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Le nouveau roman de Hassouna Mosbahi: Quand le jasmin se couvre d'épines
Publié dans Le Temps le 12 - 04 - 2015

L'œuvre du romancier Hassouna Mosbahi était l'objet d'une communication présentée dernièrement par l'universitaire Jalila Triter, spécialiste de la littérature autobiographique, en la présence de l'écrivain. Celui-ci a consacré, une séance de dédicace de son nouveau roman ‘'Epines et jasmins'', publié par Perspective. Il s'agit d'une œuvre kaléidoscopique qui entrelace des réflexions variées autour de l'homme, l'histoire, l'actualité, la crise sociale, les conditions culturelles et politiques du pays.
La révolution des jasmins, comme son titre l'indique, était bel et bien recouverte d'épines. L'écrivain décrit l'état lamentable du pays avec une amertume et un dégoût écœurant, il emploie une technicité savante et un style limpide.
Professeur Triter a abordé la question des spécificités littéraires de l'écriture chez Hassouna Mosbahi à partir d'un panorama des œuvres comme ‘'Cendre de la vie'' (Ramed al hayet), ‘'Fantasmagories de Tarchich'' (halwassette tarchich) ‘'Contes de ma cousine Hania'' (hikayette bent ami Hania) et autres récits.
Dans un premier temps, elle a traité de la genèse de l'écriture en situant l'écrivain dans son cadre d'origine à la fois culturel et géographique, le village étant un microcosme qui détermine l'univers littéraire de l'écrivain.
La langue, comme instrument d'écriture, et moyen d'expliciter sa vision du monde, a une résonnance bien particulière dans les écrits de Hassouna Mosbahi, loin d'être la langue commune dotée d'une certaine rudesse et rigidité, elle renait de sa sensibilité, de sa mémoire affective, de son rapport sensoriel aux choses, de son identité et de la mémoire collective. Il l'adopte à des univers linguistiques multiples oscillant registre familier, registre soutenu, poésie, patrimoine oral, récits. Le souci de la langue occupe une place cruciale dans l'œuvre romanesque de Hassouna Mosbahi. C'est bien, tout en affirmant son identité, l'écrivain arrive à se forger sa propre langue, son propre style, ses propres métaphores.
L'écrivain rompt avec la notion de l'unicité, de l'autonomie, des pesanteurs de la définition. Chez lui, tout est pluriel, polymorphe, hétérogène, une confusion savante entre des genres littéraires, des formes romanesques, des registres de langue, tout un mélange harmonieux qui se permet sans façon les paradoxes.
L'autre trait intéressant qui caractérise l'œuvre de l'écrivain est le retour à l'histoire. Le passé est revisité avec une nouvelle vision, avec de nouvelles interrogations. La relecture des moments importants de l'histoire du pays est une tâche très délicate, surtout quand ils sont introduits dans la fiction. L'auteur a droit à l'imagination, et pour cela, il y a des techniques de narration subtiles à employer. Repenser l'histoire est, selon l'écrivain, indispensable pour prévoir l'avenir.
Ce qui est clair, l'auteur est à la quête des procédés d'écriture nouveaux, il veut rompre avec les canons classiques de l'approche littéraire et de l'esthétique romanesque. La fluidité du style, la transparence des idées, la cohérence phrastique donnent ainsi l'appétit au lecteur à lire le livre en un seul jet et avec avidité.


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