Il serait long de revenir en quelques lignes sur cette saga stadiste qui dure depuis l'été dernier, durant quoi les égos se chamaillaient, les intérêts personnels de certains aveugles et sourds passaient avant toute autre chose, et dont le club devenu ouvert à tous les vents a fini par payer les pots cassés. Il a fallu que certains caciques bougent sérieusement pour que toutes les querelles de boutiquiers soient balayées, et qu'en fin de compte les mémoires et les consciences semblent réveillées. Sans leur sagesse et leur ténacité, le pire était envisageable... Au final, une seule liste de candidats à la succession de celle de Ghazi Ben Tounès, celle de Jalel Ben Aïssa, objet de toutes les interrogations jusqu'à jeudi dernier après le renoncement de Hassen Zagouni désigné comme premier vice président. Mohamed Dérouiche dont nous saluons le stoïcisme la bonhomie et le sacrifice a pris le relais. Comme deuxième vice président les stadistes auront Jalel Bédoui. Le poste de secrétaire général sera affecté à Anis El Béji, un bomme qu'on ne voit pas beaucoup mais dont on dit le plus grand bien. Les autres postes sont à pourvoir de la liste de noms très respectables qui suit : Leïla Chettaoui, Raouf Guiga (un revenant), Néfâa Enneïfer, Wissem Kefi, un jeune des plus actifs de la vague montante, Imed Ben Ammar (doyen de fac), Mourad Sakli (ancien ministre), Toumi Sghaïer (un enfant du club, un général fraichement retraité qui va s'occuper à priori de l'infrastructure, de l'organisation et de la sécurité), Mohamed Salah Hassen, Zouhaïr Mejri, Lassâad M'ghirbi le cadet de la famille qu'on ne présente plus et Sami Hamdi. Le futur bureau directeur a une très fière allure et nous ne pouvons que lui souhaiter bon vent, car bien du travail sur la planche l'attend.