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Bir El Kassâa et les marchés de gros entre les mains de la pieuvre
Publié dans L'expert le 23 - 02 - 2019


Commerce parallèle et corruption
Bir El Kassâa et les marchés de gros entre les mains de la pieuvre
L'EXPERT – Le commerce en gros est le nerf de l'économie nationale et c'est de lui que dépend la hausse ou la baisse des prix, ainsi que de la régulation de la distribution. Malencontreusement, depuis la révolution, le principal marché de gros, celui de Bir El Kassâa est tombé, depuis la Révolution, entre les mains des spéculateurs et des intermédiaires, avec comme résultat la flambée des coûts des produits de première nécessité, entre fruits, légumes et poissons. Entre 2011 et 2019 les prix ont pratiquement plus que doublé, à cause des malversations, de la spéculation et de la vente en dehors des espaces contrôlés
Bir El Kassâa est la plaque tournante de la distribution des fruits, légumes et poissons pout tout le pays… Toutefois, actuellement, rien ne marche comme il faut, dans cet espace où on peut assister à toutes le manouvres dilatoires, notamment la spéculation, les ventes en dehors des périmètres aménagés et les dessous-de-table servis à l'entrée, en plus de la connivence de certaines partie, et cela pour ne pas aller loin et accuser des responsables.
Au marché de gros, c'est la pagaille à tous les niveaux. Rien ne fonctionne selon les règles commerciales établies par l'Etat, surtout que les manigances et le monopole sont les règles de conduites des intermédiaires qui sont les seuls maîtres à bord et qui imposent leurs tarifs et les prix, avec des ventes qui s'opèrent hors des zones contrôlées.
Il suffit d'aller voir ce qui se passe, la nuit, dans cet espace, pour comprendre les raisons de la hausse des prix des produits de consommation, notamment les fruits et légumes, avec des intermédiaires spécialisés qui achètent, selon leur spécialisation, les produits qui vont concurrencer les leurs, s'ils sont vendus à bas prix. Ils visent, ainsi, le monopole de leur vente et établir, par la suite, un prix beaucoup plus élevé (souvent plus du double), se plaçant, ainsi, au-dessus de toutes les lois anti-spéculation. Les marchands sont obligés d'abdiquer, pour avoir les produits dont ils ont besoin et, dans le cas contraire, ils sont obligés de rentrer bredouilles et, par conséquent, fermer boutique.
Ces dérives m'ont été racontées par des marchands de l'Ariana auprès de qui je fais mes provisions. Ils ajoutent qu'à chaque fois qu'un responsable gouvernemental pointe le nez dans ce marché, les prix flambent, après son départ…
Aux portes d'entrée, c'est une autre paire de manches. Des marchands ne présentent pas leurs factures d'achat, surtout qu'ils se sont approvisionnés hors des espaces contrôlés et la bienveillance des contrôleurs dépend de ce qu'ils peuvent percevoir en dessous-de-table
Des responsables gouvernementaux ont examiné, vendredi, avec une délégation représentant la chambre des intermédiaires du marché de Bir El Kassâa (Ben Arous), des questions liées à la productivité de ce marché qui a bénéficié d'une enveloppe de 5 MD durant les deux dernières années, destinés à la modernisation de ses infrastructures.
Le ministre du Commerce Amor Béhi et le secrétaire d'Etat chargé du commerce intérieur, Samir Bachouel, ont pris part à cette rencontre qui a été une occasion d'exposer un ensemble de revendications professionnelles, notamment la révision de l'article 46 de la loi de finances pour l'année 2015.
Cet article impute une imposition de 5% sur les bénéfices des intermédiaires (Gachara), au titre de la TVA, outre le renforcement du système de contrôle et l'institution des facilités pour développer le commerce des poissons en gros, selon un communiqué publié, vendredi, par le ministère du commerce.
Pour le ministre du commerce, ces discussions s'inscrivent dans le cadre d'une politique visant à mettre en place une vision commune qui ne manquera pas d'améliorer la position du marché et d'élargir le réseau de ses partenaires, notamment, les agriculteurs à travers le développement des services et des équipements.
De son côté, Bachouel a insisté sur les résultats du partenariat entre la profession et l'administration qui devra transformer le marché de gros de Bir El Kassâa en une véritable plaque tournante dans le Grand Tunis. Pour le responsable, la société des marchés de gros de Bir El Kassâa est en mesure de superviser tous les autres marchés de gros et changer les circuits de distribution dans toutes les régions du pays.
Bien sûr, cela est possible, à condition qu'on combatte la spéculation et le monopole des intermédiaires qui imposent leur dictat sur toutes les transactions dans ce marché où le gouvernement dépense l'argent du contribuable et ne maîtrise pas la situation.
Le quotidien du citoyen pâtit de ces basses manœuvres et il est temps de prendre le problème à bras-le-corps, afin de mettre fin à ces circuits parallèles, dans les espaces pareils et couper l'herbe sous les pieds des spéculateurs et des profiteurs du malheur des autres qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts.


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