Pour la sixième année consécutive, les «Lauriers Hayett pour l'enfant» ont récompensé les efforts d'organismes et de particuliers œuvrant en faveur de l'enfance, aussi bien en matière d'éducation que de culture. Une cérémonie sans strass ni paillettes mais forte en émotions, placée sous le signe de la créativité et de l'espoir. La soirée de remise de prix de la sixième édition des «Lauriers Hayett pour l'enfant» s'est déroulée à l'espace Mad'art à Carthage, en présence de nombreux invités dont des cadres du groupe Comar/Hayett, des représentants de la société civile, des enseignants, des hommes de culture et des journalistes. La première partie de la cérémonie a été consacrée aux dessins d'enfants. En effet, un concours avait été lancé, incitant les enfants et les jeunes, âgés entre 5 et 15 ans, à réaliser un dessin sur le thème de l'école. Quatre enfants ont été primés ce jour-là, recevant chacun un lot de cadeaux, pour leur plus grand plaisir et celui de leurs parents et familles. Autre temps fort de cette cérémonie, le vibrant hommage rendu au désormais célèbre Hamdi Foued. Cet éducateur, poète à ses heures perdues, s'est distingué depuis quelques années par d'ingénieux projets éducatifs et culturels qu'il mène à l'école Hédi Khalil à Boussalem (Jendouba) où il officie en tant que directeur. Le dernier en date étant un mini théâtre en plein air à l'intention des élèves, érigé dans un coin de la cour de l'établissement scolaire, qu'il construit à la force de ses bras et financé par ses propres moyens. Il l'a intitulé « Donnez-moi un théâtre, je vous donnerai un bon élève ». Hamdi Foued a reçu au cours de la cérémonie un lauréat d'honneur et une petite somme d'argent en guise de soutien à ses efforts louables pour l'amélioration des conditions éducatives au sein de son école. Ultime étape de cette sixième édition des «Lauriers Hayett pour l'enfant», la consécration de deux associations, œuvrant l'une dans le domaine socio-éducatif et l'autre dans l'art et la culture. La première est Afreecan, lancée 2011 et présidée par le jeune docteur Amine Manaï. Elle a été primée pour l'ensemble de ses œuvres en faveur des enfants démunis et notamment pour son projet « Instruire c'est construire » qui suit les écoliers en difficulté pendant leur parcours scolaire, consistant en un parrainage d'élèves démunis mais aussi en l'organisation de caravanes médicales, de campagnes de secours en hiver ou encore l'installation de bibliothèques et médiathèques. Le deuxième laurier de la cérémonie a été attribué à l'association « Art Vivant » qui organise des spectacles culturels et des représentations théâtrales pour les enfants. Chacun des deux organismes primés a reçu un chèque de 5 000 DT, offert par les organisateurs.