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« Shahrayar, une histoire et pas de fin » de Mongi Ben Brahim.. Une réflexion sur la tyrannie
Publié dans Le Temps le 15 - 07 - 2014

Les répétitions vont bon train de la nouvelle pièce du metteur en scène Mongi Ben Brahim intitulée «Shahrayar, une histoire et pas de fin » qui sera présentée lors de la prochaine saison culturelle. Produite par Le Théâtre du quotidien, la pièce réunit dans les principaux rôles : Khoubaib Ayari (Shahrayar), Khédija Baccouche (Shéhrazade) et Jalila Ben Yahia (Nahrzed).
Mongi Ben Brahim, auteur auparavant de « Médée », a choisi d'adapter une histoire du patrimoine universel tirée des fameux contes persans des « Mille et une nuits ». L'intérêt d'adapter de nos jours ce conte s'explique par le fait que ce personnage sanguinaire n'est en rien différent de plusieurs tyrans à l'instar de Namroud, Hitler, Mussolini, Néron, Caligula, Mourad III ou encore d'autres tyrans contemporains.
Le metteur en scène dit vouloir répondre à un certain nombre de questions qui l'ont toujours préoccupé notamment la relation de Shahrayar à la tyrannie. « Je m'intéresse particulièrement à sa folie. Une folie incontrôlable à laquelle la mort pourrait apporter une fin mais le drame de Shahrayar, tel que je le présente, est qu'il ne peut pas mourir. A l'instar des héros des tragédies antiques, il voudrait pouvoir arrêter mais contrairement à eux, il n'y a pas de fin d'où le titre que j'ai donné à la pièce ».
Dans la pièce, Shahrayar est entouré de deux femmes : Shéhrzade, le célèbre personnage des « Mille et une nuits » et Nahrzed, créature inventée par Mongi Ben Brahim. D'après l'auteur de la pièce Shéhrazed est une femme belle, intelligente et cultivée, tandis que Nahrzed de nahr : fleuve) est une femme de la nature, bûcheronne, elle est forte et résistante. Ce couple fait le procès sans concession de Shahrayar lui faisant endosser les crimes qu'il a commis dans le but de lui arracher un soupçon de remord.
Comme au cinéma
Les personnages parlent tantôt l'arabe littéraire et tantôt l'arabe dialectal. La mise en scène s'inspire du cinéma : succession de scènes avec multiplication des lieux et des personnages. « Shahrayar, une histoire et pas de fin » se veut une réflexion sur la tyrannie, le pouvoir et ses implications mais aussi le remord et le repentir.
A rappeler que dans les contes des « Mille et une nuits » Shahryar régnait prétendument sur un empire perse qui s'étendait jusqu'en Inde, sur toutes les îles adjacentes et bien plus loin que le Gange, jusqu'en Chine, tandis que son frère cadet, Shah Zaman régnait sur Samarcande.
Dans le conte, Shahrayar est trahi par son épouse, ce qui le rend fou de rage et lui fait croire que finalement, toutes les femmes le trahiront. Donc, chaque nuit, le roi épouse une femme et la fait exécuter le matin suivant, jusqu'à ce qu'il se marie avec Shéhérazade, la magnifique et intelligente fille de son vizir. Pendant mille et une nuits d'affilée, Shéhrazade raconte une histoire à Shahrayar, s'arrêtant chaque fois à l'aube sur une fin ouverte, le forçant ainsi à la garder en vie une journée de plus afin qu'elle puisse finir le conte la nuit suivante. Finalement, le sultan abandonne sa résolution et décide de garder Shéhérazade auprès de lui pour toujours, ayant reconnu ses qualités de cœur et d'esprit.


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