La Tunisie s'apprête à vivre deux échéances socio-économiques importantes, notamment au niveau de la bourse du citoyen. Ceux qui tirent le diable par la queue appréhendent cette double occurrence: Ramadan et la rentrée scolaire. Les autres sont soumis à un véritable exercice d'équilibrisme: concilier la fringale boulimique que certains, oublieux des vertus cardinales du mois Saint, se plaisent à cultiver, avec l'augmentation du coût de la vie. Une augmentation que tout un chacun constate à l'occasion de tous ses achats. Et attention: qu'on ne vienne pas parler au citoyen de hausse des prix des carburants et des denrées alimentaires, il écarterait – injustement – cette explication, feignant d'ignorer que tous les pays du monde sont quasiment logés à la même enseigne. En initiant son projet civilisationnel, le Président Zine El Abidine Ben Ali s'était fixé un objectif majeur. Personne ne doit être laissé sur le bord de la route. Faut-il rappeler que le concept de solidarité a été érigé en une véritable stratégie de guerre contre toute forme de privation, de frustration, d'indigence! Les outils de cette stratégie sont nombreux, efficaces et performants. Et, notamment, le Fonds de solidarité nationale (FSN) fossoyeur infatigable des zones d'ombre. D'autres mécanismes sont venus renforcer et consolider ce mécanisme, exemples édifiants pour les pays arabes et africains tels que la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS), l'Union Tunisienne de Solidarité Sociale (UTSS), etc. Sur cette stratégie multiforme, le Chef de l'Etat veille en personne, ne laissant échapper aucune occasion pour étayer cette politique par des mesures et des décisions dictées par certaines conjonctures. C'est ainsi que l'Artisan du Changement, conscient de la délicatesse de ce moment, marquée par la coïncidence de ces deux échéances, a décidé la distribution d'aides financières et en nature aux familles nécessiteuses. Quelque 55.000 interventions sont programmées et 148.000 élèves et étudiants bénéficieront d'aides scolaires et universitaires. Sans parler de l'augmentation de l'indemnité d'éducation spécifique et d'adaptation en faveur des handicapés. Sans parler également d'une meilleure couverture sanitaire pour certaines catégories et du projet de la Banque caritative des médicaments. Bref, une belle panoplie d'initiatives démontrant, si encore besoin est, que le gouvernement, relayé par la société civile, se consacre à la concrétisation de toutes les valeurs de solidarité, d'entraide et… de charité islamique, une charité plus présente que jamais dans les cœurs de tous, à la veille de ce mois saint.