Tous les purs sont un tantinet tristounet pour le Stade Tunisien et la situation où il s'est fourré. Le rude combat pour le retour parmi l'élite a déjà commencé avec le nouveau bureau directeur qui vient de se porter candidat à la succession du dernier sortant. Personne ne s'en cache du côté du Bardo, la mission ne sera pas facile, et c'est pour cela que des réunions sont presque quotidiennes dans les rues sportives du Bardo et toutes n'ont qu'un seul et unique objectif : laisser à côté tous les différends et pousser tous ensemble pour le bien du club. Il n'y a qu'ensemble que les Stadistes pourront s'en sortir. L'heure n'est plus à la colère, à la polémique ou aux querelles, mais bel et bien à la solidarité, à la patiente et au travail. Au vu des mouvements des vrais supporters et de cette union sacrée (naissante) décrétée, tout semble baigner dans l'huile. La nouvelle direction semble ne rien laisser au hasard. La refonte du club va se faire de la cave jusqu'au grenier. Les discours de tous les futurs responsables sont positifs, mais il faudra attendre la tenue de l'assemblée générale élective et leur intronisation pour pouvoir passer aux actes. Mohamed Dérouiche contacté hier nous a prié de passer deux mots aux Stadistes que voici : « dites leurs », s'il vous plaît, « qu'ils peuvent compter sur nous, mais de notre côté, nous comptons beaucoup sur eux, sur leur soutien infaillible et leur chaleur à tout moment de la saison qui se lève, le tout pour écrire une nouvelle belle histoire ensemble.» Vers le renforcement du nouveau bureau directeur Comme annoncé le weekend dernier, ils seront quinze dirigeants à former le prochain bureau directeur, mais avons-nous appris, que cette liste a de fortes chances d'être augmentée par au moins trois autres responsables qui jouissent de l'estime de tous dans les coulisses stadistes : le Dr Salah Madiouni, Ezzine Somrani, et Lotfi Balja. Le premier sera probablement affecté au Basket qu'il connait bien, le second un homme qui n'aime pas les projecteurs mais qui a carrément solutionné une longue liste de problèmes pécuniaires, et pour rendre à césar ce qu'il lui appartient le club lui doit encore aujourd'hui un bon pactole. Le troisième est lui aussi un électron libre ayant touché à tout et qui a rendu d'honorables services au club et aux joueurs... Voir ce trio tenu en haute estime hors des circuits stadistes, c'est une hypothèse que personne n'imagine.