Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Après la victoire de l'Etoile en finale de la coupe : Hamadi Daou ( avant son départ) .. «Défaite injuste» ..Roger Lemerre "Le couronnement d'un travail de toute une saison"
Troisième finale de perdue pour le club Sfaxien dont deux consécutives face à l'Etoile du Sahel. La défaite essuyée avant-hier fut particulièrement douloureuse et profondément frustrante puisqu'elle fut concédée dans les derniers instants du temps additionnel. Mais il ya lieu de reconnaitre que le CSS n'a pas fait le match escompté de lui pour mériter la victoire. Plusieurs individualités sfaxiennes, dans un jour sans, étaient passés à côté de leur sujet et là on fait allusion aux Fakhreddine Ben Youssef, Ferjani Sassi, Ali Maâloul et autre Yassine Khenissi entre autres soient les cadors de l'équipe. Sans compter que d'autres sans être médocres ont alterné le bon et le moins bon à l'image du Gabonais Ibrahima Ndong. Toujours est-il que les Clubistes Sfaxiens ne devaient s'en vouloir qu'à eux-mêmes pour ne pas avoir cherché à attaquer avec plus de conviction leur adversaire. La supériorité tactique de Lemerre La légère domination sfaxienne fut territoriale sans plus. Elle n'a pas permis aux sudistes de se créer, à deux ou exception près, des occasions dignes de ce nom. C'est que devant, l'Etoile a pu fermer hermétiquement toutes les issues menant à sa cage. Elle en effet tissé un rideau défensif compact mobile et combien performant pour contrer les mouvements sfaxiens soit sur les couloirs soit par le centre. Le dispositif défensif étoilé savamment mis en place par Lemerre a étouffé les velléités offensives des Sfaxiens à telle enseigne que le gardien Ben Ayoub qui remplaça, à la reprise, son coéquipier Mathlouthi n'a pas été ou presque inquiété durant toute la deuxième mi-temps qu'il a jouée. Mieux encore l'equipe étoilée ne s'est pas contentée de se défendre mais elle un fois en possession de la balle cherché avec conviction à aller de l'avant pour attaquer son adversaire. A cet égard, Tej, Mouihbi Brigui et autre Boundejah ont pu par intermittence il est vrai inquiété l'arrière garde sfaxienne assez fébrile tant au niveau des ailes que celui de sa charnière centrale. L'audace étoilée a fini par payer. L'inévitable attaquant algérien héritant d'une limpide remise de Brigui ne se fit pas prier pour piquer le ballon dans les filets malgré la tentative désespérée du gardien Rami Jridi. L'équipe sahélienne n'a pas usurpé sa victoire mais on aurait aimé qu'elle ne la ternisse pas par le dérapage de certains des ses joueurs, Brigui et Taj plus particulièrement. Dans le camp sfaxien il n'y avait rien à redire « Nous avions à cœur de remporter la coupe et l'offrir à notre fidèle public mais la loi impitoyable du football en a voulu autrement » déclarait l'entraineur Hamadi Daou dont c'est le dernier match comme premier entraîneur de l'équipe. Dans le camp étoilé Roger Lemerre toujours égal à lui-même est demeuré humble en affirmant que la coupe est venue récompenser le travail accompli collégialement durant toute la saison.Pour ce qui est de son devenir avec le club sahélien le technicien français a été sans le moindre équivoque affirmant qu'il a de tout respecté entièrement ses engagements « je suis lié par contrat avec l'Etoile jusqu'au 30 juin courant et par conséquent avant cette échéance je ne pouvais pas, moralement, discuter avec un club tierce. Ce qui a été rapporté concernant des pourparlers avec tel ou tel club est sans le moindre fondement. Je remercie le président Ridha cherfeddine et ses collaborateurs qui désirent que je rempile avec l'Etoile pour leur confiance renouvelée en ma personne mais il reste encore quelques jours avant l'expiration de mon contrat et d'ici là je me réserve un temps de réflexion » a noté en substance Lemerre dont les chances de le voir poursuivre l'expérience avec le club phare du Sahel sont bien faibles. Mais sait-on jamais après tout. Ameur KERKENNI Faits et chiffres 9ème coupe remportée par l'ESS (après celles de 1959, 1963, 1974, 1975, 1981, 1983, 1996 et 2012) sur 21 finales disputées, la 3è sur le score de (1-0) après 1974 face au CA et 2012 face au CSS. C'est la 18è fois que ce résultat est enregistré en finale. 7è finale perdue par le CSS (sur 11 disputées) dont 4 par (0-1) après celles de 1997 devant l'EST, 2010 face à l'OB et 2012 face à l'ESS Baghdad Bounjeh devient le 3è buteur étranger qui marque en finale de la coupe après : -Le Nigerian Michael Enramo (EST : en 2006 face au CA puis en 2007 face au CAB -Le Marocain Hichem Boucherouan (EST) auteur d'un doublé en 2008 face à l'ESS L'Algérien étoilé devient également le 6è goléador du championnat national qui marque en finale de la coupe de la même saison après : -Abdelmajid Tlemseni (EST) buteur lors de 2 éditions de 1959 -Ammar Merrichkon (ASM) auteur de l'unique triplé en finale (1961) -Moncef Khouini (CA) en 1972 -Sami Laaroussi (EST) en 1997 -Mohamed Sliti (ST) en 2003 3è coupe remportée par un entraîneur français après le doublé de René Exbrayat (CA) réussi en 1998 (face à l'OB) et 2000 (face au CSS). Par contre 3 autres Français ont perdu face aux Tunisiens : Georges Berry (ESS) face à Hacheni Cherif en 1957, Louis Pinat (CSHL) face à Abderrahmen Ben Ezzeddine en 1964 et Bernard Marnard (CA) devant Khaled Ben Yahia en 2006. Pour la 2è fois l'arbitre Youcef Sraïri dirige le classico ESS – CSS après celui en championnat (22è jée de 2010) remporté également par les Sahéliens (2-1).
