La « Staïda » a très mal entamé l'exercice avec une lourde défaite au Zouiten devant le ST (3-1) ayant poussé Lotfi Kadri à rendre le tablier. Il fut de suite remplacé par Hamadi Daou lui-même remercié auparavant par les Sfaxiens pour insuffisance de résultats. En dépit du facteur temps très réduit pour bien connaître les spécificités de ses nouveaux protégés, ce dernier parvint à aligner deux retentissantes victoires à Djerba où les insulaires sont difficiles à manœuvrer dans leurs murs et surtout à la maison devant un gros ponte du haut du tableau le CSS. Cette dernière victoire eut le plus grand effet sur le moral des troupes les gonflant à bloc et leur faisant croire mordicus en leurs énormes possibilités. Revanche en l'air Le tous Gabès et particulièrement le fief « d'El Jara » garde encore en mémoire ce cinglant camouflet essuyé par la « Staïda » à l'ultime journée de l'aller de l'avant dernière saison sous les commandes de Robertinho (1-6) alors que les sudistes, balayant tout sur leur passage, partaient largement avec les suffrages devant des étoilés baladés en semaine à Monastir (4-0). Un Waterloo qui resta en travers de la gorge de tous les inconditionnels de la « Staïda » avec un affront qui ne put être lavé l'exercice écoulé : (0-0 à Sousse et défaite à la maison 0-1). Cet après-midi, l'occasion est propice donc pour éponger l'ardoise et remettre les compteurs à zéro et les pendules à l'heure. L'effet Hamadi Daou Il est indéniable que la métamorphose spectaculaire réussie par les sudistes est l'œuvre de leur nouvel entraineur Hamadi Daou. Un garçon dominant parfaitement son métier, très fort tactiquement et passant maitre dans l'analyse des points forts et faibles de ses adversaires qu'il dissèque à la loupe. Le CSS en sait un rayon du reste. Ayant joué à mainte reprises contre les étoilés alors qu'il entrainait les Sfaxiens, gageons qu'il a déjà sa petite idée sur la manière de les bloquer en ayant mis au point avec ses protégés l'approche idoine pour leur faire mordre la poussière. Rester dans la dynamique de victoires Une troisième victoire de rang est de nature à booster les Gabésiens et à leur conférer des dimensions supérieures avec un moral gonflé et au zénith. Entreprise en apparence à leur portée mais à condition que les erreurs du passé ne se renouvellent plus et qu'ils n'abordent pas leurs vis-à-vis de haut avec les trois points mis en jeu déjà dans leur escarcelle avant de fouler la pelouse. Se serait alors le meilleur moyen de rentrer bredouilles avec une sévère correction à l'arrivée comme ce fut le cas il n'y a pas si longtemps. Certes les étoilés seront diminués en raison de la participation de leurs joueurs internationaux avec leur équipe nationale respective.Une aubaine pour les jeunes du vivier pour taper dans l'œil du Staff et postuler à une place au soleil. Connaissant ce diable de Faouzi Benzarti et sa « spécialité » à monter et à haranguer ses poulains, le onze qu'il va présenter, quoique peu expérimenté et par trop jeune, ne manquera ni d'allure, d'allant, ni de fougue pour chercher et postuler à la victoire même amoindri et en déplacement. la méfiance est de mise donc. Formation probable : Bassem Skhiri, Hamdi Abdi, Akram Ben Sassi, Hamza Baccouche, Eliou Cissé, Zinelabidine Souissi, Ahemed Mida, Chadly Ghrab, Youssef Fouzaï, Saâd Bguir, Fakhreddine Guelbi. OUSSAMA Côté étoilé: Rester sur le même élan Si cette trêve a permis à la majorité des équipes de la Ligue 1 de procéder à quelques réglages en peaufinant les automatismes entre-autre, pour l'ESS, en revanche, c'est l'occasion du reste de rattraper son retard de deux matchs sur les quatre effectués jusque-là par la Ligue 1. A commencer par celui qui l'oppose aux sudistes du SG entrant dans le cadre de la seconde journée, en attendant le match EGSG-ESS (4ème journée) prévu le samedi 27 du mois courant. Donc, déplacement périlleux si l'on est pour Benzarti et sa bande quand on connait l'adversaire, le SG. En effet, équipe -surprise la saison passée, les sudistes continuent de jouer dans la cour des grands. Certes, les protégés de Hamadi Daou n'ont disposé de leur hôte de cet après-midi , qu'une seule fois à domicile en 18 confrontations historiques, et qu'à l'inverse les étoilés ont pu battre leurs vis-à-vis à Gabés même cinq fois, pour autant les camarades de Ben Ayoub doivent se méfier d'une équipe qui a infligé aux demi-finalistes de la LC africaine sa première défaite de la saison. Les sahéliens de leur côté revigorés après leur victoire sur un sérieux prétendant, le CA, entendent remonter dans le classement pour bien se positionner à la reprise de la compétition. Est-ce suffisant pour espérer une rencontre animée voire digne d'intérêt des deux côtés ? Nous le pensons. Une formation encore remaniée Pour les matches précédents joués par l'équipe sahélienne, le coach Faouzi Benzarti a du se passer des services de beaucoup de joueurs (suspendus (6) ou blessés (3)).Pour aujourd'hui, le coach étoilé devra également se passer de quatre autres convoqués, ceux-là par leur sélection nationale (Belbouli, Said et Bédoui / Tunisie et Kom / Cameroun). C'est dire si le staff technique ne doit s'ingénier une fois de plus pour puiser dans la réserve, fort bien pourvue, du club pour composer une formation rentrante capable comme celle ayant affronté récemment le CA, de relever le défi en rentrant à Sousse avec les trois points de la victoire. Pour ce faire, à la reprise Faouzi Benzarti, a multiplié les exercices spécifiques et les petits matchs d'application pour dénicher les nouveaux talents. Sur les cinq dernières confrontations entre les deux protagonistes, les étoilés étaient vainqueur à trois reprises (0 victoire pour le SG), autant dire que l'ESS se déplace à Gabés avec un avantage certain ce qui devrait inciter les joueurs à s'impliquer encore plus. Cela est d'autant plus vrai que la dernière victoire du SG à Gabés remonte à la saison 1982/83, cela fait loin dans le temps déjà ! Aux Etoilés de conforter cet avantage. Formation probable : Ben Ayoub, Ben Amor, Ben Nsib, Boughattas, Ben Aziza (Ammar), Trabelsi, Slama, Saâda, Mouihbi, Jaziri, Bounedjah.