L'eau minérale est devenue pour les consommateurs tunisiens une alternative vitale pour contrecarrer la médiocrité de l'eau proposée par la SONEDE et ce malgré l'effort de cette dernière pour en améliorer la qualité. Il faut fout de même reconnaître que la richesse du sol tunisien en sources d'eaux thermales et minérales (plus de 90 sources) a permis l'émergence d'une multitude de marques d'eaux minérales (plus d'une quinzaine) et d'accroître le nombre des consommateurs d'une année à une autre. Ainsi, en 2007, les Tunisiens ont consommé 450 millions de litres d'eaux minérales. Pour l'année 2008, ce taux est de 650 millions de litres d'eaux minérales. En 2009 et durant le premier semestre, déjà 314 millions de litres avaient été consommés. Rappelons que le Tunisien a consommé en moyenne 45 litres d'eau minérale en 2007 et seulement 7 litres en 1987. Tout cela pour démontrer l'importance de l'eau minérale dans la vie du Tunisien qui a tellement l'embarras du choix pour les marques.
Dima, une eau née d'un mythe Cette panoplie vient de s'enrichir par une nouvelle eau «enfantée» par les montagnes ô combien riches en sources minérales naturelles. «Dima» une eau limpide née de la source Aïn Jrada à 1.000 mètres d'altitude, ce qui confère à cette eau des vertus tant recherchées par le consommateur tunisien. Des vertus thérapeutiques, certes, mais aussi riches en oligo-éléments. L'eau minérale Dima est puisée de la source Aïn Jrada située au cœur des monts du haut Tell à proximité de «la table de Jugurtha». Un haut plateau à 1.255 mètres d'altitude au pied du Djebel Slate. La table de Jugurtha est une curiosité naturelle, comme l'eau Dima. C'est un plateau de 80 hectares formé de falaises tombant à pic de tous les côtés. La table de Jugurtha constitue l'une des merveilles de notre pays. Elle nous frappe par sa somptuosité et séduit les visiteurs par ses prodiges. Situé dans la région de Kalaât Senan, ce chef-d'œuvre de la nature à proximité de la source de l'eau Dima a constitué un abri pour la garantie de la pureté originelle de l'eau de la source Aïn Jrada.
La volonté d'un promoteur D'un coût d'investissement de 6 millions de dinars, l'usine de mise en bouteilles de l'eau Dima présente toutes les garanties pour la préservation de la qualité de l'eau dans toutes les étapes de la source au consommateur. D'ailleurs, cette unité qui garantit l'employabilité pour les jeunes de la région est considérée comme le fleuron des usines de la région du Kef à tous les points de vue. Son promoteur, M. Mohamed Salah Ramzi, est considéré parmi les hommes d'affaires de la région du Kef les plus envoutés par l'investissement dans cette région et ce malgré certains obstacles: une route sinueuse qui n'encourage pas les distributeurs à aller à l'usine pour prendre leurs commandes en cette eau, une absence quasi totale des moyens de communications (téléphones, Internet…), un environnement hostile à tout investissement… Et malgré tout, notre promoteur a tenu bon pour son projet et croit que ces obstacles ne seront un jour qu'un souvenir lointain. Sans entrer dans les qualités spécifiques de cette eau, disons que l'eau Dima, grâce à sa composition équilibrée, à sa texture souple et à son goût discret, apporte tout ce dont le corps a besoin sans l'alourdir surtout grâce à sa faible teneur en oligo-minéraux (280 mg/l) ce qui fait que Dima est l'eau la plus légère. Rappelons que la production actuelle de l'usine, dans une première phase, est de 8.000 bouteilles par heure. Et ce en attendant de nouveaux horizons très prometteurs. Rappelons que l'eau «Dima» est présentée dans une bouteille dont le design a été très bien soigné avec une rose prédominant sur le bouchon et l'étiquetage. Cette eau a besoin d'être vulgarisée auprès du consommateur tunisien. Il faut mentionner, pour conclure, le doigté de notre collègue Mme Sonda Baccar qui nous a émerveillé par son sens d'organisation de cette expédition journalistique pour découvrir l'environnement ô combien enchanteur de l'eau «Dima».