Son casier judiciaire est riche en matière d'ivresse, de tapage nocturne et de tentative de viol. Condamné plusieurs fois, il a décidé lors de sa dernière libération de quitter définitivement le milieu des malfaiteurs et d'essayer de trouver du travail et de mener une vie sans problème en respectant les lois. Malheureusement et comme le dit le proverbe « chassez le naturel, il revient au galop ». Le soir des faits l'inculpé s'est rendu dans un bar de la capitale où il a pris une bonne cuite. Complètement rond, il a quitté le bar pour rentrer chez lui. En cours de route il est passé devant un immeuble où ses beaux parents occupaient un appartement. Le taux d'alcool lui a fait perdre ses réflexes. Il a décidé d'aller leur rendre visite. En grimpant les escaliers pour rejoindre l'étage concerné, le hasard l'avait mis devant une habitante de l'immeuble qui l'avait croisé. Sa tenue légère et le parfum de femme qui se dégageait d'elle a eu de l'effet sur lui. Sans réfléchir il a sauté sur elle et a essayé de l'embrasser. Elle a couru pour rejoindre son appartement mais il l'a rattrapée et a accédé de force avec elle en la tenant fermement. Il a tenté de la violer. Ses cris et ses appels de secours ont réveillé les voisins qui ont accouru. Ils sont arrivés à maîtriser l'individu et à l'empêcher de commettre le viol. Ils ont fait appel à la police de secours. Des agents de la brigade d'intervention sont arrivés sur le champ et ont arrêté l'individu. La dame s'est donc rendue au poste et a déposé plainte pour tentative de viol et accès par la force à son domicile. Elle a demandé à le poursuivre pénalement. Les voisins qui l'ont secouru ont également témoigné. Interrogé, l'inculpé n'a pu que reconnaître les faits mettant tout cela sur l'effet de la forte dose d'alcool qu'il avait ingurgitée. Il a rajouté qu'il a été excité en croisant la dame dans les escaliers. Il a précisé que sa tenue légère et son regard attirant ne lui ont pas laissé le temps de raisonner. Il a présenté ses excuses à la dame. Il a été traduit devant une chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Il a reconnu les faits devant le juge et a renouvelé ses excuses tout en promettant de ne plus consommer de l'alcool. Son avocat a prié le juge de tenir compte de la situation de son client au moment des faits et il a demandé les circonstances atténuantes et lui infliger le minimum de peine. Après les délibérations, il a été reconnu coupable et condamné à une peine d'une année de prison ferme.