Cela doit faire sens, parce que l'impérieuse nécessite nous le commande. calculs mesquins, et différents à la petite semaine, sur fond de poussées électoralistes, comme un bouton de fièvre mal-advenue, qui vient enlaidir le visage, ce n'est pas à proprement parler la priorité de l'heure. Il vaut mieux remiser les petits calculs mesquins, et les raisonnements stériles au vestiaire, pour ne pas continuer à pédaler dans la semoule en perdant de vue l'essentiel. Ce qui est vital. Ce qui n'attend pas, ce qui doit nous piquer comme un aiguillon, à chaque fois que la lassitude nous enjoint de laisser tomber, de baisser sa garde, de s'en remettre au hasard. Il n'y a pas de hasard qui tienne. Alors puisqu'il faut avancer, avonçons. Et de préférence à pas de géant pour rattraper l'ennemi sur son propre terrain, jusqu'à le désintégrer. Sauver le pays en somme, car le pays n'attend pas. Il nous intime l'ordre de ne pas plier l'échine devant l'adversité, et de rester debout pour continuer le combat. Parce que combat il y a, qu'on veuille l'admettre ou pas, qu'il faudra mener à bien, afin que jamais plus, sous nos si douces latitudes, il y ait la menace, fourbe et traîtresse, d'une présence hostile, qui viendrait menacer la quiétude de nos enfants. Et d'une Tunisie exangue, mais bien décidée à en découdre, jusqu'à ce les nuages qui assombrissent aujourd'hui son ciel, ne se déchirent, et que règne à nouveau le soleil. Radieux. Ils n'iront pas au paradis...