7,5 milliards de dinars comme gap budgétaire pour la Tunisie. Une information que le Gouverneur de la Banque Centrale (BCT) a annoncé quelques jours auparavant. Une nouvelle qui a suscité de vives réactions. Raison pour laquelle, la Tunisie se trouve contrainte à recourir de nouveau au marché financier international pour mobiliser une enveloppe qui tourne autour de 1 milliard de dinars. Ressources toujours insuffisantes ! Car, même avec, l'émission des « Sukuk », dont le montant tourne autour d'un milliard de dinars, le budget de l'Etat nécessite la mobilisation des ressources financières internationales. Puisqque, tout compte fait, le gouvernement peut mobiliser 2,5 millions de dinars à partir du marché local (emprunt interne). Auprès des bailleurs des fonds internationaux, le FMI et la BM en l'occurrence, la Tunisie compte mobiliser globalement 2,2 milliards de dinars. Sauf qu'on apprend qu'auprès de la BCT, on affirme que ces deux institutions bloquent encore le transfert des fonds vers la Tunisie. A vrai dire, la BM n'accordera pas à la Tunisie les 500 millions de dollars promis qu'après l'adoption de la loi de recapitalisation des banques publiques et le Code d'investissement outre la résolution du problème de l'endettement du secteur. Même constat, enfin presque, auprès du FMI. Puisque, un accord favorable de son Conseil d'Administration est conditionné par l'adoption de quelques lois, la réforme fiscale, le partenariat public-privé en l'occurrence outre la recapitalisation des banques publiques. Ces projets de lois trainent encore à l'Assemblée des Représentant du Peuple. A priori, Elles ne seront adoptées que dans le cadre de la loi de finances complémentaire de l'année 2015. Une chose est sûre. Le déblocage des fonds promis se fera à partir du mois de juillet de l'année en cours. A noter D'ici le mois d'avril de l'année en cours, la Tunisie attendra sa nouvelle notation financière, après la visite des délégations des deux agences de notation Fitch et Moody's, Endettement : 36,7 milliards de dinars en 2014 C'est dire que chaque tunisien est en moyenne redevable d'environ 4500 dinars. Selon l'agence TAP, une analyse faite par l'expert comptable Anis Wahabi, démontre que la dette cumulée de la Tunisie (extérieure et locale) a été portée "à plus de 49 milliards de dinars", à la suite de cet emprunt, assorti d'un taux d'intérêt annuel de 5,75% et d'une maturité de 10 ans. il explique encore que cette dette représente 55% du PIB de la Tunisie.