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Des motions, mais rien que des feux d'artifice
Motions de censure, une contre le Président et une autre contre la ministre de la Femme
Publié dans Le Temps le 05 - 04 - 2013

«Moncef Marzouki a deux discours à l'étranger», affirme Faouzi Charfi
«Le Règlement intérieur est muet quant à la procédure de destitution du président», prévient Kaies Saïed
L'opposition patiemment et stoïquement fait son bonhomme de chemin, resserre ses rangs, grignote des points et reconquiert l'espace qu'elle estime être capable à gérer méthodiquement et prend une cinglante revanche après le vote massif de confiance profitant au Gouvernement d'Ali Laârayedh.
Motions de censure, une contre le Président et une autre contre la ministre de la Femme
Des motions, mais rien que des feux d'artifice
«Moncef Marzouki a deux discours à l'étranger», affirme Faouzi Charfi
«Le Règlement intérieur est muet quant à la procédure de destitution du président», prévient Kaies Saïed
L'opposition patiemment et stoïquement fait son bonhomme de chemin, resserre ses rangs, grignote des points et reconquiert l'espace qu'elle estime être capable à gérer méthodiquement et prend une cinglante revanche après le vote massif de confiance profitant au Gouvernement d'Ali Laârayedh. Les deux motions de censure, l'une dirigée contre le président de la République Mohamed Moncef Marzouki, l'autre contre Sihem Badi, ministre de la Femme et de la Famille ont pu réunir le nombre de signatures nécessaire pour passer prochainement dans une séance plénière à l'assemblée Nationale Constituante (ANC), 74 signatures pour la première et 78 pour la seconde. Faouzi Charfi, dirigeant à Al-Massar, affirme au Temps que « les deux motions de censure sont différentes. L'une est contre le président de la République. Elle a pour but d'alerter l'opinion publique d'une part et d'attirer l'attention des membres de la Constituante, d'autre part sur les débordements du président. Même si nous sommes sûrs que cette motion risque fort de ne pas avoir la majorité requise, cela n'empêche que cela ressort d'une démarche légaliste à travers les moyens légaux pour ramener le débat sur les débordements des agissements du président, sous l'autorité de la Constituante qui détient le seul pouvoir légitime. Tous les pouvoirs du Président et du Gouvernement trouvent leur essence même au sein de l'Assemblée Nationale Constituante (ANC). Le but n'est pas de créer une crise institutionnelle dont nous n'avons pas besoin. Nous avons plutôt besoin d'accélérer l'adoption de la Constitution et de créer les conditions d'un environnement adéquat pour les élections. Cette initiative aura pour mérite d'entendre le président qui a un double discours. Il a tenu un discours auprès des pays occidentaux où il essaie de présenter l'alliance des progressistes avec Ennahdha comme une réussite. Nous savons que le projet d'alliance islamo-progressiste a échoué, alors le président dans ses discours à l'Occident est rassurant. Nous ne partageons pas la même analyse. D'autre part, il a un autre discours dans les pays arabes et au Golfe. Il s'attaque de façon inconcevable à l'opposition. Il reprend à son compte les propos du journaliste qualifiant l'opposition de laïque extrémiste. L'opposition n'a jamais parlé de coup d'Etat. Il l'a menacée de révolution sanglante lui promettant la guillotine. C'est cette duplicité de discours qu'il faut dénoncer. Le président tunisien, doit être le président de tous les Tunisiens, surtout à l'étranger. Il a raté cette occasion historique d'incarner l'unité des Tunisiens. Il a parlé de façon partisane ».
Concernant Sihem Badi, la ministre de la Femme, le dirigeant à Al-Massar pense que nous sommes devant des problèmes terre à terre. Il dit qu'il s'agit « d'une ministre qui a montré son incompétence à gérer une crise. Au lieu de condamner les crimes sexuels graves et laisser la justice suivre son court, elle s'est comportée de façon très légère, en cherchant à nuancer les choses. Elle n'est pas à son premier incident. Il y a les écoles coraniques, les crèches sans autorisations, son infantilisme lorsqu'elle avait posé avec les souliers de Leyla Ben Ali. Elle montre ses limites à diriger son ministère. Nous pensons que cette motion est faite pour poser les problèmes non seulement dans les médias ou la justice, mais aussi au sein de l'instance que tout le monde reconnaît, à savoir l'ANC. Dans tout pays qui se respecte, un ministre qui aurait agi de la sorte aurait été poussé par le Premier ministre à quitter. Un poste de ministre est éphémère et non à vie. Il n'y a aucune honte à changer un ministre qui a échoué. D'ailleurs, elle aurait dû démissionner de son propre gré ».
Kaies Saïed, professeur de Droit constitutionnel a donné des précisions utiles sur les ondes d'ExpressFM. Il considère que pour le président de la République, il s'agit plutôt d'une procédure de destitution. La destitution se fait après la présentation d'une motion argumentée. Il faut qu'elle soit signée au moins par le tiers des membres de la Constituante. Par la suite elle sera présentée dans une séance plénière de l'ANC. La majorité absolue, à savoir au moins, 109 voix est nécessaire. Le constitutionnaliste, déplore le silence du Règlement intérieur de la Constituante concernant la procédure de destitution du président. Le règlement intérieur n'a parlé dans son article 118 que du retrait de confiance du Gouvernement ou d'un membre du Gouvernement. La motion de censure doit être déposée au bureau d'ordre de l'ANC. Au bout d'une semaine, le bureau de l'ANC dresse son rapport et le président de la Constituante convoque une plénière au plus tard deux semaines après le dépôt de la motion de censure. Elle doit être adoptée avec au moins 109 voix. Le président de la République sera informé du résultat du vote. Pour le président de la République, la loi fondamentale d'organisation provisoire des pouvoirs, parle de sa révocation. Seules les procédures manquent.
Rappelons, qu'au mois de Juin dernier, il y a eu présentation d'une motion de censure contre le Gouvernement. Elle n'a pu passer parce que deux des signataires se sont rétractées. Kaies Saïd, pense qu'il n'est pas acceptable de faire machine arrière lorsqu'on signe une pétition. On peut changer d'avis lors du vote, mais on ne peut pas faire obstruction à une motion de signature déposée au bureau d'ordre si certains se rétractent. Si non ou ouvre la voix aux pressions de toutes sortes.
Si les choses sont claires pour un ministre ou le Gouvernement, beaucoup de questions restent posées pour le président de la République. Va-t-il se présenter devant l'ANC, pour répondre aux questions des membres de la Constituante ? Peut-il déléguer quelqu'un à sa place ? Quels sont les délais à respecter entre la date de dépôt de la motion et son examen au sein de l'ANC ? Rien n'est stipulé dans le Règlement intérieur.
Hassine BOUAZRA
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Climat de tensions, hier, à l'aéroport de Tunis Carthage
Le cheikh salafiste Abou Abdallah Ettounsi sous les verrous
Un dispositif de sécurité imposant déployé aux alentours de l'aéorport pour refouler
les militants salafistes voulant y accéder
Le cheïkh salafiste tunisien expulsé d'Egypte pour falsification de passeports destinés à des djihadistes a été arrêté, hier, à l'aéroport international de Tunis Carthage dans un climat de tensions provoqué pour des dizaines de militants salafistes qui s'efforçaient d'accéder à l'aéroport pour acceuillir leur chef et tenter d'empêcher son arrestation. “ Imed Ben Salah alias cheikh Abou Abdallah Ettounsi a été arrêté dès sa sortie d'avion vers 13 heures", a précisé une source sécuritaire, indiquant que l'avion transportant le djihadiste qui devait atterrir à 12h 30 a accusé un retard d'environ une demi heure.
Un imposant dispositif de sécurité a été déployé à l'aéroport de Tunis et dans ses environs de craintes de débordements. Le ministère de l'Intérieur n'a rien communiqué à ce sujet, mais une source policière à l'aéroport a affirmé que des points de contrôle ont été mis en place à plusieurs centaines de mètres de l'aéroport et dans l'aérogare afin d'empêcher les partisans du Cheïkh d'y accéder. Des policiers armés de fusils d'assaut et de brigades canines patrouillaient également.
Aucun débordement n'a cependant été signalé bien que certains jeunes salafistes zélés aient tenté de se faire passer pour des voyageurs pour accéder à l'aéroport.
Peu avant l'atterrissage de l'avion, la police a procédé à l'interpellation d'une quinzaine de jeunes militants salafistes afin de vérifier leurs papiers d'identité. Ces militants étaient présents pour accueillir Abou Abdallah Ettounsi, répondant à un appel lancé par plusieurs sites et pages Facebook proches du mouvement salafiste pour “organiser un acceuil » à la hauteur du cheikh" accusé de falsification de passeports destinés à des djihadistes en partance vers la Syrie contre de grosses sommes d'argent.
Détermination
Le nouveau gouvernement, dirigé par Ali Larayedh, membre du mouvement islamiste modéré Ennahdha, a assuré être déterminé à lutter contre les djihadistes armés et plusieurs opérations pour arrêter des militants ont été menées ces derniers mois.
Le ministère de la Justice a déclaré avant hier qu'un djihadiste tunisien de retour de Syrie, Abou Zeid Ettounsi, a été écroué sur ordre de la justice après avoir appelé les jeunes tunisiens à participer à la «guerre sainte» contre Bachar al-Assad.
Interrogé la semaine dernière sur la chaîne privée Attounissia, Abou Zeid a dit avoir participé sans regret aux combats contre les forces syriennes et il a appelé les Tunisiens à participer à la guerre sainte en Syrie. Ces propos ont déclenché de vives protestations de la part de l'opposition qui accuse le gouvernement de laxisme en matière de lutte contre les méthodes dures de la mouvance salafiste djihadiste et de ne rien faire pour empêcher les jeunes Tunisiens de rejoindre le djihad en Syrie.
En réaction à ces critiques, le gouvernement a commencé à mettre en place un système de contrôle accru aux frontières avec la Libye afin d'empêcher le passage de jeunes voulant rejoindre la Syrie pour combattre les troupes du régime de Bachar el-Assad.
Selon une source proche du ministère de l'Intérieur, les forces de l'ordre ont reçu pour ordre d'interdire l'accès à la Libye de toute personne âgée de moins de 35 ans sans la présence d'un des parents ou sans preuve établissant une activité professionnelle justifiant son déplacement.
Walid KHEFIFI
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Le CAFEM forme les journalistes
Peut-on réinventer la presse ?
Le secteur des médias, comment il se porte ? On n'ira certainement pas à prétendre que nos médias se portent bien vu les contenus médiatiques tronqués et parfois même erronés auxquels on a droit. A qui la faute ? On incriminera la liberté irresponsable de quelques apôtres de la liberté ‘'libertine'', on montrera du doigt les tiraillements idéologiques qui ont pris le dessus sur les règles déontologiques du métier. Sans oublier le verrouillage de l'information institutionnelle laquelle reste la garde chassée de quelques ‘'privilégiés''. Quoi qu'il en soit, former les journalistes d'une manière continue c'est se donner les moyens de s'améliorer et par là-même réaliser un des outillages d'une presse responsable.
Le Centre arabe de formation et d'études sur les médias (CAFEM) qui s'est donné à cette tâche est parvenu à former pas moins de 90 journalistes pendant la période allant du mois de septembre 2012 au mois de mars 2013. ‘'Ali Bach Hamba'' est le nom donné aux sessions de formation qui n'auraient pas eu lieu sans la collaboration de l'Observatoire national de la jeunesse (ONJ) et le concours de l'Ambassade britannique à Tunis dans le cadre du programme AGORA ‘' Dialogue de la ville''.
Thématiques
Au total ils sont 25 formateurs entre universitaires et journalistes chevronnés qui ont assuré ces cycles de formation ayant pour thématiques :l'accès à l'information, la constitution et la protection des libertés, L'enquête approfondie, les caractéristiques de la transition démocratique en Tunisie et ses implications sur la couverture médiatique, le cadre juridique et la période transitoire, création d'une page jeunes dans un journal ou une émission jeunes à la radio, le journalisme sportif, le crime politique : contraintes juridiques et exigences éthiques, Journalisme de proximité et radios locales, comment écrire pour les nouveaux médias et enfin comment lire les sondages d'opinion.
Les journalistes qui ont reçu ces formations exercent dans 7 stations de radio, 4 chaînes de télévision et dans plusieurs journaux publics et privés et ont été dispatchés selon des groupes de 12 à 14 personnes. Et si on faisait du journalisme pour réinventer la presse !
Mona BEN GAMRA
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Le Congrès national de l'UGET
Des travaux sur un terrain miné
Lors d'une conférence de presse ayant eu lieu, hier, jeudi 4 avril 2013, au siège de l'UGET (Union Générale des Etudiants de Tunisie), le comité national des travaux de préparation pour le Congrès national de l'UGET a tenu à éclairer l'opinion publique quant à l'avancée de ses travaux et les multiples contraintes qui entravent la réalisation dudit congrès.
La conférence a été l'occasion aux différents membres du comité pour annoncer la date butoir de l'opération électorale, les étapes à suivre, la révision de la logistique et des affiliations.
Le Temps s'est entretenu avec l'un des membres du Comité national d'organisation du Congrès national de l'UGET, M. Ahmed Dhaouadi, étudiant à la faculté des Sciences de Bizerte.
LE TEMPS : Quand a été créé le Comité national dont la tâche est de préparer le Congrès national de l'UGET ?
Ahmed Dhaouadi : Le Comité national a été créé au mois de janvier 2013. Il est l'ensemble de plusieurs mouvements estudiantins afin de préparer les moyens logistiques du Congrès national de l'UGET. Aujourd'hui, cette une étape très cruciale, si on se rappelle que l'Union Générale des Etudiants de Tunisie n'a pu réaliser son congrès national depuis, maintenant, dix ans. Ce qui explique, qu'aujourd'hui, nous manquons de structures fondamentales et mitoyennes. Seules la concertation et la conciliation entre les différents membres de l'UGET peuvent aider à la réalisation du Congrès national.
Y-a-t-il eu quelques discordes entre les différents mouvements de l'UGET en termes d'idéologies, d'opinions ?
Certes, il y en a eu certaines tensions et quelques différents. C'est tout à fait normal. Mais, au final, nous avons pu les maîtriser et avons tous trouvé un terrain d'entente pour que le Congrès national soit une véritable réussite. Nous sous sommes arrivés à nous mettre d'accord sur plusieurs principes comme arrêter le travail des comités qui ont été mis en place auparavant sans que l'UGET en soit au courant et remettre en place de nouveaux comités qui travaillent essentiellement sur les affiliations. Certains comités ont été renforcés et d'autres dissouts.
En tant que Comité national d'organisation, êtes-vous en pourparlers avec le bureau exécutif de l'UGET ou travaillez-vous de manière indépendante ?
Nous travaillons en étroite collaboration avec le bureau exécutif même si nous sommes autonomes dans notre démarche. Nous avons, d'ailleurs, un statut légal. Or, quelques temps après le début des préparatifs, nous nous sommes rendu compte que ce bureau exécutif n'a réellement pas l'envie que le comité national réussisse sa tâche. Il la voulait juste un comité décoratif et un moyen par le biais duquel il passe les messages qu'il veut sous le couvercle du «consensus» et de «l'accord». Chose que les membres du comité ont refusé.
Est-ce que la situation s'est débloquée, aujourd'hui ?
Le bureau exécutif présidé par le Secrétaire général, n'arrête pas de déranger les travaux du comité. Une fois, les membres du bureau exécutif ont carrément fermé les locaux. Cela ne s'est pas arrêté là, tantôt, ils prennent des décisions sans même nous concerter, tantôt, à travers des déclarations publiques qui ont semé l'anarchie au sein-même des conseils scientifiques quand il s'agissait des élections. Fort heureusement, on a pu débloquer la situation sans qu'il y ait de véritables incidents.
Comment se passent les choses actuellement ?
La dernière décision en date, c'est l'accord que nous avons signé et qui porte sur le début réel des travaux en début de ce mois. Nous commençons à mettre en place les comités élus et distribuer les affiliations aux universitaires et étudiants. Or, un nouveau coup de théâtre. Nous avons été surpris par le Secrétaire Général qui continuait à distribuer des affiliations sans que nous en soyons avertis, alors qu'il sait pertinemment que nous sommes en train de créer de nouveaux comités dont l'un d'eux aura pour tâche la préparation et la distribution des affiliations dans les milieux universitaires. En vérifiant, nous avons remarqué qu'il s'agit à peine de 250 cartes d'affiliations ! Est-ce normal sachant que dans les facultés on compte pas moins de millier d'étudiants ? Rajoutons à ceci, certaines personnes se sont infiltrés dans nos comités alors qu'ils n'ont rien à avoir avec nous.
Comment arriverez-vous, en tant que Comité national de préparation à organiser le Congrès national de l'UGET dans des conditions qui semblent très houleuses ?
Aujourd'hui, malgré toutes les contraintes, nous laissons la porte ouverte à tout le monde, à tous les mouvements, et même le bureau exécutif, indépendamment de leurs opinions ou visions de choses. Pour le bon déroulement du congrès, nous sommes ouverts au dialogue, au débat et à la concertation, à condition que cela se passe dans les règles de l'art. Nous invitons tous les partis à se joindre à nous à partir du moment où tous les comités soient sujets à concertation et accord. Que ces derniers soient créés publiquement et que les affiliations soient distribuées de manière équitable à tous les étudiants désireux de s'inscrire. Ce sont-là nos conditions. Tous les comités sont prêts et nous avançons vers la préparation du congrès. Les partis qui veulent se joindre à nous et à travailler main dans la main dans la transparence totale seront les bienvenus.


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