Il se révèle, de jour en jour, que l'Administration Bush, a légué au nouveau locataire de la Maison-Blanche trois cadeaux empoisonnés. Trois cadeaux mortels. Déjà que, le président Obama, souffrait dès le départ d'un talon d'Achille, sa couleur noire. Pour le citoyen d'un pays qui, il n'y a pas longtemps, pratiquait l'apartheid (non pas dans les textes, mais sur le terrain du réel), la teinte était handicapante. La communauté noire en porte encore les séquelles, notamment dans certains Etats du Sud. Ces trois cadeaux ont pour nom Afghanistan, Irak et Israël. Israël tout court, faut-il le préciser et non le conflit israélo-palestinien car c'est l'Etat hébreu qui est le seul responsable du grabuge dans le Proche-Orient et du blocage du processus de paix. Un dossier fait apparemment problème pour Obama: celui de la Corée du Nord. Apparemment, parce que ne se joue là qu'une tragi-comédie sans réelles conséquences conflictuelles. On se regarde en chiens de faïence avec quelquefois un rictus qui se veut menaçant. Donc trois dossiers sulfureux dans les mailles desquelles s'enlise de plus en plus le président américain. Le remède et son contraire sont appliqués, mais sans résultat patent. Que l'on brandisse le bâton ou que l'on manie la carotte, c'est toujours une marche funèbre qui retentit. C'est le scénario qui prévaut aussi en Afghanistan. En Irak, les troupes américaines sont dans l'expectative. Faut-il intervenir ou laisser-faire? Quant à la question d'Israël, là aussi le Chef d'Etat américain oseille – et vacille même – entre la méthode douce et la pression sur l'Etat d'Israël. L'horizon semble opacifié pour un bon bout de temps et Obama pris entre les rets des machinations de Tel Aviv.