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Au cours d'une beuverie, il brutalise son hôte
Publié dans Le Temps le 21 - 03 - 2013

Un jeune homme a comparu en état d'arrestation devant la chambre correctionnelle du tribunal de Bizerte pour répondre d'une agression grave à l'arme blanche ayant causé des séquelles profondes au niveau du visage de sa victime. Le soir des faits la victime a invité son ami, l'inculpé dans cette affaire, à partager avec lui quelques bouteilles de vin.
Tout s'est bien déroulé jusqu'à un certain moment au cours de la soirée, une petite altercation a eu lieu entre l'inculpé et son hôte. Cette altercation a mal finie puisque une bagarre a éclaté où chacun laissait entrevoir la force de ses biceps. Mais se sentant vaincu, l'inculpé a tiré un objet tranchant caché sous ses vêtements et a asséné à son ami plusieurs coups au visage et au corps puis s'est enfui le laissant gémir de douleurs et essayant de panser ses blessures.
La victime s'est rendu au poste de police où il a déposé une plainte demandant à poursuivre pénalement son agresseur.
Quelques jours plus tard, la police est arrivée à arrêter le coupable. Il a reconnu les faits déclarant avoir réagi face aux insultes et aux humiliations subies de la part de son hôte. Il n'a pas pu se maîtriser sous l'emprise de l'alcool.
Devant le juge il a réitéré ses déclarations données lors de l'enquête préliminaire et a demandé pardon. Son avocat a demandé les circonstances atténuantes. Il a mis l'accent sur le fait que la victime a été à l'origine de cette situation. Le plaignant a été agressif. Il est le seul responsable.
Après les délibérations l'inculpé a été condamné à :
- Deux ans de prison ferme pour agression grave avec arme blanche
- Quatre mois de prison pour détention et port d'arme sans autorisation
- Quatre mois pour ivresse
A.A

Tentative de détournement
La jeune fille, la vingtaine, n'avait aucune autre possibilité pour rejoindre au plus vite le domicile parental. Elle a traversé une ruelle sombre à la tombée du soir. Malheureusement elle a fait le mauvais choix car elle s'est exposée à un danger réel. Elle a été abordée par un inconnu, un individu sans foi ni loi qui guettait les jeunes filles pour tenter de les détourner et abuser d'elles.
Il l'a coincée et lui a pointé le couteau au niveau du visage et lui a intimé l'ordre de le suivre sans émettre la moindre parole. Il l'a menacée de la tuer si elle lance le moindre cri ou appel au secours.
La jeune fille, intelligente a fait mine d'obtempérer. Elle l'a tranquillisé puis profitant d'un moment d'hésitation elle a entamé un sprint de professionnels. Elle voulait s'enfuir mais elle a été rattrapée. Une fois à son niveau, l'agresseur lui a asséné un terrible coup de poing au niveau du dos ce qui a provoqué à la jeune fille une douleur intense. Elle a crié de toutes ses forces demandant du secours.
Des passants ont accourus pour la sauver. A ce moment l'individu s'est échappé et a fui les lieux.
La jeune fille s'est rendue au poste de police pour déposer plainte et fournir le signalement de son agresseur.
Une patrouille de police s'est lancée à la poursuite de l'agresseur. Toutes les ruelles environnantes ont été rasées. Finalement ils ont arrêté l'individu. Il a reconnu les faits.
Il a été traduit devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Il a reconnu les faits.
Après les délibérations, l'inculpé a été condamné à une peine de cinq années de prison ferme.
AA

Déshonoré, il tue sa femme
Tout se passait bien entre l'inculpé dans cette affaire et sa jeune épouse. Trois enfants égayaient leur foyer. Le père s'efforçait à leur apporter tout son amour et son énergie. Il trimait à longueur de journée afin qu'ils ne manquent de rien.
Mais malheureusement cela n'a pas duré. Les jours passaient et ne se ressemblaient pas. L'amour a laissé place à la haine et à l'égoïsme. Les disputes deveanaient quotidiennes. Il faut aussi avouer que la conduite de l'épouse n'était pas parfaite. Elle s'absentait du domicile conjugal assez souvent prétendant se rendre chez sa sœur. Le doute commençait à prendre place chez l'époux. Il était persuadé que sa dulcinée le trompait. Mais n'avait aucune preuve et ne pouvait par conséquent l'accuser de quoi que ce soit.
Le jour des faits en pleine canicule, au début du mois de Juillet dernier, l'époux a quitté son domicile pour se rendre au café du quartier de la cité Zahrouni. A peine attablé, un de ses amis est venu s'installer près de lui. Prétendant lui ouvrir son cœur, ce dernier a commencé à lui demander d'ouvrir les yeux sur la conduite de son épouse. Le mari est devenu tout pâle, il a demandé des explications. La réponse était fulgurante. Son ami lui a fait savoir que sa femme exerce le plus vieux métier du monde en compagnie de sa sœur. Il lui a ajouté qu'elles venaient d'être condamnées à quatre mois de prison ferme et ont fait opposition.
Le pauvre mari n'arrivait plus à se tenir debout. Il était fou de rage. A ce point sa femme pouvait être mauvaise, malveillante. Sans perdre plus de temps, il a quitté sa chaise pour se rendre directement chez lui. Il n'a pas trouvé sa femme. Il a demandé à ses enfants où elle se trouvait, ils lui ont déclaré que leur maman s'est rendue au domicile de sa sœur se trouvant dans une autre cité proche.
Il s'y est rendu en taxi. Une fois à l'intérieur, il a trouvé son épouse en tenue légère, fumant une cigarette. Elle rigolait et discutait à voix haute. Sans pouvoir se maîtriser il lui a donné une paire de claque la blâmant sévèrement sur sa conduite.
La réaction de l'épouse était immédiate.
Elle s'est complètement dénudée pour montrer à son époux son corps complètement tatoué et mentionnant des qualificatifs assez obscènes ainsi que les prénoms de ses amants. Ne s'arrêtant pas là elle lui a fait savoir qu'elle est devenue prostituée et elle lui a demandé le divorce.
Perdant les pédales, il n'était plus maître de ses actes, il a commencé à la tabasser assez fortement. Puis ses mains ont entouré le cou de son épouse et a serré très fort. Puis il l'a tirée en dehors du domicile. Il lui a fracassé le crâne avec une pierre rocheuse. Le sang jaillissait de partout.
Continuant sur sa lancée l'époux a tiré un couteau rasoir caché sous ses vêtements et a asséné neuf coups très durs au niveau de la gorge de la victime. Il était décidé à aller au bout de ses intentions. La tuer.
Une fois assuré, qu'elle a perdu la vie, il a fait appel à la police et leur a avoué son crime. Les auxiliaires de la justice sont arrivés à la minute et ont entamé les procédures en vigueur. Ils ont transporté le cadavre à la morgue de l'hôpital Charles Nicole.
L'époux a été entendu et incarcéré.
Il a été traduit devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de meurtre avec préméditation. Il doit être jugé selon l'article 202 du code pénal.
Il était doté d'un sang froid extrême en se présentant devant le juge. Il a expliqué qu'il a tué sa femme dans un moment où il n'était plus maître de ses actes. Elle lui a avoué être une prostituée. Elle lui a montré les tatouages effectués sur les endroits intimes de son corps. Elle l'a déshonoré et a déshonoré ses enfants et sa famille. Pour toutes ces raisons il n'était plus en état de se maîtriser. Il a commis son acte et à ce jour il n'éprouve aucun regret.
Après les longues plaidoiries, le juge a décidé de prendre le temps qu'il faut pour délibérer. Le verdict sera prononcé ultérieurement.
AA

Il agresse sauvagement son ex-amie
La quarantaine, un casier judiciaire assez chargé, condamné plusieurs fois pour dangereuses agressions, détention et manipulation d'arme blanche, usurpation des biens d'autrui, il n'arrête pas d'agresser les gens et rendre la vie difficile à tous ceux et celles qu'il connait.
La plaignante, une dame mariée issue d'un milieu conservateur, a été attaquée par l'inculpé en cette soirée qu'elle n'oublierait pas de sitôt. L'inculpé après avoir ingurgité une quantité assez importante d'alcool, s'est dirigé au domicile de la plaignante. Il l'a coincée au pied de l'immeuble. Sans aucune entrée en matière, il lui a lancé un jab qui lui a percuté l'œil droit. Par la suite il a pris soin de la tabasser dangereusement. Elle a été blessée dans plusieurs endroits de son corps.
Il s'est enfui la laissant se tordre de douleur. La dame s'est efforcée pour se diriger à l'hôpital où elle a été gardée en observation après avoir subi une opération chirurgicale sur son œil droit. Un certificat médical lui a été délivré spécifiant une incapacité physique de 25%.
La dame s'est dirigée au commissariat de police où elle a déposé plainte contre son agresseur, appuyée par le certificat médical. Elle a demandé à poursuivre son agresseur pénalement.
Arrêté, il a tenté d'induire la justice en erreur, niant totalement les faits et déclarant qu'il s'agit d'une accusation calomnieuse dans le but de lui nuire. Mais après un interrogatoire assez poussé et sa confrontation avec le certificat médical et la dame qui l'a reconnu, il a fini par avouer son forfait justifiant son acte par la très forte quantité d'alcool, et par des antécédents entre lui et la plaignante qui n'était autre que sa fiancée, veuve à l'époque et vivant toute seule.
Il a été traduit devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Devant le juge il a réitéré ses déclarations données lors de l'enquête préliminaire et a demandé des excuses regrettant son geste.
Après les délibérations, le juge l'a condamné à une peine de deux ans de prison ferme ainsi que le payement de dommages et intérêts en faveur de la plaignante pour l'incapacité physique.
A.A

Vengeance
Le plaignant a spécifié avoir été attaqué près de la plage de Zarzis. Il se promenait sur la plage lorsqu'il fut abordé par un individu qu'il connaissait. Ce dernier sans lui laisser le temps de réagir l'a sauvagement agressé et tabassé puis n'étant pas satisfait de son acte, il a tiré un couteau caché sous ses vêtements et lui a asséné un terrible coup au niveau des côtes. Il a chuté à terre dans une mare de sang.
Transporté d'urgence à l'hôpital par des passants, il a été opéré et gardé en observation durant plusieurs jours. La gravité de l'agression lui a laissé des séquelles visibles au niveau du visage et du corps.
Revenu à son état normal, il a donné des informations aux autorités judiciaires concernant son agresseur. Il a demandé à le poursuivre pénalement.
Une fois identifié, l'agresseur a été recherché pendant plusieurs jours. Tous les coins où il avait l'habitude de s'y rendre ont été rasés. Les enquêteurs ont fini par l'arrêter. Ils ont pu saisir le couteau utilisé lors de l'agression.
Interrogé, il a déclaré qu'effectivement il en voulait énormément au plaignant. Il attendait le moment propice pour se venger de lui à cause d'un ancien différend entre eux. Il a affirmé avoir rencontré par pur hasard le plaignant sur la plage et a profité du lieu désert pour le corriger.
Il a été traduit devant une chambre criminelle. Il a réitéré ses déclarations données lors de l'instruction. Il a demandé l'allègement de sa peine puis a prié le juge de lui accorder les circonstances atténuantes.
Son avocat a essayé de minimiser l'acte et a donné des détails assez importants au sujet du différend. Il a fini par demander au juge de lui infliger le minimum de peine.
Après les délibérations, l'inculpé a été condamné à une peine de sept(7) ans de prison ferme.


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