Elles seraient quelque 157 associations, à être soupçonnées d'accointance avec des instances terroristes et takfiristes intra-muros. Outre celles qui ont déjà été dissoutes, ou sommées de régulariser leur situation le plus tôt possible, si elles ne voulaient pas être obligées de fermer boutique. Un chiffre qui donne des frissons, dans la mesure où les ramifications, et il en existe dans ce genre de situation, peuvent, on l'imagine aisément, s'étendre très loin... Un arbre qui cache la forêt ? A chaque fois que le financement de pareilles structures, qui ne peuvent vivre d'amour et d'eau fraîche, donne l'impression lorsque l'on y tâte de près, d'être équivoque, il faut pouvoir aller jusqu'au bout de sa quête, pour vérifier justement s'il y a anguille sous roche, ou simples supputations sans fondement. Dans la plupart des cas, il s'est avéré, ici en l'occurrence, que les soupçons étaient fondés. Et qu'il y avait, d'une manière ou d'une autre, connivence, même en palimpseste, avec un terrorisme qui ne dit pas son nom, bien des fois, mais qui n'en préfigure pas moins, dans l'esprit, comme dans la lettre, toute la quintessence. Bien souvent, d'ailleurs, avec un étendard, brodé à la dentelle d'Alençon, en guise de fronton à l'édifice. Il se trouve cependant, qu'à y regarder de très près, même si le poisson est bien noyé, en remontant les filières à la source, les financements proviendraient à chaque fois, comme par hasard, de la même destination. Pas besoin de faire un dessin : il est désormais de notoriété publique que ce sont certains pays du Golfe, dont le Qatar, qui se trouvent être les pourvoyeurs de fonds, de ces associations, nées comme des champignons à partir de 2011 sous nos latitudes, dans l'objectif, évidemment inavoué, de baliser le chemin devant ces faux prêcheurs de la « Bonne Parole », à revendications wahhabites, qui font le nid de tous les extrémismes qui empoisonnent aujourd'hui le monde où nous vivons. Essaimant sous moult latitudes, ils cherchent aujourd'hui, plus que jamais, à entraîner le pays à sa chute, pour qu'ils y installent enfin, leur Califat de pacotille, après avoir cligné de l'œil, et vice-versa, à certaines chancelleries étrangères, qui s'amusent à des jeux de gosses, avec des armes bien réelles, en oubliant, et cela, on ne le répètera jamais assez, que ces armes peuvent se retourner un jour ou l'autre, contre ceux qui croient avoir les doigts bien fixés sur la gâchette, jusqu'à ce que quelqu'un, s'amuse à son tour, à des jeux de gosses, en leur tirant le tapis sous les pieds, précipitant leur chute. Il y a eu des arroseurs arrosés, mais si l'on est frappé d'amnésie, il faut aller se faire soigner. C'est plus prudent...