées.
Tout récemment, à la fin mars, on enregistra une dizaine de viols en seulement quatre jours, dont malheureusement celui de la fillette de 3 ans. Les associations pour la protection de l'enfance se sont mises de leur côté à dévoiler nombreux autres cas d'agressions sexuelles commises dans les centres intégrés et dans les jardins d'enfants. Cette forme de criminalité est certes répandue partout dans le monde ; mais la Révolution et les défaillances qu'elle a générées sont responsables de l'effrayante montée de la violence sexuelle sous nos latitudes.
Quel Viagra administrer ?
S'agissant maintenant de la vie intime des hommes politiques, elle fut « déflorée » plus d'une fois après la Révolution : on exhuma des vidéos « compromettantes » à propos des uns, on fit des révélations accablantes au sujet des autres ! L'affaire du Sheraton Gate fit couler beaucoup d'encre (et de larmes) et traîna l'accusé et l'accusatrice devant les tribunaux. Un leader islamiste fut soupçonné d'avoir facilité la relaxe de l'un de ses proches, arrêté dans une affaire d'agression homosexuelle. Plus proches de nous, les rumeurs calomnieuses qui courent sur le président du Parti des Libéraux Tunisiens, Mounir Baâtour. Ceci sans oublier tout le tapage provoqué autour de la relation du défunt Chokri Belaïd avec son épouse Basma Khalfaoui. Tout un scénario d'adultère fut alors confectionné par les mauvaises langues pour justifier l'assassinat du militant gauchiste. On raconte aussi qu'une rivalité amoureuse oppose farouchement deux militants d'un parti politique connu, ce qui expliquerait la mutuelle inimitié qu'ils affichent lors de leurs diverses confrontations. Sur face book, il y a plus grave, et les commérages visent des personnalités plus haut placées. Tout cela pour dire, que la Révolution a comme surchauffé et surexcité les Tunisiens.
Le Printemps arabe semble avoir également des effets anabolisants sur les populations comme sur leurs dirigeants. Pourtant, les affaires de ces pays en révolution ne marchent pas encore comme on s'y attendait ; Pire ! Elles ne cessent de se dégrader ! Pour les revigorer, c'est surtout de bonnes doses de Viagra économique qu'on doit leur prescrire !
Badreddine BEN HENDA
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Rayons et ombres
Un groupe de salafistes ferme sous la menace les administrations publiques et les établissements éducatifs à Rouhia
Les administrations publiques et les lycées et collèges de la ville de Rouhia (gouvernorat de Siliana) ont été obligés de fermer, hier, à la suite des menaces d'un groupe de salafistes qui ont contraint les fonctionnaires et les employés à évacuer les lieux de leur travail.
La ville a, ainsi, vécu une situation anormale et un état d'attente sans, toutefois, enregistrer des affrontements entre les salafistes, les forces de sécurité et les citoyens, selon les indications d'une source sécuritaire au correspondant de l'agence TAP à Siliana.
La même source a ajouté que le mouvement des salafistes intervient à la suite de l'arrestation de quatre membres de ce groupe qui avaient fait intrusion, le 22 mars 2013, dans le poste de police de Rouhia et incendié une voiture administrative parce qu'ils avaient considéré que la police n'a pas réagi contre une personne qui avait proféré des blasphèmes.
Une source digne de foi a indiqué au correspondant de la TAP que les salafistes qui ont paralysé le travail des administrations et celui des établissements éducatifs, et demandé la libération de leurs quatre camarades arrêtés ont organisé un sit-in devant la mosquée de la ville, après l'arrivée de renforts sécuritaires qui se sont déployés aux abords de la ville.
Grève de trois jours dans les centres d'appels
Les employés des centres d'appel de “Téléperformance" Tunisie ont entamé, lundi une grève de trois jours pour protester, notamment, contre “les licenciements abusifs et les mauvaises conditions de travail".
Les protestataires se sont rassemblés, hier devant le siège social de cette entreprise à Tunis, pour revendiquer l'amélioration de leurs conditions matérielles et le respect de l'évolution des carrières professionnelles.
“La grève est suivie à 80pc et a atteint 95% dans certains centres", a indiqué à la TAP Monji Ben M'barek, secrétaire général du syndicat des postes et télécommunications.
Les revendications des travailleurs consistent, notamment a-t-il fait savoir, en l'augmentation des salaires et en l'application des accords convenus avec la partie syndicale.
“Les employés de ces centres sont des jeunes compétences diplômés de l'enseignement supérieur", a fait savoir M. Ben M'barek, ajoutant que ces entreprises “gagnent des milliards et bénéficient d'exonérations fiscales importantes mais ses employés perçoivent de bas salaires".
Les centres d'appel de Téléperformance Tunisie emploie 5400 personnes et assure le service-client de plusieurs grandes entreprises de télécommunications.
Report pour les 3 et 4 mai de la grève des entreprises actives dans le domaine des décharges publiques
La grève des entreprises actives dans le domaine des décharges publiques prévue les 3 et 4 avril a été reportée d'un mois, a annoncé le ministère des Affaires sociales.
Suite à une réunion du comité central de réconciliation, il a été décidé le report de la grève pour les 3 et 4 mai prochain des entreprises actives dans le domaine des décharges publiques et des centres de recyclage qui se trouvent dans les différentes régions de la République, précise un communiqué du ministère des affaires sociales.
Ont assisté à cette réunion des représentants des ministères des Affaires sociales, de l'Equipement, et de l'Environnement ainsi de l'UGTT et de l'UTICA et de l'agence nationale pour la gestion des déchets.
Mouvement de protestation devant le siège de la douane à Sidi Bouzid
La nomination d'un nouveau directeur au bureau régional de la douane à Sidi Bouzid, a suscité une vague de protestations auprès des agents de la douane et des établissements sous tutelle dans la région.
Un mouvement de protestation a été observé, hier matin devant le siège de la douane pour revendiquer le maintien de l'ancienne responsable, Naima Nsiri à son poste et dénoncer les méthodes de nomination des responsables.
Dans une déclaration au correspondant de l'agence TAP dans la région, le secrétaire général du syndicat de la douane, Toumi Slimi, a indiqué que la nomination du nouveau directeur est arbitraire et injustifiée, affirmant que l'ancienne directrice, connue par ses compétences professionnelles, avait assumé la direction de ce bureau durant une longue période, dans des conditions sécuritaires difficiles.
Des affrontements et des échanges de violence verbales et physiques ont eu lieu, ce qui nécessité l'intervention des agents de la sécurité.
Saisie, à Sousse, d'une quantité de produits alimentaires de contrebande en provenance de Libye
Les services de la douane de Sousse ont saisi lundi un camion transportant d'importantes quantités de fruits secs et de boissons gazeuses de contrebande d'une valeur estimée à 33 mille dinars en provenance de Libye vers Tunis, a indiqué une source de la douane.
La même source a indiqué que les services de la douane ont saisi le même jour un autre camion libyen, transportant des quantités de produits de consommation (banane, pomme, chocolat et fromage) d'une valeur de 7,8 mille dinars qui devaient être distribuées à la capitale.
Les services de la douane de Sousse ont réussi également dimanche, à mettre en échec une opération de contrebande de quantités de pomme de terre, qui devait être vendues illicitement en Libye.
Mise en échec d'une tentative d'importation illégale de bijoux à l'aéroport de Tunis-Carthage
Les services douaniers en chargedu contrôle des voyageurs à l'aéroport International de Tunis-Carthage ont saisi, récemment, une quantité d'environ 1700 grammes de bijoux en métal jaune et blanc.
Selon un communiqué publié, hier, par la direction générale des douanes, ces quantités ont été découvertes, le 29 mars 2013, dans les bagages appartenant à deux ressortissants étrangers en provenance d'un pays arabe.
La valeur des marchandises saisies n'a pas encore été déterminée, ajoute le communiqué.
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Faits de société
Abus de confiance, vol de chèque et falsification de signature
La dame, la cinquantaine, entretenait de bonnes relations avec son voisin. Elle lui rendait visite chez lui et s'entretenait avec lui sur les différents sujets d'actualité.
Vers la fin de l'année 2010, la dame est passée par une assez mauvaise période. Elle a traversé une crise financière et s'est endettée énormément et devait par conséquent répondre à tous ses créanciers. Malheureusement pour elle, elle a choisi le mauvais chemin.
Elle s'est rendue chez son voisin. Ce dernier assez aisé et propriétaire d'une fortune considérable. Une fois installée elle a bavardé quelques instants avec lui puis elle a profité d'un moment où son hôte s'est trouvé obligé de répondre à une communication téléphonique. Elle s'est rendue à son bureau où elle a volé un carnet de chèques.
Une fois chez elle, elle a libellé un chèque de trois mille dinars et falsifié la signature du propriétaire puis s'est rendue à la société créancière et lui a remis le chèque. Le comptable de la société a été informé par la banque que la signature du chèque concerné est falsifiée, par conséquent le chèque a été rejeté.
Sur ordre de son patron il a déposé plainte au nom de la société. Il a fourni le nom et l'adresse de la dame.
Arrêtée, elle a avoué son forfait déclarant aux enquêteurs qu'elle avait rencontré des problèmes d'argent. Elle a regretté son geste et a demandé pardon.
Elle a été traduite devant une chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis. Son avocat a demandé le report de l'audience pour préparer les éléments de défense et en même temps il a demandé au juge sa mise en liberté provisoire.
L'affaire a été reportée à une date ultérieure avec le refus de la demande de liberté provisoire.
AA
Vol et falsification de chèques
Un jeune homme âgé d'une vingtaine d'années a comparu en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis accusé de falsification de signature et de détournement de fonds de l'entreprise dans la quelle il travaille.
Il s'agit d'un expert comptable d'une société Tunisienne de transport maritime. Il a la charge de libeller les chèques correspondants au règlement des partenaires de son entreprise. Il présente par la suite les chèques signature au PDG.
En date du 24 Mars 2012, et à la suite d'une inspection minutieuse des comptes de la société, les enquêteurs ont découvert un manque flagrant dans les recettes de l'ordre de 118.000 Dinars. Croyant qu'il s'agissait d'une erreur, ils ont procédé à une enquête minutieuse. Il s'est avéré que l'agent comptable a libellé et signé des chèques en sa faveur. Il a imité la signature du PDG et a détourné l'argent à son compte.
Les responsables ont alerté les auxiliaires de la justice. L'enquête a été confiée aux agents de la brigade économique. Le jeune homme a été arrêté.
Interrogé, il a déclaré avoir eu des difficultés d'argent car il devait faire face aux frais médicaux de la maladie de sa mère, Un mois plus tard son épouse a été également très malade. Il a demandé l'obtention d'un crédit , mais la demande a été doublement refusée, par la banque et par la société.
Interrogé par le juge, il a avoué avoir détourné de l'argent mais s'est limlité à dire qu'il n'avait pris que la somme de 25000 Dinars et non 118.OOO Dinars comme est stipulé dans le rapport d'expertise.
Son avocat a prié le juge d'ordonner une deuxième expertise en présence de l'inculpé. L'avocat a déclaré que son client est prêt à rembourser la totalité de la somme prise.
Le juge a répondu favorablement à la demande de l'avocat et a reporté l'affaire à une date ultérieure
Abou Aymen
Braquage d'étrangers
Trois étrangers en mission ont débarqué à l'Aéroport de Tunis Carthage. Ils devaient se rendre à leur hôtel situé au centre ville. Ils ont pris un taxi conduit par un chauffeur travaillant pour le compte du propriétaire du véhicule.
Les mauvaises intentions du chauffeur l'ont conduit à se diriger vers la ville de Fouchana située à quelques kilomètres de la capitale et là avec l'aide d'un de ses complices malfaiteurs, ils ont procédé au braquage des trois touristes en les menaçant du pire s'ils opposent la moindre résistance.
Les deux braqueurs ont pris la somme de trois mille euros, trois ordinateurs portables, un appareil de traduction et un passeport. Une fois leur acte accompli, ils ont pris la fuite laissant les touristes hébétés par ce qui leur est arrivé. L'un d'eux a pu prendre le n° d'immatriculation du taxi, grâce auquel les autorités ont pu connaître l'adresse du propriétaire.
Le Monsieur était chez lui tout tranquille lorsqu'il fut convoqué par la police. Il n'en revenait pas. Il a déclaré aux enquêteurs qu'il venait de recruter un chauffeur pour l'aider à exploiter son taxi.
Tout de suite et sans perdre le minimum de temps les policiers sont arrivés à mettre la main sur le chauffeur incriminé ainsi que son complice. Ils n'avaient pas encore partagé le butin.
Les agents ont restitué l'argent et le reste aux trois touristes qui ont apprécié le travail minutieux des forces de l'ordre et la vitesse avec laquelle ils ont pu arrêter les coupables.
Un grand bravo. Bientôt les deux malfaiteurs seront traduits devant la justice.
AA
A quand la fin du calvaire
Une autre affaire de viol s'est déroulée la nuit du Mardi à Mercredi dernier. La brigade régionale de la police judiciaire de Kairouan renforcée par des unités d'intervention a réussi en un temps record à arrêter les coupables qui ne sont autres que deux anciens détenus qui viennent d'être graciés par le président de la république.
Vers 1H du matin un appel téléphonique de secours est parvenu au poste de police de la part d'une dame. Elle a demandé de l'aide après avoir été violée chez elle avec sa sœur venue lui rendre visite.
Tout de suite une brigade s'est dépêchée sur les lieux. Grâce au signalement fourni, les forces de l'ordre sont parvenus à arrêter les deux individus.
Durant l'absence de l'époux qui travaille en tant que veilleur de nuit dans une entreprise, les deux énergumènes ont forcé la porte d'entrée du domicile. Ils ont commencé par le vol des bijoux de la dame. Deux bagues, un collier et plusieurs chaînes en or. Puis ils ont, tiré des couteaux cachés sous leurs vêtements et ont violé sous la menace les deux sœurs devant le fils de l'aînée âgé de sept ans.
De source policière les deux individus ont bénéficié dernièrement d'une grâce présidentielle, le premier en date du 14 Janvier, le deuxième le 20 Mars dernier. Ils ont des casiers judiciaires assez chargés. Ils ont été condamnés à plusieurs peines pour braquages, agressions et trafic de stupéfiants.
Les deux sœurs âgées de trente cinq et trente ans sont connues pour leur bonne conduite. Elles ont été auscultées par le médecin légiste qui a confirmé que les deux sœurs ont subi un viol avec une grave agression.
Les deux malfaiteurs âgés de 19 et 25 ans ont reconnu les faits. Ils ont émis des regrets déclarant avoir agi sous l'emprise de l'alcool.
Toute la ville de Kairouan est encore sous le choc. La plupart des citoyens sont envahis par la peur et l'angoisse devant ces affaires de violation de domicile et de viol.
Ils accusent les responsables d'avoir libéré des bandits et des gangsters sans foi ni loi pour qu'ils sèment la terreur dans les villes. La question qui se pose c'est à quand la fin de ce calvaire ?? Ces viols qui n'ont rien à voir avec nos sociétés paisibles vivant généralement en harmonie à part quelques rares exceptions qui n'excluent aucun pays.


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