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«L'orchestre des aveugles» à l'affiche des Journées Cinématographiques de Carthage
Publié dans Le Temps le 02 - 10 - 2015

Le long métrage du cinéaste marocain Mohamed Mouftekir « L'orchestre des aveugles » fait partie de plusieurs films qui seront présentés à l'occasion de cette édition des Journées Cinématographiques de Carthage 2015 (JCC).
Une participation maghrébine qui met en valeur la production marocaine en particulier. Ce film est le second qui s'ajoute à son palmarès après le premier long métrage intitulé « Pégase ».
En fait et lors de précédentes compétitions, les deux films du cinéaste Mohamed Mouftekir ont décroché plusieurs prix. Le premier nommé
« Pégase » a remporté l'Etalon d'or, premier prix du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Le film participant à cette session a récemment décroché le grand prix "Wihr d'Or" (lion d'or) à la 8ème édition du Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA), organisé dans la capitale de l'Ouest algérien du 3 au 12 juin dernier.
C'est une preuve de la pleine réussite de la part d'un cinéaste, à la fois animé de passion et d'une volonté inébranlable. Habité d'un grand espoir et beaucoup de courage, le cinéaste sera à Tunis le mois de novembre pour présenter son travail artistique lors d'un événement attendu par tout le monde. Cette fois-ci, le trophée mis en compétition n'est autre que le Tanit de Carthage 2015.
« C'est un film simple, linéaire, fragile, personnel mais pas simpliste », a déclaré le réalisateur. Il s'agit pour lui de reconstituer l'époque et ce n'est pas assez facile.
Ce film marocain nous plonge dans l'univers des Cheikhs et des orchestres qui les accompagnent, lors des premières années du règne d'Hassan II. Une production artistique de valeur qui dévoile la réalité de la vie marocaine tout en critiquant quelques vices sociaux.
Selon les paroles du réalisateur, « il est temps alors de se relever et de mettre au vitriol la vie sociale et même politique. Le Maroc passe maintenant par une phase de sujets brûlants et lourds à traiter, il faut l'encourager à se décomplexer. »
Un clin d'œil sur le synopsis du film
« L'Orchestre des aveugles » raconte l'histoire, en grande partie autobiographique, d'un petit garçon et de son père violoniste dans les années 70 à Casablanca. Ce dernier, grand admirateur du roi Hassan II, dirige un petit orchestre de musiciens et danseuses traditionnelles qui animent des soirées et qui vivent tous ensemble dans une grande maison où l'on se serre les coudes autant que l'on se fait des cachoteries. Parfois, les musiciens-hommes se font passer pour des aveugles, ce qui leur permet de jouer dans des fêtes uniquement réservées aux femmes...
En parallèle, le film dépeint la relation de ce musicien avec son fils aîné de dix ans. L'enfant, sous pression, en vient à falsifier ses bulletins scolaires avec l'aide de son oncle, jeune militant d'extrême gauche. Un motif important, pour lequel Mouftakir explique : "Représenter cette tricherie était délicat. Je n'ai rien contre les films marocains qui ont parfois dépeint les intellectuels comme des gens qui boivent et qui fument, ou les médecins comme des psychopathes, mais le public marocain n'a pas la culture de la distance, il peut se rebiffer et avoir une lecture moralisatrice."
Les personnages protagonistes du film « L'Orchestre des Aveugles » (d'une durée d'une heure cinquante) sont Younes Megri, Mouna Fettou, Fedoua Taleb et Majdouline Idrissi.
Fils du grand violoniste Houcine Mouftaki, le réalisateur a étudie à l'université de Casablanca la littérature anglaise avant de suivre des cours de réalisation et d'écriture de scénario, notamment en France. Il travaille pendant cinq ans en tant qu'assistant de réalisateurs marocains ou étrangers. Après différents stages, en France, en Allemagne, où il vit pendant plusieurs années et en Tunisie, il a réalisé plusieurs courts métrages. En 2010, son premier long métrage, Pégase, remporte au Festival de Tanger les Grand Prix, Prix de la Critique, Prix de la Musique et les prix pour la meilleure photo, le meilleur son et la meilleure interprétation féminine.
Et sans aucun doute, ce film va apporter un enrichissement non négligeable à la production cinématographique maghrébine.


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