Les prix des céréales progressaient la semaine dernière sur les marchés européens et américains soutenus par un bon courant d'affaires à l'international mais sous la pression de l'arrivée des récoltes. La tonne de blé progressait de 1,50 à 1,75 euro sur les contrats de novembre à janvier 2014, la première échéance cotant 195,25 euros la tonne dans un volume d'affaires peu étoffé de quelque 5.300 lots négociés. Le marché du maïs toujours peu animé avec moins de 200 lots gagnait de 1 à 2,25 euros sur les contrats 2013, la première échéance cotant 218,25 euros et la seconde 175,75 euros. Outre-Atlantique, les conditions climatiques optimales qui règnent aux Etats-Unis favorisent un développement satisfaisant des cultures de maïs et de soja et permettent une bonne progression des récoltes de blé. Jeudi, les autorités agricoles américaines (USDA) donneront leurs dernières estimations de production en blé et maïs dans le monde et aux Etats-Unis premiers producteurs de maïs et premiers exportateurs de blé. L'USDA prévoit une production de 355 millions de tonnes (Mt). Malgré les fortes précipitations du printemps, les surfaces plantées en maïs restent supérieures à 39,4 millions d'hectares. Sur la scène internationale, le courant d'affaires reste soutenu depuis une semaine. En moins d'une semaine, la Chine a acheté 1,32 Mt de blé américain. L'Iran et l'Algérie sont aussi aux achats pour de grosses quantités de céréales. En France, la production de blé tendre est estimée à 35,9 Mt, « légèrement supérieure à celle de 2012 malgré un rendement en baisse à 71,9 q/ha », selon les prévisions d'Agreste, service statistique du ministère de l'Agriculture. Les surfaces consacrées au maïs-grain sont pour l'instant prévues en hausse, à 1,7 million d'hectares, « mais des incertitudes persistent » en raison des difficultés d'ensemencement dans le Sud-Ouest liées aux inondations, selon Agreste. Sur le marché physique, les prix du blé, de l'orge fourragère et du maïs suivaient la progression du marché