Les pays en voie de développement sont les plus exposés au réchauffement climatique et se conséquences (sécheresse, inondation, élévation du niveau de la mer). A cet égard, de nombreuses négociations internationales sont en cours pour parvenir à la signature d'un accord global sur la période Post-Kyoto (2008-2012). A ce titre, les grandes lignes de ce futur accord seront esquissées lors du sommet sur le climat, prévu à la capitale du Danemark, Copenhague, au cours du mois de décembre 2009. Cet événement est censé aboutir à un accord sur les moyens de limiter le réchauffement climatique. Ce sommet constitue, en effet, le dernier rendez-vous pour fixer les futures orientations internationales pour l'après Kyoto (Japon) en 2012. En vertu de cet accord à long terme, les pays développés seront engagés, plus que jamais, à assister financièrement et techniquement (transfert de connaissances, de technologies) les pays en développement, voire les pays les plus exposés aux aléas climatiques, dans le but de les aider à réaliser les objectifs de développement propre (développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre les possibilités des générations futures à satisfaire leurs propres besoins).
Concernant la Tunisie, les programmes onusiens engagés s'articulent autour du stress hydrique, la sécurité alimentaire et l'impact sur l'agriculture, les risques sur le littoral, la santé, les phénomènes extrêmes.
Ces projets se sont assigné pour objectifs l'adaptation aux changements climatiques (conservation de la biodiversité, des écosystèmes…) et l'atténuation des impacts (efficacité énergétique bâtiment, étiquetage des réfrigérateurs, maîtrise de l'énergie, promotion de la cogénération). Il s'agit, également, de la mise en place des mécanismes de développement et de production propre, de l'assistance technique et du renforcement des capacités institutionnelles (sensibilisation, information, éducation, formation et transfert des technologies). Par ailleurs, le sommet sur le climat, prévu en décembre prochain, devra permettre de discuter des questions relatives aux engagements des pays de l'annexe « 1 » et de mettre en place un mécanisme de contrôle et de financement permettant aux pays en développement de préserver leurs ressources et de développer leurs moyens de production. En effet, les pays de l'annexe « 1 » ont, par ailleurs, appelé un nombre de pays de l'annexe « 2 », comme la Chine, à l'origine de 27% des émissions de GES de plus de 100 pays en développement de ne pas dépasser les 20%. Les pays de l'annexe 1 ont, en outre, appelé un nombre de pays de l'annexe « 2 », comme la Chine, à l'origine de 27% des émissions de GES, à adhérer à la première liste.
Ce faisant, la Tunisie a adhéré aux efforts internationaux visant la réduction des pressions exercées sur les ressources naturelles ainsi que la limitation des émissions gazières. Le Chef de l'Etat a lancé, à plusieurs occasions, un appel, notamment lors du sommet euro-africain de Lisbonne (Portugal-décembre 2007), en vue d'activer les mécanismes de coopération international et aider les pays en développement à faire face aux changements climatiques et réduire le fossé en matière de développement entre les pays. Il est à rappeler que la Tunisie a abrité plusieurs manifestations et conférences internationales sur ce sujet, telles que « la conférence de solidarité internationale pour des stratégies face aux changements climatiques » qui a abouti à l'élaboration d'une déclaration et d'un plan d'actions de Tunis, adoptés dans les différentes réunions aux plans régional et international.