Les agents de la Garde nationale ont interpellé dernièrement un individu qui faisait l'objet de plusieurs avis de recherches suite à sa condamnation dans plusieurs affaires pour émission de chèques sans provision. Il a totalisé ainsi 300 ans de prison par défaut. Mis en garde à vue, il sera présenté devant le procureur, et pourra en vertu de la loi, faire opposition aux jugements dont il fait l'objet. Au cas où il n'est pas jugé avec exécution immédiate il sera remis en liberté. Dans le cas contraire il restera en détention jusqu'à la date de la nouvelle audience fixée au moment où il a formulé opposition, et qui ne doit pas dépasser le délai d'un mois à compter de cette date. Selon la nouvelle loi sur les chèques sans provisions, l'accusé doit régulariser sa situation, en payant les bénéficiaires et les frais de l'huissier de Justice, et auquel cas il y a abandon des poursuites. La tendance consiste essentiellement à payer les bénéficiaires afin d'éviter la prison. Dans le cas d'espèce l'accusé a dû négliger cet élément important, et ne pas daigner se présenter au tribunal. C'est ce qui explique les condamnations par défaut à, son encontre. Il se peut également qu'il n'ait pas reçu de convocation pour l'audience. C'est l'excuse qu'il doit donner au tribunal afin que son opposition ne soit pas rejetée.