Dans notre parution d'hier et concernant le laxisme caractérisant les agissements du BD quant à la finalisation des contrats avec les nouvelles recrues faute de moyens financiers, nous avancions en substance ce qui suit : « … Voilà que Atef Mezni, Hamdi Ouehani, Aymen Soltani, kaïs Amdouni , Anis Matar Bacha, Abdelkader Khachèche, etc pourtant sur le point de signer, de brandir la menace de changer d'air au cas où les promesses reçues ne seraient pas concrétisées en deniers sonnants et trébuchants ». Nous ne croyions pas si bien dire et pour cause. En effet au courant de la journée du mardi, deux joueurs et non des moindres parmi ceux que nous avions cités, las et excédés par une attente interminable ont pris la clé des champs au grand dam de tous les béjaois. L'attaquant Aymen Solatani a décidé de répondre par l'affirmative à l'offre des Monastiriens avec signature d'un contrat d'une année renouvelable avec les Usémistes. Le second étant l'axial Abdelkader Khachèche pourtant chaudement recommandé par le régional Abbès Abbès pour reformer la charnière centrale avec Anis Matar Bacha depuis le départ des Bilel Yaken et Nidhal Nefzi à Métlaoui. Khachèche a jugé plus utile de rallier pour deux saisons la JSK. Phénomène en tâche d'huile Ces deux défections regrettables tout en faisant très mal à toute la ville risquent malheureusement de faire tâche d'huile avec une cascade en dominos à redouter de la part du restant des troupes. La question unanime et primordiale à tarauder les esprits pour l'heure à Béja étant la suivante : A qui le tour ? A moins de trois semaines des trois coups, il est malheureux qu'un bastion aussi glorieux du football national continue à se débattre et à s'empêtrer dans d'aussi sales draps avec des horizons des plus sombres en perspectives.