Au Club Africain on ne compte plus les joueurs à la valeur confirmée. De Farouk Ben Mustapha à Saber Khélifa, la liste est plutôt longue. Outre ces deux joueurs, on citera également Yacine Mikari, Stéphane Nater, Tijani Belaïd, Hichem Belkaroui et... Zouhaïr Dhaouadi qui a un statut à défendre, celui de coqueluche des supporters clubistes. Ce dernier étant l'un des rares rescapés de la formation qui s'est adjugé le dernier titre de champion de Tunisie du temps de l' entraineur algérien Abdelhak Ben Chikha. Cette kyrielle de vedettes aura à cohabiter et mener à bon port la barque clubiste. Une tâche qui incombe en premier lieu aux joueurs qui doivent mettre de côté leur égo et se sacrifier pour le bien du club. Les responsables auront également un rôle à jouer dans ce sens pour faire en sorte que tous les joueurs, quelle qu'en soit leur valeur, adhère au projet du président des « Rouge et Blanc » Slim Riahi. Logiquement tout se passera dans les vestiaires du Club Africain. Si on évite les débordements de l'exercice écoulé et la guerre des clans qui a amené certains joueurs à changer de cap tel que Narth ou à déserter comme l'avait fait Seidou Salifou, tout se passera bien. Il faut savoir que Seidou a été mis en quarantaine par ses propres coéquipiers, surtout ceux du milieu de terrain qui voyait en lui un joueur capable de faire aussi bien qu'eux sur l'aire de jeu, voire mieux. Chauvin qui effectua un bref passage à la tête du club Africain en sait quelque chose puisqu'il aurait conseillé à Seidou de changer de club ne pouvant faire grand-chose pour l'imposer. Il va sans dire qu'après l'effort colossal consenti par Slim Riahi et les dizaines de milliards dépensés, il serait absurde d'échouer pour des considérations extra sportives et à des égos surdimensionnés !