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Publié dans L'expert le 03 - 08 - 2009

La région euro-méditerranéenne est appelée à devenir, à horizon 2010, une vaste zone de
libre-échange et de prospérité économique, offrant aux entrepreneurs de larges
perspectives de développement. Cette intégration économique est un processus
irréversible, qui prend place dans un contexte global de mouvement accéléré des échanges
et de concurrence accrue, sur fond d'évolution permanente des technologies de
l'information et de la communication.
Les préoccupations communes à tous les partenaires méditerranéens se formulent dans les
termes suivants : Comment jouer la carte de la mondialisation et saisir les opportunités
offertes par l'ouverture de l'espace économique euro-méditerranéen ? Comment rester
compétitif et créer le nombre d'emplois suffisant pour les nouveaux arrivants sur le
marché du travail ? Quelles stratégies mettre en oeuvre pour créer de la valeur ajoutée et
développer des complémentarités économiques ? Comment favoriser l'acte d'entreprendre
et attirer de nouveaux investissements étrangers de façon durable ?
L'entreprise, comme moteur de la croissance et du progrès économique et social, est au
coeur de toutes ces préoccupations.
La présente Charte contient les principes communs sur lesquels les politiques d'entreprise
des partenaires de la région méditerranéenne doivent se fonder. L'ambition est de créer un
environnement propice à l'investissement et à l'essor du secteur privé, ainsi que les
conditions pour faire émerger des stratégies et des projets communs, tant au plan national
que régional. Les préalables au succès de ces politiques sont un cadre macroéconomique
stable et une justice équitable et transparente. Leur efficacité dépendra de la capacité à
faire participer tous les acteurs, publics et privés, à leur élaboration et mise en oeuvre.
Partant du principe qu'une politique de soutien des PME efficace est du ressort des
autorités nationales, chaque partenaire méditerranéen appliquera les principes de la
Charte, en fonction des progrès déjà accomplis et de ses propres priorités. Les résultats
de sa mise en oeuvre seront périodiquement évalués.
La Charte permettra de structurer des échanges systématiques d'expériences, de bonnes
pratiques et de compétences dans l'espace euro-méditerranéen. La mise en commun et le
partage de l'information entre partenaires sont à la base de la mise en place d'une
plate-forme régionale de coopération.
La Charte constituera un texte de référence pour la coordination et la définition des
objectifs de l'assistance technique au développement du secteur privé, au plan régional,
subrégional et national. Elle repose sur un engagement fort pour la coopération régionale.
Lignes d'action :
1. Des procédures simples pour les entreprises
Toutes les règles régissant l'activité des entreprises doivent être transparentes et
appliquées uniformément. Elles doivent récompenser les réussites et considérer l'échec
comme une source d'apprentissage indissociable de la prise de risque. Dans le but
d'améliorer la gouvernance, les documents conviviaux seront pratique courante et nous nous
efforcerons de créer une administration en ligne.
Autant que possible, les procédures pour créer, transmettre une entreprise et cesser une
activité seront simplifiées. Cela couvre la réduction des délais, des coûts, du nombre de
formalités et du capital minimum pour créer une société, ainsi que l'amélioration de la
législation sur les faillites sur la base des meilleures pratiques internationales. Cela
implique aussi l'assistance pour trouver un emplacement et l'infrastructure d'accueil
appropriés, à des prix abordables. Garantir la mise en oeuvre rapide des procédures pour
l'exécution des contrats est également essentiel.
Nous introduirons des mesures pour évaluer l'impact de la nouvelle législation sur les
entreprises. Le principe doit être celui de limiter les exigences coûteuses au minimum
nécessaire pour réaliser les objectifs de service public. Le législateur devra prendre en
considération les moyens limités des petites entités.
2. Une éducation pour l'esprit d'entreprise
Nous stimulerons l'esprit d'entreprise dès le plus jeune âge. Les connaissances générales
sur l'entreprise, les attitudes entrepreneuriales et les compétences nécessaires pour
entreprendre seront développées à tous les niveaux scolaires. Des modules spécifiques à la
gestion d'entreprise devraient devenir un élément fondamental des systèmes
d'enseignement, dans les collèges, lycées et à l'université.
Nous soutiendrons les initiatives entrepreneuriales des jeunes et développerons des
programmes de formation appropriés pour les dirigeants de petites entreprises. L'accent
sera mis sur les compétences pour évaluer les idées commerciales, ainsi que sur la capacité
à réaliser des « business plans » crédibles. Nous agirons, quand besoin est, pour promouvoir
l'alphabétisation de toutes les catégories de travailleurs, qui sont des entrepreneurs
potentiels.
Les programmes scolaires et les programmes de formation favoriseront l'égalité des
chances, en prenant en considération l'approche par genre. Ils seront adaptés aux besoins
du marché du travail par un dialogue entre le secteur privé et le système éducatif.
- 3 -
3. Des compétences adaptées
Des compétences adaptées sont l'atout majeur d'une entreprise. La qualification du
personnel doit être constamment améliorée.
Nous développerons la formation professionnelle continue pour les travailleurs. Des
initiatives spécifiques seront prises pour aider les salariés à se reconvertir et saisir les
nouvelles opportunités d'emploi, y compris celles en relation avec l'utilisation des nouvelles
technologies. Nous nous assurerons que les salariés ont la possibilité, quand cela est
nécessaire, d'acquérir des compétences de base et d'avoir accès à la formation
professionnelle. Ces activités devraient être rémunérées et effectuées pendant les heures
de travail.
Des formations spécifiques aux normes internationales de production et au marketing
international devraient être mises en place.
Nous adapterons les programmes universitaires aux besoins des sociétés innovatrices et
promouvrons les liens entre la recherche, l'université et l'industrie, afin de faire de la
recherche publique un atout dans la course à la compétitivité. La formation systématique
visant à promouvoir l'utilisation d'innovations par les salariés devrait être encouragée.
4. Un accès au financement facilité
Nous prendrons des mesures pour améliorer l'accès des PME au financement, en accordant
une attention particulière aux nouvelles entreprises et aux entreprises à fort potentiel de
croissance. Cet objectif repose sur des relations étroites entre le système bancaire et les
entreprises. Les efforts doivent concerner à la fois l'offre et la demande de services
financiers.
Du côté de l'offre, les banques devraient pouvoir offrir des produits sur mesure pour les
PME, notamment les petites. Leur personnel devrait être formé pour répondre aux besoins
de tous les types d'entreprise. Les banques devraient être incitées à créer des
départements spécifiques pour évaluer les besoins de financement des PME.
Les pouvoirs publics ont un rôle de catalyseur à jouer pour faire coïncider les intérêts des
banques et des entreprises. Nous développerons des systèmes de garantie adaptés à tous
les types d'entreprise, y compris les nouvelles et les petites. Des instruments financiers
innovateurs tels que fonds de capital risque, « business angels » et toute autre forme de
financement des sociétés à croissance rapide devraient être promus. Ces actions devraient
être fondées sur des partenariats public-privé pour assurer leur viabilité à long terme.
Du côté de la demande, les entreprises devraient être mises dans l'état de donner des
preuves de leur sérieux aux institutions financières. Chaque idée entrepreneuriale doit
être soutenue par une définition précise de ses objectifs et par une stratégie
commerciale. C'est seulement sur cette base que les banques peuvent indiquer aux
entrepreneurs quel type d'instrument financier est le mieux adapté à leur projet. Les
entrepreneurs doivent avoir un accès facile à des services de conseil pour préparer leur« business plans ».
Quand cela n'est pas déjà le cas, l'efficacité du système d'imposition sera améliorée. Les
systèmes fiscaux doivent être adaptés pour faciliter la création, le développement et le
transfert des petites entreprises, favoriser les nouveaux emplois, récompenser le succès
et encourager les start-up. L'information sur les incitations fiscales, y compris pour les
investissements de formation et d'innovation, sera largement diffusée.
5. Un meilleur accès au marché
Nous mettrons en oeuvre des actions pour rechercher et développer les complémentarités
entre nos économies et favoriser l'intégration de nos entreprises aux systèmes de
production des économies les plus compétitives.
Nous développerons une stratégie régionale d'accès au marché pour servir les intérêts des
exportateurs et utiliserons l'outil Internet.
Nous poursuivrons la mise en oeuvre d'initiatives régionales pour faciliter le commerce des
biens et des services et l'investissement, en vue de préparer la création de la zone de
libre-échange euro-méditerranéenne. L'accent sera davantage mis sur les mesures
concrètes visant à améliorer l'intégration économique sud-sud.
Cela inclut des mesures pour faciliter les procédures douanières. Cela inclut également,
pour les partenaires qui le souhaitent, la recherche de solutions pour faciliter la transition
vers le système communautaire de libre circulation des produits industriels et la
négociation d'accords sur l'évaluation de la conformité et l'acceptation des produits
industriels (ACAA). Les organismes de normalisation participeront aux activités des
organisations européennes.
6. Des entreprises innovantes
Le renforcement de la capacité des entreprises à innover est essentiel pour relever le défi
de la compétitivité dans la région euro-méditerranéenne. Nous oeuvrerons pour le
développement d'une culture de l'innovation et soutiendrons les efforts des entreprises de
toute taille et de tout secteur qui veulent innover.
Nous encouragerons l'utilisation imaginative des techniques de management et des
technologies de l'information, ainsi que les investissements dans la qualité et le design.
Nous nous assurerons que les marchés de la connaissance et les services fondés sur la
connaissance dans nos pays se développent rapidement. Cela couvre la protection efficace
de la propriété intellectuelle et le développement d'instruments financiers et d'incitations
fiscales appropriés. Les consultants nationaux sont des fournisseurs indispensables de
services à haute valeur ajoutée aux sociétés innovatrices.
L'amélioration de la capacité des PME à identifier et sélectionner les technologies
novatrices existantes et les adapter à leurs besoins spécifiques est une priorité. Nous
faciliterons l'accès des PME à l'intelligence économique et technologique par des canaux
appropriés tels que les infrastructures existantes de soutien aux entreprises, notamment
par un accès au réseau des Centres Relais Innovation (CRI) et à des portails Internet. Les
parcs technologiques et les incubateurs deviendront plus orientés vers les services.
Nous renforcerons la participation de nos entreprises aux programmes nationaux,
européens et internationaux visant la coopération, la diffusion de technologies, le partage
de connaissances et le « benchmarking ». Nous encouragerons également leur participation
aux projets internationaux de R&D qui favorisent les applications commerciales de la
connaissance et des technologies.
7. Des associations professionnelles fortes
La représentation des intérêts des PME doit être renforcée dans le processus politique et
législatif. Les pouvoirs publics considéreront les façons et les moments les plus opportuns
de consulter les associations professionnelles, ainsi que les moyens d'aider au
développement de leurs compétences et de leur efficacité.
Les associations professionnelles ont également un rôle fondamental à jouer pour informer
leurs membres sur la législation et les normes en vigueur dans la région
euro-méditerranéenne. Ce rôle pourrait être renforcé par des initiatives régionales,
modelées sur celles mises en oeuvre pour préparer les pays d'Europe centrale et orientale
à l'adhésion.
8. Des services de soutien aux entreprises de qualité
Les organismes de soutien aux entreprises ont un rôle décisif à jouer dans le
développement de celles-ci. La qualité de leurs services doit être améliorée, en s'inspirant
des meilleures pratiques internationales et en délivrant une formation ciblée à leur
personnel. Les méthodes d'évaluation de la qualité des services devraient être
systématiquement appliquées. La qualité des services devrait être homogène sur l'ensemble
du territoire, afin de promouvoir le développement des entreprises en dehors des zones
urbaines. Tout système efficace et pérenne de services de soutien aux entreprises se
fonde sur des partenariats entre secteur public et secteur privé.
L'offre de service devrait répondre aux besoins de l'entreprise à toutes les phases de
développement, et particulièrement à ceux des nouvelles entreprises et des plus petites,
qui n'ont pas nécessairement les ressources suffisantes pour identifier et utiliser les
services compétents. Les PME, en phase de création et de démarrage doivent avoir accès à
une infrastructure industrielle d'accueil appropriée, notamment en matière de lots
industriels et de locaux prêts à l'emploi dotés de cellules d'assistance-conseil chevronnées.
Les mesures de soutien aux PME seront évaluées en termes d'impact sur leur compétitivité.
Les informations sur les services et mesures existants doivent être cohérentes et émaner
d'une source unique et clairement identifiable par l'entreprise. Les institutions de soutien
telles que les chambres de commerce et les associations sectorielles peuvent sensiblement
aider à atteindre ces objectifs. L'Internet est un outil efficace à cet égard.
9. Des réseaux et des partenariats euro-méditerranéens renforcés
Des réseaux efficaces et des partenariats forts sont essentiels pour saisir les nouvelles
opportunités du marché et améliorer la position de nos entreprises dans les chaînes
internationales de valeur.
Les difficultés auxquelles les PME sont confrontées sont davantage liées à leur isolement
qu'à leur taille. La mise en commun des ressources est la seule manière de financer les
investissements requis pour satisfaire les exigences des marchés extérieurs en termes de
qualité, quantité et réactivité. Cela implique le partage de l'information, de la connaissance
et du savoir-faire, l'utilisation d'infrastructures communes ou l'organisation groupée des
achats. Nous stimulerons le développement de ces systèmes locaux de production par la
fourniture de services de soutien adéquats et le cofinancement de l'infrastructure. Cela
complétera les efforts consentis pour promouvoir la coopération entre le secteur privé, la
recherche et l'enseignement supérieur.
Les PME peuvent également avoir accès à de nouvelles technologies et aux techniques
modernes de management en satisfaisant les exigences des grandes sociétés établies
localement. Un réseau de fournisseurs locaux efficaces peut aider à réduire les délais de
livraison et d'intervention des services après-vente, ainsi que les coûts de transport. Nous
faciliterons le développement de programmes de liaison des fournisseurs. Les étapes
incluent l'assistance aux grandes entreprises pour l'identification des fournisseurs
potentiels, l'organisation d'événements de mise en contact, et le renforcement des
compétences des fournisseurs.
Sur un plan régional, les partenariats ont également un rôle déterminant à jouer pour
relever les défis de la mondialisation par la réorganisation des chaînes de production dans
la région euro-méditerranéenne. Nous diffuserons les meilleures pratiques en matière
d'accords de coopération et créerons les conditions pour le développement de « clusters ».
Nous organiserons des rencontres régulières et thématiques entre entrepreneurs et
investisseurs, et soutiendrons le développement des projets communs d'importance
internationale. Le textile/habillement est l'un des secteurs où de tels partenariats
pourraient être développés en priorité.
Dans le même temps, nous soutiendrons les initiatives visant à mettre en réseau les
organismes de soutien aux entreprises dans la région euro-méditerranéenne, de la
participation au réseau des Euro Info Centres à la coopération entre agences de promotion
des investissements ou des PME.
10. Une information claire et ciblée
L'information est un facteur stratégique de compétitivité. Nous mettrons tous les moyens
en oeuvre pour faciliter l'accès des entrepreneurs à l'information qui leur permettra
d'améliorer les performances de leurs entreprises.
En signant la Déclaration de Caserte, les Ministres et représentants des Gouvernements
présents à la Vème Conférence ministérielle euro-méditerranéenne de l'industrie du
4 octobre 2004, s'engagent à mettre en oeuvre ces objectifs.
Les partenaires de la région méditerranéenne, les Etats membres de l'Union européenne et
les institutions européennes s'efforceront de développer les moyens, les structures de
coordination et les formes de coopération (bilatérales, multilatérales, régionales)
nécessaires pour atteindre les objectifs communs.
Ils mettront en place les mécanismes appropriés pour évaluer les progrès et performances
découlant de la mise en pratique de cette Charte. Ils feront toute
recommandation nécessaire pour entretenir la dynamique de mise en oeuvre de la Charte.


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