Stade Zouiten Temps très chaud Assistance moyenne mais bruyante Pelouse en bon état ST – EGSG: 2 - 0 Buts de: Ben Salem (18ème), (Rouid 63ème) Arbitre central: Mohamed Chaâbane assisté par Anouar Hmila – Mohamed Moussa Quatrième arbitre: Anis Ben Hassen Commissaire du match: Ridha Fahmi Formations des deux clubs: ST: Mahouachi – Ben Ali – Béjaoui – Rouid – Abbès – Alex puis Ouni (71ème) – Aouadhi – Jelassi – Landolsi puis Marzouki (60ème) – Baghdadi – Ben Salem puis Ben Jaffala (77ème) EGSG: Thamri – Jabnoun – Ouerghemmi – Abbès - Bannani - Nafti, puis Geye (65ème) – M'hamdi – Dhaou – Ben Cheikh puis Doula (60ème) – Jarbouii - Wilfried Joueurs avertis: ST: Ben Salem, EGSG: Ouerghemmi, Jarbouii Programmer une rencontre de football, et nous ne le répéterons jamais assez, par une température avoisinant les quarante degrés, relève de l'irréflexion. Heureusement pour tout le monde que les débats se sont passés sans accident notoire, et aussi dans un fair-play quasiment parfait. Tous les acteurs sont à saluer. Une première mi-temps assez colorée malgré cette chaleur étouffante, et si elle n'a été soldée que par un petit but en faveur du Stade Tunisien, c'est que de part et d'autre les joueurs ont péché par manque de concentration, au niveau de la concrétisation, et il faut l'avouer, l'arbitrage, aussi, n'a pas été exempt de tout reproche, le but d'égalisation des sudistes semble régulier, mais le deuxième juge, Mohamed Moussa en avait décidé autrement (21ème). En fait, ce duel n'a pas manqué de piment. Il n'y a pas eu ce que l'on appelle communément de round d'observation. D'un côté, et pour le club local, l'occasion était trop belle pour être manquée, attendu que le club rival se cherche encore, n'a pas encore trouvé son équilibre et ses repères avec ces changements à la tête des affaires techniques. Ce dernier n'était pas venu à Tunis pour sortir avec les moindres dégâts, mais pour essayer de rentrer à ses bases avec un premier succès après ces deux premiers résultats en de ça des aspirations. La chance ne lui a pas souri parce qu'il a trouvé en face de lui une équipe mieux préparée. Pour revenir au match, disons que dès le coup de sifflet initial, les échanges ont été sérieux mais ce n'est que vers la 18ème minute, qu'une belle action chorale locale, entre Baghdadi, Béjaoui (meilleur joueur sur le terrain), a été concrétisée par Ben Salem. Deux minutes après, Jelassi avait mieux à faire mais il préfère la solution individuelle. Son lobe n'a pas eu de réussite. Vers la 21ème, une action rapide des visiteurs a été achevée par un but de Wilfried qui avait l'air d'être authentique, mais que l'assistant cité plus haut avait invalidé. Le dernier quart d'heure de cette première tranche a été tout stadiste, mais et Baghdadi (36ème) et Ben Salem (42ème) avait mis au vent deux belles opportunités. Il faut souligner aussi que ce diable de Wilfried aurait plus mettre les pendules de son club à l'heure, mais ce brave Mahouachi avait détourné d'un arrêt réflexe spectaculaire (35ème). Au retour des vestiaires, Bannani et ses amis paraissaient plus déterminé et s'étaient installés dans le camp stadiste mais sans trop de succès. Vers la 63ème minute, un marquage très élastique des hommes de Kouki, permet à Rouid de détourner en toute quiétude une balle bottée par Jelassi dans des filets de Thamri, coupable de ne pas avoir incité ses camarades à plus de concentration. Quatre minutes après, Mahouachi se distingue encore une fois en détournant d'une claquette une balle anodine fusante qui pouvait faire mouche. Depuis, il n'y avait plus de débats, les uns n'ont plus de jus, les autres se font remarquer par des ratés grossiers. Marzouki (71ème), Ben Ali (83ème) et le jeune Ben Jaffala dans le temps additionnel avaient les buts au bout des crampons mais par excès de précipitation, par mauvais choix, et parce qu'ils étaient patauds tout simplement, ils avaient raté des occasions on ne peut plus faciles. Le score devait en rester là. Mohamed Ali Ezzine